Je rêve

Tribune libre 2012


Je rêve au 5 septembre prochain. Je rêve de lire les résultats définitifs
dans les journaux. Je rêve de résultats aux belles symétries comme je les
aime.
Je rêve d'un PLQ et d'une CAQ se donnant réciproquement des claques et se
renvoyant dos à dos dans les poubelles de l'Histoire : PLQ => 30 sièges;
CAQ => 30 sièges
Je rêve d'un PQ minoritaire : PQ => 59 sièges : un gouvernement à négocier
Je rêve d'une balance du pouvoir partagée avec : ON =>3 sièges; et QS =>3
sièges.
Une grande bataille en perspective entre PLQ et CAQ : lequel formera
l'opposition officielle? Et lequel sera relégué au rang de troisième
opposition? Un gouvernement PQ, mais qui devra apprendre l'humilité et la
souplesse. Il lui faudra, pour obtenir une majorité, demander très
humblement l'appui, non pas de l'un ou de l'autre des deux partis
«indépendantistement» honnis. MAIS DES DEUX.
Ah! Quelle belle législature nous aurions!
Mais, ce n'est qu'un rêve!
Dommage!
Joseph Berbery
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


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7 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    17 août 2012

    Le PLQ perd des plumes; ça va se jouer entre les deux multimillionnaires Marois et Legault.
    Ça me fait penser à ce que disait il y a 500 ans le célèbre humaniste anglais Thomas More dans son ouvrage classique intitulé "L'Utopie":
    "Lorsque j’envisage et j’observe les républiques aujourd’hui les plus florissantes, je n’y vois, Dieu me pardonne ! qu’une certaine conspiration des riches faisant au mieux leurs affaires sous le nom et le titre fastueux de république. Les conjurés cherchent par toutes les ruses et par tous les moyens possibles à atteindre ce double but :
    Premièrement, s’assurer la possession certaine et indéfinie d’une fortune plus ou moins mal acquise ; secondement, abuser de la misère des pauvres, abuser de leurs personnes, et acheter au plus bas prix possible leur industrie et leurs labeurs.
    Et ces machinations décrétées par les riches au nom de l’État, et par conséquent au nom même des pauvres, sont devenues des lois."

  • Archives de Vigile Répondre

    17 août 2012

    Monsieur Berbery
    Le PQ, avec Jean-Marie Aussant ou Pierre Curzy comme chef, aurait déjà cette élection dans sa poche. Ce qui prouve que le choix de Marois par les bonzes de ce parti était planifié pour ne pas faire trop de vagues pour l'indépendance et pour continuer à maintenir le statu quo actuel. Il y a longtemps que je pense que ce parti est infiltré par des fédéralistes qui contrôlent son agenda.
    André Gignac 17/8/12

  • Archives de Vigile Répondre

    17 août 2012

    Si le PQ de Marois n'est pas plus haut dans les sondages, c'est que certains «nationalistes» mous genre Union nationale-Crédit social ont opté pour la CAQ; que les indépendantistes purs et durs à la Bourgault ont choisi Option nationale de l'excellent Aussant; que les nationalistes d'abord «de gauche» pour qui l'indépendance du Québec n'est pas réellement nécessaire sont du bord de David-Kadir. C'est ça le système électoral britannique, qui par ailleurs donne un avantage éhonté à la minorité anglo-allo, la minorité canadian résidant au Québec en d'autres termes. Si corrompu et si incompétent soit-il, Charest est pour l'heure bon deuxième dans les intentions de vote quand à peine 20% des Québécois pensent voter pour lui.

  • Laurent Desbois Répondre

    16 août 2012

    Le chiffre du jour: PQ 75 circonscriptions, LIB 30, CAQ 19, QS 1
    http://blogues.journaldemontreal.com/elections2012/actualites/le-chiffre-du-jour-75/
    C’est le nombre de circonscriptions que remporterait le Parti Québécois selon le dernier sondage Crop publié ce matin. Pour Jean Charest et son parti, on s’approche en territoires d’effondrement proche de de ce que le Parti Libéral du Canada a déjà connu au Québec (et au Canada en 2011).

  • Archives de Vigile Répondre

    16 août 2012

    Le gros obstacle du PQ c'est Pauline Marois. Ce n'est pas normal que le PQ ne soit pas plus haut que cela dans les sondages.
    Elle part et on brasse les cartes de nouveau avec un chef plus inspirant et surtout un leader plus estimé dans la population.
    Elle part et l'union des forces souverainistes redevient possible.
    Seul un gouvernement minoritaire peut conduire à ce scénario.
    Pierre Cloutier

  • Mario Boulet Répondre

    16 août 2012

    Pour ma part, je ne rêve pas d'un tel résultat car une élection hative devrait revenir très bientôt. Le Parti Québécois n'aurait pas pu faire la promotion de la souveraineté.
    Il y aurait un risque que le gouvernement subséquent soit Caquiste ou Libéral.
    Tout le processus de la souveraineté serait mis en veilleuse. Je ne suis pas un fervent admirateur de Québec Solidaire. Tant qu'à Option Nationale, il sera important comme parti politique dans 5 ans, peut-être 10 ans.
    Je ne comprends pas comment les militants d'Option Nationale peuvent penser que si le Parti Québécois devient minoritaire, de quelle façon ils pourront se faire une place au soleil ensuite. Vraiment, je ne comprends pas.
    Je compare cela au gars qui souhaite que les Canadiens de Montréal ne fasse pas les séries, mais que David Desharnais marquent 50 buts et fasse au moins 100 points lors de sa prochaine saison.
    Ma grand-mère disait toujours que l'on a beau se faire des scénarios qui n'arriveront jamais. Il faut faire attention. Depuis ce printemps, on a eu la crise étudiante qui a permis, même au Parti Québécois, de gagner des appuis dans la société. Aujourd'hui, ce sont les élections. Si dans 18 mois, on arrive à d'autres élections, où le mandat politique aura été terne, je ne suis pas sûr qu'Option Nationale comme 6e parti en importance au Québec aura la tribune tant convoité par Jean-Martin Aussant.
    Cela pourrait signifier la fin prématurée de ce jeune parti politique.
    Option Nationale grandira beaucoup plus rapidement dans un bassin de propos aux tendances souverainistes. Que les paroles soit pour (Parti Québécois, Option Nationale, Québec Solidaire) ou contre (Parti Libéral, Coalition Avenir Québec), il n'en demeure pas moins que Option Nationale pour s'immiscer dans ce type de discours et non celui des autonomistes ou fédéralistes. Il passera alors comme des dégénérés provenant des années '60 et '70.

  • Henri Marineau Répondre

    16 août 2012

    Votre "rêve" [qui représente selon moi "le moins pire scénario"] a des chances de se réaliser au rythme où vont les sondages!...
    Toutefois, l'avantage non-négligeable d'un tel "gouvernement à négocier", c'est qu'il devra établir des ententes avec les deux partis "indépendantistes honnis" et ça, ça pourrait favoriser quelques avancées vers l'indépendance en plus de permettre à ces partis d'acquérir un certain "poids politique"!