His master's voice

Surtout dans La Presse, The Gazette et les journaux torontois, on passe son temps sous diverses signatures, à accuser de tous les péchés du monde les Québécois

Tribune libre - 2007

Surtout dans La Presse, The Gazette et les journaux torontois, on passe son
temps, sous diverses signatures, à accuser de tous les péchés du monde les
Québécois qui rechignent aux accommodements religieux ou s'interrogent sur
la pertinence de la politique québécoise d'intégration des immigrants.
Nous voilà tribaux, claniques, xénophobes, voire racistes. Tout juste si
on n'a pas sorti des boules à mites les expressions "priest ridden
province", "frogs", "pea soup". Il paraîtrait même que nous nous vengeons
sur les nouveaux arrivants de nos faiblesses et de nos frustrations.
Avons-nous donc parqué dans des camps de concentration des milliers de
Canadiens d'origine italienne, allemande ou japonaise? Avons-nous exploité
des milliers de Chinois pour construire une ligne de chemin de fer dans
l'Ouest? Avons-nous assassiné quelques Pakistanais dans le métro de
Toronto? Avons-nous apposé à l'entrée d'une ville des Laurentides (en
français, par-dessus le marché) une affiche interdisant aux juifs d'y
pénétrer? Avons-nous, au pouvoir à Ottawa, fermé les portes du Canada aux
juifs qui fuyaient les persécutions nazies? Avons-nous, jusqu'après la
Deuxième Guerre mondiale, empêché hypocritement à tout juif l'accès aux
Bourses et à l'embauche dans les compagnies d'assurances anglaises et
canadians? Avons-nous tenté jusqu'à la dernière extrémité de fermer
l'hôpital de Montfort? Avons-nous promulgué le Règlement 17? Un chausson
aux pommes avec ça?
Que ce "Quebec bashing" provienne de journaux canadians ne constitue qu'un
épisode routinier de plus sans aucune importance; à la longue, on a la
couenne dure. Cependant, que des journaux censément québécois et de langue
française en rajoutent, par la plume de Québécois français, que même le
Premier ministre du Québec emboîte le pas à ces chacals fait vomir. Comme
le disait René Lévesque de tout Québécois se prêtant aux manigances
fédérales, du temps de Trudeau: «His master's voice».
Des premiers, on ne peut que constater qu'ils se dénoncent eux-mêmes par
leur bassesse, de sorte qu'ils se sentent plus faibles qu'ils le semblent.
Des seconds, on ne peut rien dire d'autre que ceci: sale oizo celui qui
salit son nid.

Raymond Poulin
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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    20 septembre 2007

    On pourrait ajouter le fait que le Canada fut un terreau pour l expension du KKK à l extérieur des Éats Unis. À un certain moment le KKK comptait plus de 40 000 membres réparti à travers ce plus beau meilleur pays du monde. (Google KKK in Canada). Leurs cibles: les juifs et les francophonnes.