Jean Drapeau et Richard Bergeron!

Tribune libre 2009

[Le Devoir de l'Histoire: Élection municipale 2009: que ferait Jean Drapeau?->19663]
Je viens de lire l'article que M. Richard Bergeron consacre à M. Drapeau en se demandant comment il réagirait s'il redevenait maire de Montréal?
Avant d'essayer de répondre à cette question, il serait important d'ajouter quelques éléments sur M. Drapeau à ceux de l'auteur du texte sur ce «Grand maire» que fut Jean Drapeau. Ainsi, nous aurions aimé que M. Richard Bergeron nous dise que c'est sous la direction de M. Drapeau que fut construite la «Place des Arts»,que pour financer ses grands projets, ce maire de génie, ayant plus d'idées que nos présents politiciens et tous les prétendants à ce poste, n'avait pas attendu Québec, et encore moins Ottawa, pour doter Montréal d'un moyen de financement «original» en créant la taxe volontaire, une loterie «municipale» sans la nommer,puisque les puritains d'Ottawa ne voulaient pas créer la loterie que nous connaissons et les succès économiques que les gouvernements «fédéral» et «provinciaux» lui doivent,pour fiancer ses projets.
Ça aussi il fallait le dire! On doit reconnaître que sous M. Drapeau ,de scandales il n'y avait
point, et pourtant la ville fonctionnait.On doit reconnaître que ce maire «hors-série», savait s'entourer d'hommes forts au conseil municipal,même si d'aucuns l'accusent d'autoritarisme,pour ne pa dire plus. Nous n'avons qu'à penser à Pierre Desmarais, à Lucien Saulnier et à Yvon Lamarre,qui ont agi, comme président du comité exécutif de notre ville, pour comprendre que malgré tout ce que certains individus lui reprochent,il fut un maire plus «démocrate»,et surtout plus honnête que les hommes politiques qui lui ont succédé,qu'ils soient de Montréal, de Québec et d'Ottawa,comme le démontrent les nombreux scandales qui n'en finissent plus de salir nos institutions politiques et administratives de quelque niveau que ce soit.
Mais,que ferait Jean Drapeau s'il proposait sa candidature aux Montréalaises et aux Montrélais en novembre 2009? Il est certain qu'il voudrait doter notre ville d'une «administration honnête»,et s'entourer de
conseillers et de conseillères, qu'aucun individu ne pourrait soudoyer.Voilà ce que serait sa première préoccupation. Puis il voudrait doter Montréal d'un système de transport en commun qui répondrait aux impératifs «écologiques et économiques» de sa ville. Dans ce sens,il est certain qu'il voudrait privilégier un système de transport donnant une autonomie de mouvement répondant aux exigences d'une grande ville.
Il voudrait aussi aider au développement économique de sa ville et du Québec,sans aucun doute. Ainsi,il doterait Montréal d'un système d'autobus mus à l'électricité et construits à Montréal, ou à tout le moins, au Québec,un autobus répondant aux critères «écologie»,
«efficacité«,«autonomie dans ses mouvements»,afin de lui permettre de modifier son parcours dû a des incidents imprévus de tout genre, et «économique», en exigeant que ces «autobus» soient construits sur son territoire,ou à tout le moins sur celui du Québec.
Tel que nous le connaissions alors qu'il dirigeait Montréal d'une main «ferme», et plutôt démocratique,quoi qu'en pensent certaines personnes,il voudrait redonner aux «Professionnel-le-s» de Montréal, tout le prestige qu'ils et elles avaient lors de ses deux séjours à la mairie de sa ville,comme il aimait le dire, en leur permettant d'oeuvrer au développement de Montréal,dans tous les domaines où elle exerce sa souveraineté administrative.
Mais,au-dessus de tout,il voudrait redonner aux Montréalaises et aux Montréalais,la fierté d'habiter Montréal que le monde entier voudrait visiter,comme il le fit si bien, avec «l'Exposition mondiale de 1967» et les «Jeux
Olympiques» de 1976, comme le soulignait Richard Bergeron,
président d'un parti politique municipal souhaitant être élu lors de l'élection de novembre prochain. Je m'en voudrais de terminer ce propos,en oubliant que c'est sous l'administration de Jean Drapeau que Montréal a réussi à affirmer son espace Français,car,ne l'oublions pas,avant l'arrivée de ce grand maire, dès lors qu'il y avait un«membre Anglais » au «Conseil exécutif de note ville»,les membres de ce conseil devaient s'exprimer dans la langue de «Shakespear».
Comme M. Drapeau ne reviendra pas,Montréal doit trouver en son sein un candidat,ou une candidate,(Louise Harel par exemple) capable de répondre aux «exigences» définies par l'exemple de M.Drapeau,rien de moins, et rien de plus! Est-ce que cette personne existe? S'il fallait que Montréal soit démunie à ce point, ne pouvant trouver une personne pouvant répondre aux critères d'excellence définies par M. Drapeau,il nous faudrait songe à abandonner cette ville qui nous a
vu naître il y aura bientôt «76» ans.
Cette personne existe, nous en sommes certain.
Mais il est urgent de pouvoir l'identifier!On ne peut laisser l'avenir
«culturel» «social» et «économique» de Montréal entre les mains de la présente administration ou de ses actuels prétendants.
Jacques Bergeron
Ahuntsic,Montréal

Note: Noter ami Yvon Lamarre qui fut présiednt du comité exécutif de Montréal sous Jean Drapeau pourrait peut-être,avec une bonne équipe, songer à....?
Jacques Bergeron





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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    14 juin 2009

    Construire des lignes de tramway modernes coûtent beaucoup moins cher que de construire de nouvelles lignes de métro.
    J'habite Montréal-Nord depuis ma jeunesse.
    Et depuis ce temps que l'on nous promettait le métro.
    Promesse rangée avec celle sur l'abolition de la mesure temporaire de l'impôt sur le revenu pour les besoins de la guerre.
    Ligne blanche (Pie IX), prolongation de la ligne bleue jusqu'à Rivière-des-Praires, et bla bla bla.
    Je cherche à voir si les lignes de tramways qui desserviraient le nord-est ne pourraient pas converger pour s'engouffrer dans le tunnel de la ligne bleue et ressortir après Snowdon. Idem pour un réseau de tramway desservant Longueuil et aboutissant à Berri-UQAM par la ligne jaune.
    Aussi, l'axe Henri-Bourassa pourrait être desservie par une ligne de tramway, ce qui faciliterait les transports collectifs de banlieue à banlieue.
    Mais surtout, ne pas prolonger le métro à Laval. Le maire Vaillancourt parle de compléter la boucle orange avec un passage dans Saint-Laurent, secteur Bois-Franc. Laval devrait se mettre directement au tramway moderne. J'oserais rêver une voie réservée au tramway sur le pont de la 25, mais le dossier est précipité.

  • Jacques Bergeron Répondre

    11 mai 2009

    Des scandales il y a eus sous Drapeau, selon l'aimable personne qui a réagi à mon texte.Malheureusement,ce n'était pas l'affaire de M. Drapeau, mais celle de Robert Bourassa qui dirigeait le Québec lors de la construction du Stade Olympique.Ceci dit,, et contrairement à mon interlocuteur,à moins d'un malheur, je ne donnerai pas mon vote à Richard Bergeron,qui est prêt à dépendser des milliards «$» pour mettre sur pied des tramways à Montréal contre toute logique économique,et pas plus écologique que les Bus mus à l'électricité,et beaucoup moins autonomes dans leurs mouvements.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 mai 2009

    Des malversations, il y en a eu sous le règne de Drapeau.
    Du détournement de matériel destiné au Stade qui entrait et se faisait enregistrer sur le chantier pour ensuite sortir par une autre porte et aller livrer sur un autre chantier.
    J'ai ouï-dire que certaines rues du quartier en réfection furent bénéficiaires de bétonnières détournées.
    Les malversations dans le monde de la construction furent si nombreuses sous son règne. Mais, je ne pourrais lui attribuer tout le blâme.
    Vigilance doit rester le maître-mot.
    Malgré tout, je donne tout mon appui à Richard Bergeron.
    Son discour me rejoint particulièrement.
    Il n'est pas un politicien se cherchant une job de retraité et dépouillé de responsabilités. Il va lancer des projets structurants et non-festifs.