Hydro lorgne l’énergie solaire

La société d’État souhaite construire des toits photovoltaïques au Québec

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Quel est l'avantage concurrentiel du Québec dans cette technologie ? Est-ce encore un projet pour avantager les amis du pouvoir ?






DAVOS, Suisse | Hydro-Québec envisage de se lancer dans l’énergie solaire pour construire des toits photovoltaïques au Québec, révèle le PDG de la société d’État lors d’une entrevue avec le Journal.




«Si c’est rentable, Hydro-Québec pourrait considérer créer une business pour faire du solaire. Ça veut-tu dire qu’on veut réinventer la roue? Non. On pourrait faire l’acquisition d’une boîte qui en fait déjà ailleurs pour venir s’implanter au Québec. Ça peut aussi être un partenariat. Mais on est en train de s’interroger», affirme le grand patron d’Hydro-Québec, Éric Martel, lors d’un entretien en marge du forum économique de Davos, où il rencontrait des PDG du secteur de l’énergie.




Ce dernier souligne qu’il y a à peine un an et demi, plusieurs croyaient que ce type de technologie ne serait pas utile au Québec étant donné les bas coûts de l’électricité. «Ça se développe tellement vite que ça devient réaliste de l’envisager», soutient-il.




Les analystes de l’entreprise soutiennent que le modèle d’autoproduction, soit des demeures qui produisent autant d’énergie qu’elles n’en consomment, pourrait arriver au Québec d’ici 2025 et risque de changer la donne dans le secteur de l’énergie.




Expansion internationale











Éric Martel




Photo courtoisie


Éric Martel







Par ailleurs, M. Martel, à la tête d’Hydro-Québec depuis un an et demi continue de chercher des opportunités d’expansion à l’internationale.




Dans ce cas-ci, il veut s’en tenir aux forces d’Hydro-Québec. «On s’intéresse aux barrages aux lignes à haute tension», dit-il.




Son équipe de fusion et acquisition, qui n’existait pas il y a 12 mois, compte maintenant 25 employés. Mais pour l’instant, pas de chance, aucun achat n’a été fait. «On est prudent, on se méfie beaucoup des endroits où il peut y avoir de la corruption institutionnelle et on ne veut pas acheter de mauvais actifs», a-t-il dit.




Succès en chine




Autre bonne nouvelle pour M. Martel: les ventes du moteur TM4 en Chine ont littéralement explosé. La coentreprise sino-québécoise a vendu 5000 moteurs d’autobus en 2016, contre 800 en 2015. Elle détient maintenant 5 % de la part de marché des 100 000 autobus chinois mis sur les routes chaque année.




«On vise 15 %, nos ventes ont augmenté parce que notre moteur est très fiable», s’est réjoui l’ingénieur de formation.



 




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