Mon verre est petit
mais je bois dans mon verre.
John James Charest n’a pas voulu jouer aux quilles.
Mario Dumont a lancé sa boule sans réussir d’abat.
L’organisateur du PQ, Nicolas Girard, a joué aux poches,
dans une résidence pour personnes âgées.
Les Québécois ont plus de chance
de se faire tirer du lit
par un Témoin de Jéhovah
que par un politicien.
« On va voter Dumont
parce le PQ n’a jamais fait l’indépendance.
On va voter Dumont
parce que les vieux partis,
c’est du pareil au même.
Ils veulent juste le pouvoir.
On va voter Dumont pour envoyer
un message au PQ.
Nous ce qu’on veut,
c’est du changement. »
Au marché Jean-Talon
les commerçants expriment leur ras-le-bol.
Ils ne sont pas les seuls à réclamer du changement.
Ils ne sont pas les seuls à reluquer Dumont.
« Dumont n’a peut-être pas d’équipe
mais Boisclair, on n’en veut pas. »
Aux élections de 2003, les gens voulaient du changement.
Ils ont élu le gouvernement canadien de John James Charest.
Aux élections de 2006, les gens voulaient du changement.
Ils ont contribué à la victoire électorale de Stephen Harper.
Les péquistes voulaient du changement.
Ils ont couronné André Boisclair.
En 2007, mécontents, les électeurs réclament
du changement.
En politique, le changement peut durer quatre ans.
Quatre ans de régime fédéralisant, c’est long.
On l’a purgée, notre peine.
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