Le nombre de personnes atteintes d’obésité augmente

et les commerces suivent la tendance,

à moins que ce ne soit l’inverse.
Ainsi, en plus des supermarchés d’alimentation

où l’on trouve médicaments, livres, papeterie et vêtements

nous avons les supermarchés de médicaments

où il nous faut longer des kilomètres

de produits alimentaires, capillaires, hygiéniques,

scolaires, solaires, vestimentaires, nettoyants,

pour confier une ordonnance médicale

à un pharmacien qui ne nous connaît pas.
Le gigantisme triomphe

dans la rénovation, l’ameublement,

le livre, l’électroménager,

le jardinage, l’électronique

dans les formats.
Les petits commerces, bien souvent,

devant cette avalanche de villes-marchandes

n’ont d’autre choix que de déclarer forfaits.

En tenir un,

par les temps qui courent vite,

s’avère un pari risqué.

Les gens, semble-t-il, cherchent à effectuer

leurs achats, tous leurs achats

au même endroit.
Mais qui a dit que de prendre son temps

à se faire plaisir

était le perdre ?
Amoureux des livres,

Maryse Dubois et Roger Chénier

propriétaires de la librairie

L’Écume des Jours

située au 125, St-Viateur Ouest

dans le Mile-End

se demandent parfois si,

face aux géants des tiroirs-caisses

du livre-DVD-CD-papeterie-décoration,

ils ne devraient pas fermer boutique :

« Il s’avère de plus en plus difficile

d’attirer et de fidéliser la clientèle. »
L’Écume des Jours

mise sur une excellente sélection

d’ouvrages d’auteurs classiques et contemporains

pour adultes et enfants.

La librairie offre des activités littéraires

sur place de même qu’une carte-rabais

et les suggestions de libraires avisés.
Tout le monde peut vendre de tout.

Satisfaire est un art.
Confions nos goûts à nos artisans.