L'heure est grave, pas seulement au Québec.

Tribune libre

AnarchoPanda (un philosophe) dans une entrevue au journal Le Devoir ce matin, nourrit ma propre réflexion sur ce qui se passe au Québec certes, mais partout ailleurs dans le monde.
Cette crise qui se vit partout dans le monde je l'avais pressenti dès les lendemains de la chute du Mur de Berlin.
L'Occident ayant clamé son triomphalisme à la vue de la chute de l'empire soviétique, puis la proclamation du Nouvel Ordre Mondial de George Bush père, je savais dans mon for intérieur que dans vingt à vingt-cinq ans de cette époque, le triomphalisme du capitalisme néolibéral allait conduire le monde à sa perte et au chaos.
Exactement 23 ans après la chute du Mur de Berlin, non seulement mon intuition de 1989 s'est avérée fondée, mais je suis littéralement dépassé par l'ampleur du chaos universel causé par l'individualisme égocentrique de l'humain, et de son pendant économique et totalement abjecte du capitalisme néolibéral. Et si on ne trouve pas une façon, en tant que race humaine de détruire le capitalisme néolibéral, alors c'est l'humain qui sera détruit pas lui. L'heure est très grave, et l'heureuse prise de conscience des peuples qui se lèvent partout dans le monde me nourrit d'un peu d'espérance. Espérons que ce ne soit pas en vain.
Normand Perry,
Philosophe, communicateur,
animateur à Radio Ville-Marie.

Squared

Normand Perry126 articles

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On pourrait le décrire comme un grand passionné de communication, de philosophie, de politique, d'histoire, d'astronomie, de sciences, de marketing, de musique classique et d'opéra. Normand Perry mène une vie publique bien remplie, toujours avec des projets plein la tête et des rêves à réaliser.

Après avoir obtenu un premier diplôme universitaire en philosophie au milieu des années ’90, Normand Perry débute sa vie publique comme pamphlétaire, exprimant ses opinions librement, ces dernières étant publiées régulièrement dans les journaux régionaux, les quotidiens et divers sites Web.

Depuis avril 2004, il travaille chez [Soleil communication de marque->http://www.soleilcom.com/], agence de publicité montréalaise, où il est au développement des affaires, en veille stratégique et aux relations publiques.

Depuis juillet 2010, il s’est vu confié un projet radiophonique à [l’antenne de Radio Ville-Marie->http://www.radiovm.com/index.aspx] où il conçoit, réalise, anime et supervise le montage d’une émission portant sur l’orthodoxie chrétienne au Québec : [Voix Orthodoxes->http://www.voixorthodoxes.org/].

Sa plume va le conduire en politique active.

Après s’être fait connaître comme pamphlétaire à partir du début des années 2000 dans sa région du Suroît, il se fait remarquer, et on lui propose la présidence de circonscription au Parti Québecois dans Soulanges au début 2005. Suite à la démission inattendue de Bernard Landry en juin 2005 comme chef de cette formation politique, Normand Perry appuie d’emblée la candidature de Louis Bernard tout en s’opposant farouchement à l’élection d’André Boisclair. Lorsque ce dernier remporte la chefferie du PQ en novembre 2005, Normand Perry démissionne de sa présidence et quitte le PQ sur-le-champ.

A l’automne de la même année il se fait élire au conseil municipal à Les Coteaux dans la circonscription de Soulanges au Québec. Il se voit confier notamment les responsabilités du comité des loisirs, où conçoit et implante un programme de subvention à l’activité sportive pour les jeunes; il occupe la vice-présidence du HLM, il aussi responsable de la sécurité publique et participe activement à la fondation de la Régie inter municipale des Pompiers du Lac-St-François (fusion des services des incendies de Les Coteaux et St-Zotique).

Lors de la création du nouveau parti politique Québec solidaire en février 2006, il en devient membre et participe au congrès de fondation à Montréal. Il se porte candidat aux élections provinciales de mars 2007 pour cette formation politique dans la circonscription de Beauharnois.

Après ces quelques années en politique active, il poursuit son œuvre de réflexion pamphlétaire, notamment sur le [Blogue de Normand Perry->http://normandperry.blogspot.com/] tout comme sur Vigile et bien d’autres médias québécois





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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    26 mai 2012

    La situation actuelle me rappelle ce que j’avais lu de la plume de Guy Paiement il y a une vingtaine d’années alors qu’il était directeur de la revue "Relations".
    Faut croire que le monsieur Paiement était prophète.
    Il dénonçait le fait qu’au Québec, c’était dans les couches les plus défavorisées de la population qu’il y avait le plus de solitude et le moins d’enfants.
    Monsieur Paiement disait, selon son expression, que le Québec était cassé en deux.
    Et vingt ans plus tard, les sondages, comme celui récent de Léger Marketing, révèlent ce portrait du Québec cassé en deux de façon étonnante.
    Jean-Marc Léger y va de cette remarque en parlant de la loi 78 :
    "Le Québec est aussi divisé sur cette question en fonction de l’âge, des régions, de la langue et de la richesse des répondants. Si vous êtes âgés, anglophones, riches ou habitez dans la région de Québec, vous avez de fortes chances d’appuyer cette loi. À l’inverse, si vous êtes Montréalais, jeunes, francophones ou avez de plus faibles revenus, vous avez plus de chances de vous y opposer"
    http://www.journaldequebec.com/2012/05/21/la-loi-qui-divise
    Monsieur Paiement disait que le problème des classes favorisées était qu’elles ne voulaient pas admettre cette situation d’un Québec cassé en deux.
    Monsieur Paiement disait qu’il fallait que les citoyens des classes favorisées finissent pas se mettre dans la peau des plus défavorisés (comme les assistés sociaux à $575 par mois) pour que les choses changent.
    En 20 ans, ces classes favorisées semblent ne pas avoir été capables de faire cet exercice.
    Et monsieur Paiement concluait qu’il craignait qu’un jour il y ait des désordres sociaux à cause des inégalités.
    Car c’est tout de même assez grave de penser que dans une classe socio-économique précise, il y a plein de solitude et pas beaucoup d’enfants. Il avait raison de dire que ce n’était pas un problème mineur. Il s’agit en effet de vies brisées par milliers dans une société supposément civilisée.
    C’est plus grave que le fait qu’autrefois les gens avaient le droit de fumer dans les bars et dans les restaurants.
    La solution du regretté syndicaliste Michel Chartrand était ce qu’il appelait le revenu de citoyenneté universel.
    À la fin des années 1990, monsieur Chartrand croyait qu’on était à une année ou deux de l’instauration d’un tel revenu. Il aurait déjà, à cette époque, été plus que temps d’adopter une telle politique sociale.