La mairesse de Longueuil ne cédera pas à l'intimidation

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Un autre attentat terroriste sur fond de politique québécoise en vue ?

LONGUEUIL - La mairesse de Longueuil Caroline St-Hilaire dit qu'elle ne se laissera pas intimider par les insultes et les commentaires haineux qu'elle a reçus sur les médias sociaux concernant l'usage du français à l'hôtel de ville.
«Je dis non à l'intimidation. Personne ne viendra ébranler mes convictions et certainement pas mon désir de contribuer à servir mes concitoyens et à protéger la langue française», a-t-elle écrit sur Facebook, jeudi matin.
«Je demande à tous d'éviter les débats haineux, irrespectueux et les menaces qui vont à l'encontre des principes fondamentaux de la démocratie», a-t-elle ajouté.
Parmi les menaces, un internaute la traitait de fasciste et la comparait notamment au dictateur italien Benito Mussolini en mentionnant qu'il a «été suspendu à un crochet de la viande! (sic)».
La police de Longueuil avait confirmé jeudi suivre cette affaire.
«On a été mis au courant de la situation mercredi et on fait les vérifications nécessaires», a indiqué Mark David, de la police de Longueuil, jeudi matin.
La mairesse a dit dans son message que ces «tentatives d'intimidation ne sont pas passées inaperçues et font l'objet d'une vigie constante».
La controverse a commencé lorsque la mairesse a critiqué, mardi, le comportement du conseiller Robert Myles qui tient à s'exprimer dans les deux langues et traduire systématiquement ses déclarations pour la minorité anglophone.
«C'est pourtant simplement une question de bon sens et de respect : 96% de la population de Longueuil comprend le français, il n'a donc pas besoin de traduire systématiquement tous ses propos en anglais, chaque fois qu'il prend la parole, sous prétexte qu'il veut être compris par l'ensemble de la population. Nous sommes au Québec et les délibérations au conseil de ville DOIVENT se dérouler en français», avait-elle publié mardi sur sa page Facebook.
Caroline St-Hilaire a maintenu la même position jeudi.
«Je réitère que la Ville de Longueuil est, depuis toujours, une ville juridiquement francophone. Je souligne aussi que tous les citoyens de Longueuil sont servis équitablement et que la question de la langue n'a jamais été un enjeu», a-t-elle affirmé.


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