La Presse suggère à madame Marois d'abandonner l'idéal des Québécois!

Tribune libre - 2007

Comme je l'écrivais hier, [les fédéralistes et leurs sbires se permettent de
suggérer aux indépendantistes de demeurer des esclaves du gouvernement
d'Ottawa,->7440] des Anglais et des Anglophones, assités par des individus qui ne
peuvent «supporter la liberté». Ces gens ne sont heureux que lorsqu'ils
agissent pour Pierre, Paul, Jean et Stephen en défendant l'indéfendable,
soit l'assujettissement à leurs maîtres. Un esclave n'est-il pas ainsi fait
qu'il trouve la sécurité derrière la clôture où on l'a enfermé.
Il aurait
été très surprenant que André Pratte suggère à Madame Marois et aux
indépendantistes de faire la promotion de l'indépendance du Québec malgré
les sondages commandés par les fédéralistes. Comme je ne suis pas du genre
La Presse, ni du genre de Paul Desmarais, et encore moins de Jean Chrétien
et du fils de Léon, on me permettra de suggérer à notre nouveau Chef,
madame Marois, de plutôt se donner des outils pédagogiques afin de
promouvoir notre idéal.
Mettre sur pied un groupe de «missionnaires» dans
chaque région du Québec afin de permettre à nos concitoyens de définir le
pays dans lequel ils veulent vivre, serait une première démarche très
novatrice. Je suis convaincu qu'à partir de cette action, les Québécois
choisiront de se dire «oui» lors d'une prochaine élection (ce que je
souhaite) ou d'un prochain référendum.
Le meilleur outil pouvant être
utilisé comme moyen pédagogique pour promouvoir l'indépendance du Québec
serait de mettre sur pied un projet de «constitution« du Québec» pouvant
être déposé à l'Assemblée nationale du Québec, projet qui serait étudié par
l'ensemble des députés afin qu'il devienne, par une proposition de notre
gouvernement, la «Constitution du Québec». Il ne resterait qu'à le soumettre
à l'ensemble des Québécois par référendum à l'occasion d'une élection
générale. Agir ainsi, serait la plus belle réponse à donner à tous ces
journalistes à la solde des «ennemis de l'émancipation politique du Québec
et de son peuple».
Si on décidait que la réponse à cette constitution
devrait être considérée comme étant un«OUI» à l'indépendance du pays de
langue française que nous voulons voir naître, nous aurions fait le premier
pas vers l'atteinte de l'idéal des Québécois.
Quel beau pied-de-nez à faire
à tous les «thuriféraires» de l'assujettissement.
----
Le dernier sondage publié aujourd'hui sur les intentions de vote des
Québécois tente de démontrer que madame Marois pourrait peut-être être élue
lors d'une prochaine élection générale au Québec. Celui d'hier de Léger
vient nous dire que nos concitoyens ne croient pas que l'indépendance se
réalisera avant 10 ans. Ce même sondage vient même nous dire que certains
indépendantistes ne croient pas que l'indépendance se réalisera.
Il n'y a
pas si longtemps, un autre sondage venait nous dire que les Québécois ne
voulaient pas de référendum, qu'ils ne voulaient pas non plus d'une élection
générale en juillet, même si leurs principes étaient bafoués par le présent
gouvernement, appuyé en cela par «le PQ»
qui avait décidé de ne pas voter pour le budget en retirant ses députés de
l'Assemblée nationale, tout en nous faisant croire, par trois députés
interposés pouvant voter, qu'il était contre ce budget.
Disons que chez
certains de nos amis, ce petit truc a pu fonctionner. Oublions toutefois
cette malheureuse affaire et passons aux choses sérieuses, les sondages
dans lesquels je ne crois pas, qui pourtant atteignent des millions de nos
compatriotes. Au départ nous devons faire certains constats divulgués par
ces fameux sondages. Ils nous apprennent que les Québécois, a) ne veulent
pas de référendum b) qu'ils ne veulent pas d'une élection générale en
juillet c) qu'ils ne croient plus,dans une forte proportion, en
l'indépendance du Québec d) que plusieurs d'entre eux vont voter pour l'ADQ
lors d'une prochaine élection générale, ce qui est compréhensible,
puisqu'ils ne croient plus que l'indépendance se produira, e) qu'ils
étaient contre les baisses d'impôt f) qu'ils sont pour la gratuité scolaire
à tous les niveaux g) qu'ils sont pour l'assurance maladie et
hospitalisation de l'état h) qu'ils sont donc des «sociaux/démocrates qui
s'ignorent.
Et pourtant, malgré ces constats, ils sont profondément
pessimistes lorsqu'on leur parle de l'indépendance. On doit ici se poser au
moins une question face à tous ces constats. Est-ce que les
Canadiens-français québécois, puisque ce sont eux qui veulent se donner un
pays indépendant de la langue française, ne vivent pas le sentiment de
l'esclave, sentiment très entretenu par les «sbires » fédéralistes des
journaux voués à la défense du Canada. Ne sont-ce pas ces gens qui
entretiennent ce sentiment d'insécurité vécu par celui qui cherche à se
donner un pays indépendant de langue française en terre des Amériques. Par
leurs articles, ils entretiennent chez les indépendantistes ce sentiment de
crainte devant tous les obstacles qu'un esclave ne peut surmonter sans
l'aide de quelqu'un de l'extérieur de sa prison.
C'est ainsi qu'à l'aide de
leurs articles et de leurs sondages dans lesquels ils posent des questions
choisies par eux, bien sûr en fonction de leurs intérêts, ils réussissent à
convaincre l'indépendantiste qu'il lui est préférable de conserver sa
condition d'esclave, même si dans son for intérieur il souhaiterait
s'affranchir du maître qui l'exploite, l'Anglais et l'Anglophone, ces gens
étant appuyés dans leur ignoble cause par des Canadiens-français assujettis
à leurs maîtres, et gavés par eux, comme nous l'a démontré la commisson
Gomery, laquelle nous a permis de prendre connaissance des nombreux
scandales de ces gens pour qui l'honneur est un bien vilain mot.
Voler un
pays à leurs concitoyens ne semble pas les contrarier plus qu'il ne le
faut. On pourrait continuer longtemps à élaborer sur les sondages et sur
toutes les activités des dignes «sic» serviteurs fédéralistes, politiques
et journalistes confondus, puisque ces gens n'attendent que la prochaine
occasion pour continuer leur «oeuvre servile et assujettissante».
Lorsque
nous analysons froidement la situation, il nous est permis de nous demander
si les choses pourraient se passer autrement? Il me semble que seule
l'indépendance pourra libérer chez ceux et celles qui croient en ce que
nous disions plus tôt, puisqu'ils ne possèdent pas la volonté nécessaire à
leur émancipation politique et culturelle, préférant leur confort et leurs
vacances annuelles plutôt qu'un référendum ou une élection générale en
juillet, qui leur aurait permis d'éviter que «950 millions de
dollars» ne tombent dans l'escarcelle des plus riches, au détriment des
plus démunis de notre société, des étudiants qui devront payer plus pour
leurs études, de nos hôpitaux qui n'ont pas le personnel nécessaire pour
répondre aux besoins des Québécois, des réparations de nos écoles qui
tombent en lambeaux, et que sais-je encore, ces gens dis-je, seront toujours
incapables de se libérer, car comme des esclaves, ils croient en tout ce
que leurs maîtres leur disent. Et ils le disent assez fort et assez souvent
pour atteindre toutes ces personnes qui ne croient pas en la liberté?
C'est
ainsi que l'esclave ne peut s'affranchir, dominé par ses maîtres qui
l'entourent et qui lui interdisent, par leurs démarches, sondages et
articles de presse, malversations et chantage, de se libérer de leurs
étreintes amoureuses.
Question?
Qu'est-ce que la liberté?, demandait le philosophe à un autre philosophe.
Demande-le à l'esclave affranchi, il saura te répondre.
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Jacques Bergeron, Ahuntsic, Montréal
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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juin 2007

    C'est ce qui arrive quand on est mené par des clowns...des comédiens...des farceurs...des faiseux d'élections...des faiseurs d'images....des gens qui manipulent les mots...des individus qui portent deux chapeaux...des gens qui placent en avant l'idéal ( je n'écris pas : leur idéal, car ils n'en ont pas...) pour ne pas que leur porte-feuille en souffre.
    Pas écoeurés de mourir, bandes de caves!
    Nestor Turcotte
    Matane
    418.566.2110