9 événements qui ont marqué l’année

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Une année mouvementée au Québec





Beaucoup d’action à l’Assemblée nationale en 2016.


28 janvier - Remaniement majeur
















Photo d'archives Simon Clark





Philippe Couillard annonce un remaniement majeur pour changer l’image d’austérité de son gouvernement. Martin Coiteux passe à la Sécurité publique et aux Affaires municipales, Jacques Daoust, jugé inefficace, s’en va aux Transports et Dominique Anglade prend sa place à l’Économie. Sam Hamad devient président du Conseil du trésor. Pierre Moreau est nommé ministre de l’Éducation, mais ce sera de courte durée: il tombe gravement malade.


17 mars - Arrestation de Nathalie Normandeau le jour du budget
















Photo d'archives Simon Clark





L’UPAC frappe un grand coup et arrête l’ancienne vice-première ministre Nathalie Normandeau, qui est accusée de corruption, fraude envers le gouvernement et abus de confiance, le jour même du budget. Le ministre des Finances Carlos Leitao y annonçait un recul partiel sur la hausse des tarifs de garde.


2 avril - Sam Hamad quitte le Conseil des ministres
















Photo d'archives Simon Clark





À sa sortie des funérailles de Claire Kirkland-Casgrain, le premier ministre annonce que Sam Hamad quitte le Conseil des ministres, le temps que le Commissaire à l’éthique fasse enquête sur ses liens avec l’ex-ministre et ancien collecteur de fonds libéral Marc-Yvan Côté, qui faisait du lobbyisme illégal pour le compte de Premier Tech. En juin, le Commissaire à l’éthique a statué que Sam Hamad a été «plus qu’imprudent en contrevenant aux principes éthiques de base dans la gestion des fonds publics » et a «manqué aux valeurs de l’Assemblée nationale».


2 mai - Pierre Karl Péladeau s’en va
















Photo d'archives Ben Pelosse





«Aujourd’hui, je suis devant une absence d’alternative qui me force à faire un choix entre ma famille et mon projet politique»: un an après avoir pris la tête du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau quitte la vie politique. Sylvain Gaudreault devient chef par intérim du PQ.


8 juin - Crise au MTQ
















Photo d'archives Simon Clark





L’analyste Annie Trudel, embauchée par l’ancien ministre Robert Poëti pour faire la lumière sur des irrégularités au MTQ, témoigne en commission parlementaire et affirme qu’une équipe avait été formée au sein du ministère pour démolir son rapport. Elle a découvert, par exemple, l’usage du fractionnement de contrats qui étaient destinés à d’anciens employés du MTQ. Robert Poëti, après avoir perdu son siège, avait écrit sans succès à Jacques Daoust pour l’avertir de ses «préoccupations autant sur le plan éthique, administratif ou criminel». Au plus fort de cette crise, la sous-ministre Dominique Savoie est dégommée et le chef de cabinet de Jacques Daoust est limogé.


19 août - Jacques Daoust démissionne
















Photo d'archives Simon Clark





Déjà aux prises avec la crise des taxis et d’Uber, l’ancien ministre de l’Économie puis des Transports Jacques Daoust démissionne à la suite du scandale de la vente de Rona. M. Daoust maintient qu’il n’a pas menti quant à son rôle dans la vente des actions de l’entreprise détenues par Investissement Québec pour empêcher un achat hostile. Un rapport de la vérificatrice générale soutenait pourtant que M. Daoust et son chef de cabinet avaient été informés de cette vente et un échange courriel démontre que le chef de cabinet de M. Daoust avait autorisé la liquidation des actions.


Septembre - Saga Laurent Lessard
















Photo d'archives Simon Clark





Le nouveau ministre des Transports Laurent Lessard se retrouve dans l’eau chaude parce que son ami et employé de circonscription Yvon Nadeau est aussi lobbyiste pour des entreprises qui ont obtenu des subventions gouvernementales. M. Lessard et M. Nadeau ont toutefois été blanchis par le Commissaire à l’éthique, qui s’est pourtant questionné sur «les apparences» du cumul de fonctions d’Yvon Nadeau. En plus d’être conseiller politique, il était à la fois PDG de Pyrobiom Énergies, locateur de chalets pour un promoteur privé, puis momentanément directeur général d’Innoltek.


8 octobre - Lisée élu chef du PQ
















Photo d'archives Simon Clark





«Heille! Tu poses une question, écoutes la réponse. Plus la question est lourde, plus tu dois écouter la réponse», avait lancé Jean-François Lisée lors d’un débat avec Alexandre Cloutier. Contre toute attente, M. Lisée remporte la course à la direction du Parti québécois. Il est le seul candidat qui s’était engagé à ne pas tenir de référendum d’ici 2022.


Décembre - Crise en justice
















Photo d'archives Simon Clark





Le système de justice québécois s’est retrouvé en crise cet automne à cause des délais trop longs et de l’arrêt Jordan, qui fixe une limite de 18 à 30 mois entre l’arrestation d’une personne et le verdict. La ministre Stéphanie Vallée a dû annoncer des investissements de plus de 40 M$ par année après que le juge en chef de la Cour supérieure du Québec ait affirmé dans une entrevue au Journal que près 35 dossiers de meurtre risquaient d’avorter.




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