L’autonomie de Force étudiante critique

Force étudiante critique n’a pas besoin d’un professeur pour développer sa pensée et ses discours, son organisation et ses actions

Crise sociale - printemps 2012 - comprendre la crise



J’ai été étonné de lire, dans un article paru dans Le Devoir (« Un gouvernement dépassé par les événements »), que « Force critique étudiante » [sic] est un « mouvement » plus radical que la CLASSE, « qui prend au mot les thèses de Francis Dupuis-Déri, professeur de sciences politiques à l’UQAM »… Mais c’est moi, ça !
Je sais bien sûr que Force étudiante critique existe depuis de longs mois, même si les médias publics et privés ne viennent que de découvrir son existence, de par son association présumée avec une action de perturbation du service de métro de Montréal. Je ne veux pas me dissocier de sa cause ni de ses analyses politiques. Mais je tiens à préciser que s’il y a une influence quelconque, elle s’exerce sans doute dans l’autre direction : c’est le mouvement étudiant qui m’inspire et que je trouve inspirant. […] Déjà dans mon cours Théories et pratiques de la démocratie, enseigné à l’automne 2010, j’avais distribué pour discussion et analyse des extraits du texte « Bases préliminaires pour une grève générale illimitée victorieuse », signé par Force étudiante critique, et qui traitait, entre autres choses, de démocratie directe. Force étudiante critique n’a pas besoin d’un professeur pour développer sa pensée et ses discours, son organisation et ses actions. […]


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