Demande de confirmation de nationalité française

Réponse au commentaire de Denis Julien (cf. TL « Dis-moi qui tu fréquentes et... »

Tribune libre 2009




En effet, il est consternant et inquiétant de constater que les immigrants français, puisque dans ce cas, il s'agit bien d'immigrants et non de colons, venus ici après le Traité de Paris de 1763 aient droit, eux, de recouvrer leur nationalité française. Il faudrait demander à la diplomatie française présente à Ottawa, à Québec et à Montréal de vous fournir des explications sérieuses. Quant à nous, nous n'en avons pas reçues, sauf les propos d'un quelconque attaché politique dont je n'ai pas retenu le nom, du consulat de France à Montréal via The Gazette. Ce consulat a préféré s'adresser à The Gazette...!!! et nous a ignorés. Nous avons compris qu'on nous considérait tels des culs-terreux et des gueux.

Dans le mémoire qui accompagnait ma demande de confirmation de nationalité française et qui avait été soumise dans le but d'obtenir justice pour les fondateurs de ce pays qu'est le Canada, nous alléguions que notre nationalité française était inaliénable et imprescriptible, en raison d'un vice de forme, si vous voulez. En effet, le Roi a cédé la population, tel du bétail, aux autorités britanniques, sans consulter la population ou encore les États généraux comme cele se faisait à l'époque (cf.mémoire sur [www.voxlatina.com->www.voxlatina.com] ).

Les temps ne changent pas beaucoup. En 1763, la France a préféré les îles sucrières aux quelques arpents de neige du Canada; aujourd'hui, le Président insulte les Québécois, afin de faire plaisir aux Anglos du ROC. Et cette fois-ci, il s'agirait de pétrole et sans doute d'autres richesses naturelles tels le gaz, le radium. Comme vous voyez rien ne change.

En tout état de cause, j'ai toujours la conviction profonde que nous avons droit de recouvrer notre nationalité française. Ainsi, nous aurions une double nationalité, tels les immigrants qui en ont parfois deux ou trois. Après tout, ne sommes-nous pas à l'ère de la mondialisation? Ne sommes-nous pas à l'aube d'une nouvelle civilisation? Sortons de la prison dans laquelle les différents pouvoirs et les financiers nous ont enfermés, et encore aujourd'hui.

Pour répondre à votre autre question au sujet de l'immigration française après 1763, je vous transmets une lettre adressée aux membres du Collectif Nationalité française, le 27 juillet dernier. À sa lecture, vous pourrez mieux saisir tous les enjeux de notre demande. Beaucoup de Québécois sont descendants de ces Français qui nous sont arrivés via Londres et New Amsterdam... sous l'égide de la bonne Angleterre. Ces derniers ont reçu le 18 juin dernier, la bénédiction des autorités françaises...!!! Diviser pour régner, croirait-on.

Marie Mance Vallée

Collectif Nationalité française

N.B. À ce jour du 14 février 2009, nous sommes toujours en attente de la décision de la ministre de la Justice et Garde des Sceaux, madame Rachida Dati.

* * *

Le 27 juillet 2008



Aux membres du Collectif Nationalité française

Et à ses supporteurs



Objet : Recherches généalogiques

Article 21-14 et Directive du 18 juin des autorités consulaires



Madame,

Monsieur,


À la suite de l'avis juridique du 16 juin dernier émis par Me Christian Néron, avocat et historien des institutions, du complément d'informations du 14 juillet, de même que de la directive du 18 juin publiée par les autorités consulaires françaises au Québec, nous savons maintenant que beaucoup de Québécois ont droit à la « réintégration dans la nationalité française » en vertu de l'article 21-14 du Code civil français. Vous avez ces documents en main, sinon me les demander. Il se pourrait que les personnes nouvellement inscrites n'aient pas toutes reçu les documents fondateurs de notre action.


1. Les militaires, miliciens, recrues et autres personnels qui accompagnaient le général Montcalm

Afin de vous faciliter la tâche, j'ai fait quelques recherches aux Archives nationales du Québec dans le but de retrouver une liste exhaustive des militaires et autres personnes débarqués en Nouvelle-France avec le général Montcalm du régiment de La Sarre, particulièrement la compagnie du Royal-Roussillon et la compagnie Franche de la Marine. Ces renseignents ne se retrouvaient pas aux Archives nationales, sauf de manière éparse, m'a-t-on dit. Cependant, les préposés m'ont plutôt dirigée vers la Société Généalogique Canadienne-Française (SGCF). * J'ai donc communiqué avec eux et ils m'ont informée qu'une recherche intitulée « Projet Montcalm » ** est en cour et que les résultats ne seront connus qu'en septembre 2009.

Cependant, j'ai communiqué, à la demande de Me Néron, avec M. Marcel Fournier, directeur du Projet Montcalm qui m'a confirmé ce qui précède. Il nous assure qu'à ce jour, environ 578 militaires sur 8000 ont été répertoriés. Nous devrons donc attendre 2009 pour connaître les noms des militaires qui ont fait souche ici.

Je joins aussi en bas de page, des adresses électroniques où j'ai pu retrouver des noms de militaires. *** Et n'hésitez pas à me faire connaître d'autres sites, s'il y a lieu, afin que nos membres puissent en profiter.

Voilà pour les militaires.


2. Les descendants de Français arrivés après le Traité de Paris de 1763.

En ce qui concerne les immigrants français arrivés entre 1765 et 1865, soit après le Traité de Paris (cf. directive du 18 juin des autorités consulaires françaises), M. Marcel Fournier a publié en 1995, aux éditions Septentrion, les résultats d'une recherche rigoureuse. Vous pouvez consulter ou emprunter ce livre à la bibliothèque ou encore le commander en librairie.

Les Français au Québec 1765-1865. Un mouvement migratoire méconnu
Marcel Fournier

Éditions Septentrion, 1995

Et pour les années suivantes, c'est aux Archives nationales du Québec et à l'État civil du Québec que vous retrouverez vos ancêtres.

Voilà pour les descendants de Français arrivés après le Traité de Paris.


3. Quant aux descendants des pionniers et fondateurs de la Nouvelle-France, ceux débarqués avant le Traité de Paris de 1763, dont je suis, nous attendons toujours la décision de la ministre de la Justice et Garde des Sceaux, madame Rachida Dati.


4. Nouvelles : Depuis le 26 juin dernier, un nouvel ambassadeur français a été nommé à Ottawa. Il s'agit de M. François Delattre. Et M. le consul de Montréal, Gérard Serre, a été remplacé par M. Pierre Robion, ex-secrétaire général de l'Association des Français de l'étranger.


5. Autre nouvelle : Nous apprenions cette semaine, dans les journaux et lors d'une entrevue de Simon Durivage de la SRC avec M. François Lubrina, que les Français de l'étranger pourront élire des députés à l'Assemblée nationale française.


6. Je reçois de temps en temps des demandes de descendants de Français qui habitent les États-Unis ( Orégon, New York, Afrique du Sud, Nouvelle-Angleterre, etc. ). C'est dire que notre dossier, bien que peu connu, en intéresse plus d'un. Également, j'ai un cas d'un Québécois originaire de Wallonie ( aujourd'hui en Belgique ) qui se dit d'origine française.


Bon travail de recherche, s'il y a lieu, et nous travaillons sur une procédure de « réintégration dans la nationalité française » pour les personnes visées par l'article 21-14. En nous basant sur ma propre demande, nous ferons en sorte de vous éviter des étapes administratives qui, parfois, peuvent être longues.


Courage et ténacité!


Marie Mance Vallée
Collectif Nationalité française



*
http://www.sgcf.com/

**
http://www.sgcf.com/comm-montcalm-2007-11.php

***
http://www.banq.qc.ca/portal/dt/a_propos_banq/renseignements_generaux/centres_archives/centres_archives.jsp

http://www.colba.net/~vallee/RoyalRoussillonLaSarre.html

http://www.navy.forces.gc.ca/navres/cfm-band/cfm-band_f.asp

http://www.colba.net/~vallee/recrues.html

http://www.histori.ca/prodev/article.do?id=15333



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6 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    15 février 2009

    Bonjour Madame Vallée,
    Je pense au contraire d'un des commentateurs qui m'ont précédé que c'est une excellente idée de demander la confirmation de votre citoyenneté française que j’estime que vous possédez déjà au plan historique. Je vous donne ici plusieurs raisons.
    1) Les racines génétiques et culturelles d'une majorité de Québécois sont françaises. Prouver sa citoyenneté française pour ces personnes n'est donc pas un problème, il suffit de sortir les documents généalogiques ou notariés appropriés.
    2) J’ai moi-même procuré cette citoyenneté à mon épouse québécoise et ses cinq enfants issus d’un premier mariage. Il va de soi que c’est un jeu d’enfant pour eux de rentrer en France maintenant. Tous jeunes adultes, trois de ces enfants ont eu l’occasion de travailler en France et d‘apprécier un cadre de vie totalement différent. L’un d’entre eux est en train de créer sa compagnie dans un domaine tout à fait avant-gardiste qui fait mentir ceux d’ici qui ont une vision négative de la France (la Vieille Europe …), le design industriel. Il y a du travail en France, malgré la morosité ambiante, et il y a une base économique autrement plus forte et imposante qu’ici au Québec ou même au Canada, si dépendant des Etats-Unis (80% des exportations canadiennes) actuellement en très difficile situation économique. Je connais également un Québécois, fils d’amis à nous qui réussit très bien dans le secteur informatique à Paris, il a déjà dit à ses parents qu’il ne rentrerait pas au Québec.
    3) La citoyenneté française signifie l’obtention ipso facto de la citoyenneté européenne. Cette dernière n’existe pas encore formellement parlant, disons qu’elle est officieuse. Votre passeport français est tout de même marqué de cette double appartenance. Sur la couverture, vous pouvez au milieu voir le sceau de la République française, en bas en demi-cercle est inscrit « République française » et en haut en demi-cercle est inscrit « Union européenne ».
    4) Cette double appartenance est d’importance majeure car, même si la citoyenneté européenne n’existe pas encore (elle existe en projet, mais des aspects techniques sont encore à préciser), les Accords de Schengen signés par la France et une quinzaine d’autres Etats membres de l’UE accordent aux citoyens des pays signataires la TOTALE liberté de déplacement, d’installation, de commerce, d’études, etc. aux citoyens de ces pays. Il faut que vous sachiez qu’actuellement la « zone Schengen » représente un ensemble humain d’environ 400 millions d’habitants, avec un pouvoir d’achat identique à celui des citoyens américains ou canadiens, un niveau de vie identique, et des perspectives économiques, politiques et culturelles autres que celle par exemple des Etats-Unis, sans même parler du Canada.
    5) Enfin, nous nous préparons à entrer dans la décennie 2010, elle ne sera pas facile. Les Etats-Unis sont appelés à se réformer en profondeur. La relation traditionnelle Canada-USA va évoluer, on ne sait comment. Je ne vois pas l’ALENA évoluer de façon majeure (j’enseigne un séminaire sur l’ALENA au niveau universitaire et connaît bien cette question). Je vois beaucoup plus de perspectives d’avenir avec l’Europe de l’Ouest qu’avec les Etats-Unis.
    6) Dernier argument, mais il n’est pas brillant, j’en conviens. La France actuellement, sous l'effet de politiques menées par divers gouvernements socialistes qui voulaient se constituer une clientèle à bon marché, a ouvert ses portes à des millions de gens qui se précipitent en France en raison du niveau de vie élevé auquel ils n’auront jamais accès dans leur pays d'origine. On a ainsi modifié les conditions d’accès à la citoyenneté, passant du principe du « jus filii » au « jus soli ». Cela veut dire que l’on devenait traditionnellement Français par filiation (ce qui est franchement logique et respectueux de l’Histoire avec un grand H), mais maintenant on le devient par simple présence sur le sol français. En d’autres termes, n’importe qui, et j’ai bien « n’importe qui » peut devenir Français du fait de sa présence sur le sol français. Evidemment, il y a des conditions à respecter tout de même, car sinon je vais me faire attaquer avec ce que j’affirme ici. Mais ce que je veux souligner et qui est inattaquable, est qu’il n’est pas nécessaire de démontrer un « amour de la France » pour devenir Français maintenant (alors qu’avec le « jus filii » on supposait au minimum un respect dû à l’origine familiale). Il ne m’appartient pas de juger cette « évolution » mais je suis sûr que tout le monde comprend ce à quoi je fais allusion ici.
    7) J’estime donc qu’il est absolument légitime, et MORAL, que les Québécois, les Canadiens français hors Québec, les Franco-Américains des Etats-Unis et tous les francophones dispersés sur la planète (Mexique, Afrique du sud, etc ») qui ont perdu leur citoyenneté aux hasard des vicissitudes de l’Histoire (avec un grand H) puissent retrouver leur citoyenneté d‘origine s’ils en font la demande et s’ils peuvent le prouver. Et la France grande et généreuse a le devoir MORAL de les accueillir comme elle accueille actuellement des foules d’autres personnes (pas toujours francophones ou d’origine française !) qui ont cru dans son message universaliste à d’autres moments de l’Histoire.
    Madame Vallée, si je peux vous aider, vous et votre Collectif, en quoi que ce soit, contactez-moi, sinon, bonne chance, et tous mes voeux sincèrement vous accompagnent.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 février 2009

    J'ai omis de signaler que cette demande de confirmation de nationalité française s'adresse à « ceux qui le désirent ». C'est un choix personnel. Il ne s'agit pas de forcer tous les Québécois de souche française à recouvrer leur nationalité française. Beaucoup y voient des avantages identitaires, surtout chez les personnes plus âgées, et d'autres, des avantages économiques et professionnels dans un monde en plein bouleversement.
    Le dossier même s'il est juridique devient rapidement politique. C'est ce qui a justifié notre choix : les politiciens passent et les lois demeurent.
    Les enjeux sont importants pour le gouvernement fédéral qui y voit sans doute une entorse à l'unité canadienne, son Grand Projet. Pour le Québec, le tam-tam m'indique que certains souverainistes y verraient, comme vous l'évoquez, une perte de supporteurs à la cause souverainiste. Vous voyez là que se profile tout de suite les luttes souverainistes-fédéralistes. Les citoyens du Québec ne pourraient-ils pas penser par eux-mêmes de temps en temps sans se retrouver sous la coupe de quelqu'idéologie.
    Je n'ai pas été étonnée de constater que les élites souverainistes qui ont si peu défendu notre identité, notre langue, notre Histoire et notre culture ces dernières décennies, y voient de l'ombrage sur leur cause qui m'apparaît beaucoup plus sociale et multiculturelle que souverainiste. Faut-il mettre tous ses oeufs dans le même panier comme nous le faisons depuis au moins 40 ans, depuis la révolution tranquille? Y aura-t-il un jour indépendance? Restera-t-il assez de descendants des fondateurs? Il est vrai que cette idée d'indépendance a bifurqué depuis des décennies au profit d'une nation civique multiculturelle plutôt centrée sur le social.
    La rue française au Québec me dit aussi que des dizaines de Québécois obtiennent à tous les mois leur nationalité française. J'ai été assez surprise. Encore pis, certains Québécois qui ont des filiations britanniques obtiendraient, eux aussi, leur passeport britannique. Comme quoi, il est important de s'occuper de ses affaires et que les Québécois ne se retrouvent pas isoler...
    Beaucoup d'arguments comme les vôtres m'ont été soumis depuis deux ans : « du maudit au Français » jusqu'à dernièrement « le maudit Président », et j'en passe.
    En tout état de cause, il s'agit d'un choix personnel et individuel. Et je ne crois pas que des millions de Québécois se précipiteront aux consulats de Montréal et de Québec pour faire leur demande dans le cas où le gouvernement français prendrait une décision favorable aux prisonniers du Traité de Paris de 1763, devenus prisonniers d'une certaine idéologie québécoise.
    Nous voulons la liberté et l'indépendance, ne faudrait-il pas que nous la retrouvions aussi dans les choix que nous faisons, d'autant plus qu'ils sont personnels.
    Marie Mance Vallée

  • Archives de Vigile Répondre

    15 février 2009

    Bravo et merci Madame pour vos efforts qui me permettront de posséder ce dont on m'a dépossédé depuis le traité de Paris. À ceux qui peuvent croire que ce ne serait pas une bonne idée de «réclamer» la citoyenneté qu'on nous a volée, je dis,: ne serait-ce que «pour pouvoir évoluer professionnellement» en Europe ce serait déjà une bonne idée. Si en plus, cette citoyenneté pouvait nous aider à voyager en Europe et dans le monde avec un «Passe-port» autre que celui du Canada,en attendant celui du Québec, ce serait encore une excellente idée.Pour moi et celles et ceux qui me suivent, je vous dis merci Madame Vallée.Mon ancêtre est arrivé en Canada, pays de Nouvele-France, en 1653! Jacques Bergeron, Ahuntsic Montréal

  • Archives de Vigile Répondre

    14 février 2009

    Je ne crois pas que ce ne soit une bonne idée que demander la citoyenneté française. Rappelez-vous, vers 1690, les canadiens se détachaient déjà de la france et de ses institutions, puis s'affirmait avec leur identité nationale, le canada de la nouvelle-france, donc le québec d'aujourd'hui. Nous québécois et fiers, avons nos traditions, notre vision du travail et de la famille, notre philosophie de vie (une sorte de mélange entre mentalité catholique, amérindienne autre que iroquoise, aussi un peu irlandaise).
    Par ces demandes, vous affaiblissez selon moi, en tout respect, le droit à l'autodétermination du québec. Si l'on s'affranchit un jour, nous serons indépendant de tout autre pays, incluant la France (jamais à 100% faut le dire, aucun pays n'est totalement indépendant).
    Je ne voudrais pas voir la France exercer un quelconque contrôle sur des citoyens du Québec (même des criminels québécois pour crimes commis en france, nous devrions nous en charger). D'ailleurs, l'échange des travailleurs français et québécois est injuste, j'espère en parler dans un article.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 février 2009

    En effet, madame Dati est en disgrâce et devra se réfugier sous d'autres cieux politiques.
    Il y aura bien un autre ministre de la Justice et Garde des Sceaux qui, nous l'espérons, retrouvera notre dossier sans doute égaré par inadvertance!!! Une chose est certaine, les consulats de Montréal et de Québec, et sans doute aussi l'ambassade d'Ottaoua, ont notre dossier entre les mains, à moins qu'ils s'y soient brûlés.
    Nous avons déposé notre Appel en mai dernier (bientôt 12 mois) et les administrations gouvernementales sont si lentes, surtout quand il s'agit de dossiers litigieux, genre patates chaudes. Ils montent et descendent les étages; on se les refile d'un département à un autre et, entre temps, chacun le fait mariner sur son propre bureau. Histoire de ne pas se compromettre. J'ai été fonctionnaire et je ne crois pas me tromper dans ma description.
    La liberté de religion si cher aux Canadiens ( Charte des droits et libertés...) vous autorise à vous recommander à qui vous voulez et pourquoi pas à saint Nicolas. N'était-il pas évêque? Qui sait peut-être deviendra-t-il pape...et se mettra-t-il à faire des miracles.
    Cher Gilles, je vais bientôt communiquer avec les membres du Collectif. Soyez patient! Et priez fort!
    Marie Mance V

  • Archives de Vigile Répondre

    14 février 2009

    Rachida Dati est en disgrâce... Reste à imaginer la place qu'occupe notre dossier dans l'ordre des priorités du Garde des Sceaux.
    On va où Marie Mance? À Notre-Dame-du-Cap ou à Sainte Anne de Beaupré?