La pédagogie des coeurs

Billet de Caroline

C’est justement parce que nous sommes engagés
dans cette pédagogie des cœurs
que les aspects les plus directement stratégiques
doivent être mis en veilleuse.
[Pauline Marois
allocution prononcée le 29 août 2007->8645]


Les squelettes d’André Boisclair sont sortis du placard.
Ils siègent à l’Assemblée nationale du Québec
dans le deuxième parti de l’Opposition.
Ils claquent des dents et ont le sentiment de dire quelque chose.
Ce qui est affligeant, c’est qu’une partie de la population du Québec
a peur de rompre les amarres avec le Canada
tandis que l’autre vit dans l’espoir que le PQ
mènera le Québec à son indépendance.
« Vous, là, êtes-vous une séparatiste à 100% ?
Qu’est-ce que va devenir Poste Canada
si on se sépare du Canada? »
demande à savoir une employée.
Poste Canada deviendra Poste Québec et la Terre
continuera de tourner mais, semble-t-il,
le séparatisme québécois se définit en termes de pourcentage.
À quel pourcentage évaluez-vous votre degré de séparatisme?
Si vous avez répondu de 0 à 20% vous êtes Canadien.
De 20 à 40% vous êtes péquiste, adéquiste ou solidairiste.
À 100%, vous êtes membre du PI.

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Caroline Moreno476 articles

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Château de banlieue

Mieux vaut en rire que d'en pleurer !


Chapitre 1
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Chapitre 3
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5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    5 septembre 2007

    La réflexion de Mme Marois me laisse pantoise. Parce qu'on veut faire "la pédagogie des coeurs", il faut mettre en veilleuse les "éléments stratégiques". De quoi parle-t-elle exactement? Le moins que l'on puisse dire, c'est que Mme Marois préfère l'embrouillamini à la clarté des propos. Ce qui n'est guère rassurant sur ses intentions qui sont également obscures. À prendre autant de précautions, elle a l'air d'avoir peur de ce qu'elle veut faire. Qui veut-elle manipuler ainsi? Prend-elle les Québécois pour des tarés qui ne pourraient adhérer à l'indépendance que si on les y mène sans le leur dire?
    Suzanne Lachance

  • Archives de Vigile Répondre

    5 septembre 2007

    Refuser de gouverner la province of Quebec, c'est sortir une fois pout toutes du cercle vicieux qui nous condamne à tourner en rond depuis 1976.
    C'est enfin, gouverner pour faire l'indépendance du Québec.
    Il est vrai que cela prend du chien et un certain courage politique. Ce n'est pas ce qui manque aux gens du PI.
    Denis Julien Lotbinière

  • Archives de Vigile Répondre

    5 septembre 2007

    Monsieur Bousquet,
    C'est de plus en plus un plaisir de vous lire. Sincèrement. Je suis totalement en accord avec vous en ce qui a trait à la collaboration fédérale. Tout comme la simple gestion provincialiste "day to day".
    Dans cette mesure, monsieur Bousquet, permettez-moi de rappeller la déclaration du 18 juin (celle-là même ayant amorcé ma propre réflexion sur le PQ):
    "Tout comme le fait de se radicaliser en refusant d’avance à gouverner un Québec encore province, serait une recette assurée pour l’exclusion, voire le suicide politique." -Pauline Marois, 18 juin
    2007

  • Archives de Vigile Répondre

    5 septembre 2007

    Bonjour madame Moreno,
    Je ne sais pas si le coeur y trouve son compte mais le problème me semble si complexe et ardu que je me demande s'il n'est pas galvaudé par les politiciens, les média et même une partie de la population.
    Rompre ou pas: pourquoi et dans quel but ?
    C'est la question de fond et il ne me semble pas que la population et les politiciens soient assez mûrs pour le grand saut.
    Ce n'est pas comme faire son épicerie.
    Bàv,
    Roc Upsky

  • Archives de Vigile Répondre

    4 septembre 2007

    Le nationaliste québécois, mou de l'option, varie beaucoup son désir de souveraineté/indépendance selon la dureté de son mental d'après les amateurs de hockey LES BOYS. Il peut même arriver, selon la même source, à vouloir à 110 % certains jours.
    Quand le PQ et le BLOC québécois réussissent des bons coups pour le Québec pendant qu'il est encore une province dans la fédération Canadienne, le désir du souverainiste lui descent de plusieurs degrés. Un bon coup de pied à la bonne place par le fédéral ou un juge nommé par lui, produit l'effet contraire.