L'organisme du 400e est soumis au Gouvernement du Canada au service de sa Majesté.
Pour être festives, les fêtes doivent faire participer le monde sur place et solliciter tous les Québécois et Québécoises à fêter ce qui fait d'eux ce qu'ils sont : des Québécois à part entière. Sortir de ce concept, de cette obligation, est-ce bien là s'assurer de la présence du peuple du Québec ?
Faire de ces fêtes la fêtes d'une certaine élite qui n'a aucune connotation avec notre réalité et éviter tout ce qui pourrait être trop envahissant pour faire éclater l'esprit français que estlà, permanent, sur notre territoire du Québec, voilà qui assure impérativement une fin de non recevoir de la part des Québécois et des Québécoises.
On peut mettre des sommes d'argent que l'on veut pour glorifier ce qui n'est pas de notre âme, de notre esprit de Québécois français, vous pouvez vous péter les bretelles d'attirer les meilleurs joueurs, les meilleures vedettes, les meilleures majestés, ces personnes ne feront pas lever le petit doigt de la beauté de participation festive qui est celle de notre âme collective des Québécois et des Québécoises. Si on ne se sent pas impliqué, dans notre essence propre et surtout pas reconnue comme tel dans ce qui est notre différence, de notre réalité, il est dores et déjà compris que les Québécois ne seront pas au rendez-vous de la célébration d'une réalité qui ne serait pas la nôtre.
On ne fêtera pas ce qui n'est pas NOUS. Notre NOUS est Québécois à 100%.
Fêter le Canada à Québec pour le 400e : c'est l'assurance du désastre appréhendé comme l'aurait compris, ces derniers jours, Madame la Mairesse dans un moment de lucidité.
Les Québécois et les Québécoises ne seront pas dupes des manipulations des bailleurs de fonds qui sont de l'extérieur de notre monde, de notre volonté, de notre différence. Asseoir les Fêtes du 400e sur des bases fédérales, du gouvernement qui n'est pas le nôtre, c'était automatiquement compris que ces fêtes n'étaient pas pour valoriser ce qui est de NOUS.
Il suffit de se rappeler 1984 pour imaginer ce que seront les résultats de la participation des Québécois.
Les responsables du 400e lancent des invitations à quelques grands de ce monde ? Ces grands prévus feraient-ils courir les foules de Québécois ? Il y aura beaucoup d'agitations, beaucoup de projets de réaliser et d'autres à venir. Ce ne sera pas NOS fêtes !
Merci à ses organisateurs d'outre tombes, d'outres frontières.
L'âme du Québécois ne sera pas au rendez-vous et voilà que des jeux et des lumières ne garantissent rien d'autres que beaucoup de mésaventures à l'horizon.
Je voudrais bien me tromper. Rien ne nous invite à glorifier les invités qui pourraient nous visiter et qui ne nous ressemblent pas ni ne nous rassemblent.
Dès le départ, votre organisme du 400e est à genoux devant ce qui fait notre réprobation collective en tant que Québécois et Québécoises.
Il faut lire ce qui suit pour s'en assurer.
"ACCORD DE CONTRIBUTION
ENTRE : SA MAJESTÉ LA REINE DU CHEF DU CANADA
représentée par le ministre du Patrimoine canadien (ci-après appelé "le ministre", et
incluant toute personne dûment autorisée à le représenter)
ET : LA SOCIÉTÉ DU 400e ANNIVERSAIRE DE QUÉBEC, organisme à but non lucratif
dûment constitué sous le régime de la Province du Québec, et dont le siége social
est situé à Québec, représenté par Pierre Boulanger, le président-directeur général,
ci-après appelé le "bénéficiaire".
ATTENDU QUE le ministre est responsable du Programme des Célébrations , commémorations et apprentissage, ci-après appelé le "programme";
ATTENDU QUE le bénéficiaire a présenté au ministre une demande de financement d'un projet intitulé Les fêtes du 400e anniversaire de Québec qui se qualifie pour une aide d'après le programme; et
ATTENDU QUE le Ministère s'est engagé à versé une contribution financière pour Les fêtes du 400e anniversaire de Québec.
ATTENDU QUE le bénéficiaire reconnaît que la présente contribution est conditionnelle à l'exécution des activités et à l'atteinte des résultats prévus à l'annexe A et que seules les dépenses admissibles décrites à l'annexe A sont sujettes à remboursement.
ATTENDU QUE le ministre souhaite apporter un soutien financier au projet.
PAR CONSÉQUENT, les parties conviennent de ce qui suit: "
(..)
Il faudrait relire le texte suivant pour se rendre compte combien nous sommes loin de faire valoir et de faire grandir le Québec d'aujourd'hui !
Québec était le centre névralgique d'un empire, la Nouvelle-France
Robert Bertrand, rédacteur,
Québec un Pays
cc.: Premier Ministre du Québec
L'erreur du 400e : le peuple absent ?
Fêter le Canada à Québec pour le 400e : c'est l'assurance du désastre appréhendé
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