Des jeunes péquistes défient Lisée sur la défense du français

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Et ils font bien !

(QUÉBEC) L'exécutif du Comité national des jeunes du Parti québécois (CNJPQ) et cinq associations-jeunesse régionales défient la position du chef Jean-François Lisée sur la défense du français.

Les jeunes péquistes se réunissent en congrès à Victoriaville à compter d'aujourd'hui, et plusieurs organisations régionales en profiteront pour contester le recul du nouveau chef sur l'application de la loi 101 dans les cégeps.

« Il y a des jeunes qui ne sont pas d'accord, a affirmé la présidente des jeunes péquistes, Ariane Cayer. Il y a des jeunes pour qui ce serait important d'appliquer la loi 101 au cégep. »

Elle n'a pas souhaité dévoiler sa propre opinion sur la question afin de ne pas teinter les débats du week-end.

L'exécutif national, dont elle fait partie, a néanmoins appuyé l'un des projets de résolution, présenté par les associations de Montréal-Centre et de la Capitale-Nationale. Le texte appelle le gouvernement à « étendre l'application de la Charte de la loi française au collégial ».

Trois autres associations régionales - Montréal-Ville-Marie, Montérégie et Mauricie - ont présenté des initiatives du même ordre, mais libellées différemment.

Si l'une de ces propositions est adoptée en fin de semaine, le CNJPQ s'opposera au programme de M. Lisée en matière de langue à l'occasion du congrès qui doit avoir lieu cet automne.

Lors du Conseil national qui s'est tenue le mois dernier, M. Lisée a appelé le PQ à faire preuve d'une « audace nouvelle » en choisissant des combats plus consensuels pour défendre le français.

En plus du repositionnement sur la loi 101 dans les cégeps, M. Lisée souhaite que le parti renonce à retirer le statut de municipalités bilingues à celles qui ne comptent pas suffisamment d'anglophones.

Ces prises de position lui ont valu des critiques au Conseil national du mois dernier. Le militant du club politique SPQ libre, Marc Laviolette, a prédit un débat musclé sur la question d'ici au congrès de l'automne.

Le congrès du CNJPQ sera le « premier test » de ce changement de cap, estime Ariane Cayer.

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