Il existe ce qu'on appelle des langues étrangères à haut risque de rémanence, c'est-à-dire des langues qui ne s'estompent pas naturellement lors du processus d'assimilation normale à un nouveau pays.
Lorsqu'une communauté donnée est en nombre limité, sa langue d'origine s'atténue graduellement et les enfants de la seconde génération ne la parle pratiquement plus. Par exemple, les enfants de la vague de Vietnamiens arrivés en masse au Québec à une certaine époque ont généralement une connaissance limitée voire nulle de cette langue.
Nul ne craint la propagation du polonais, du roumain, de l'arménien, du malais ou du mandingue. Ces langues s'effacent d'elles-même avec le temps, sans qu'on ait à prendre de mesures particulières.
Par contre, certaines langues continuent à être parlées de génération en génération et contribuent à l'échafaudage d'une société en marge, qui grossit en parallèle de la société majoritaire de souche, et qui représente par le fait même un danger pour la cohésion sociale et l'identité nationale.
Si on part du principe qu'une nation comme le Québec ne doit posséder et utiliser qu'une seule langue de convergence pour cimenter et faciliter les rapports entre citoyens, la croissance d'une autre langue qui ne sera jamais comprise de la majorité, par opposition à l'anglais que les gens comprennent, devient une menace grandissante à l'homogénéité désirable de toute société.
Petit à petit, ces langues en propagation font concurrence à la langue officielle, qui est reléguée à un rôle accessoire, un second choix qu'on ne préfère utiliser qu'en cas d'absolu nécessité. Cela crée une situation artificielle où une communauté préférera sa langue à la nôtre partout où il sera possible de le faire. Cela lui donne une raison de plus de pratiquer le délétère communautarisme, ce repli volontaire.
On n'a qu'à penser à la langue espagnole qui est la source de toutes sortes de problèmes aux États-Unis, créant des enclaves d'étrangers qui y vivent à l'ethnique. Cela devient même la langue du crime chez les migrants qui affluent illégalement pour prendre le maquis une fois infiltrés au pays et louvoyer dans les réseaux des zones grises.
C'est pour ces raisons qu'au Québec, il ne faut laisser aucune langue étrangère persister, prendre de l'ampleur et faire oeuvre de division, érigeant une barrière communautariste dont nous nous verrons alors exclus.
Une langue à haut risque de rémanence est une langue collante qui s'incruste et qui empêche l'adhésion totale à la langue du pays d'adoption. Il leur devient trop facile de continuer à baigner dans leur culture, leur petit monde fermé, leurs épiceries de produits importés, leurs cafés, leurs centres communautaires, leurs mosquées, leurs quartiers réservés. Dans un pays occidental, l'arabe demeurera toujours une langue de divergence, qui écarte et sépare.
Et c'est sans parler des pluies d'antennes paraboliques et internet qui leur fournissent bulletins de nouvelles, radio, télévision et divertissement en arabe du matin au soir. Cela s'appelle vivre comme ailleurs.
Pour l'instant, le problème le plus criant de rémanence de langue étrangère réside essentiellement dans l'arabe, la langue commune que parlent des gens en provenance de plusieurs pays qui s'établissent ici, et qui continuent de le parler quotidiennement entre eux, une aberration en soi en pays occidental et non musulman.
Cela engendre toutes sortes de problèmes additionnels tel que: comment arriver à monitorer efficacement les discours en arabe d'imams intégristes enflammés aux diatribes anti-occidentales qui pérorent dans les mosquées de Montréal? Cela complique le travail des autorités qui ont encore beaucoup à faire en ce domaine pour surveiller les excès de langage provocateur et gérer les dérives à répétition qui antagonisent.
Mais comment peut-on enrayer la propagation des langues à haut risque de rémanence?
La solution est simple: contingenter le nombre de locuteurs d'une langue maternelle étrangère rémanente pour faire en sorte qu'il ne dépasse jamais 1% de la population totale. Une fois ce point atteint, ce type d'immigration problématique doit être éliminé, ne pouvant correspondre à notre objectif d'intégration complète et adaptative.
Il est normal pour notre nation de vouloir protéger tous les aspects de la vie au Québec: démocratie, égalité homme-femme, neutralité de l'état, identité collective, culture prévalente d'ici, valeurs partagées, et j'en passe. Cela inclut il va sans dire la protection de la langue française de l'accroissement d'autres langues qui l'amoindriront et empiéteront sur le territoire qui doit lui appartenir exclusivement.
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