Construire le Québec

Billet de Caroline


« D'une élection à l'autre,

relève Michel David

dans l’édition du [26 février du journal Le Devoir->4729],

le problème du PQ demeure le même.

Comment éviter de démobiliser les souverainistes

sans effaroucher ceux qui ne vivent pas

dans l'attente du Grand Soir ? »
Or, la question devrait être :

D’une élection à l’autre

comment mobiliser les indépendantistes ?
Ce désir de ne pas effaroucher ceux

qui ne vivent pas dans l’attente du Grand Soir

de la Révolution sociale

finit par effaroucher tout le monde et par

rendre l’option plus populaire

que le parti.
Pour mobiliser

le PQ doit redevenir le parti

de l’indépendance nationale

et non pas

le parti du référendum ou

de la consultation populaire.

Il doit faire en sorte

d’amener la population du Québec à croire

en un véritable mouvement de libération

et en la fondation d’un nouveau pays.

Il doit prendre des engagements

qui reflètent l’expression d’un combat

pour son identité

telle l’annulation de la vente du mont Orford

mais aussi l’annulation du projet de construction du CUSM

l’annulation du changement de nom de l’aéroport de Montréal

l’annulation des cours d’anglais aux enfants de six ans

la création d’une équipe de hockey

le renforcement de la loi 101

l’abolition du poste de lieutenant gouverneur

la nationalisation de l’éolienne, de l’eau

la mise en place dune armée, d’ambassades, etc.
C’est en s’adressant à ceux qui vivent

dans l’attente du Grand Soir

que le Grand Soir arrivera.

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Caroline Moreno476 articles

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Château de banlieue

Mieux vaut en rire que d'en pleurer !


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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    26 février 2007

    C'est pourtant pas compliqué.
    On a qu'à voir Dumont faire de semblables promesses de gestes d'autonomies pour voir son pourcentage monter.
    On dirait que Boisclair ne crois pas au fond nationaliste des Québécois.