Aide sociale et CPE, une solution...

Comment économiser 1 milliard de $....

Tribune libre

Non, non continuez à lire pour comprendre comment le propos justifie le titre....
Les contrats informatiques de gré à gré accordés généreusement par les gouvernements du Québec, PLQ et PQ sont dans le même bateau sont un scandale, à de multiple titres;
Nous encourageons l'installation, l'utilisation, la propagation de solutions propriétaires, chères, souvent peu ou pas performantes quand elles ne sont carrément pas inutiles.
Nous sommes à la merci des « partenaires » du Québec qui ne sont que des officines des entités canadiennes dont les sièges sociaux sont tous à Toronto ou à la rigueur à Ottawa.
Nous laissons ce que je nomme les « trois sœurs », soit les firmes CGI, LGS et DMR être juges et partis, conseillant le gouvernement, fournissant du personnel, recommandant des solutions, toujours les mêmes, au détriment de l'intérêt général.
Qui sont les trois soeurs (qui rafflent 80 % de tous les appels d'offres...) ?
-* LGS qui a gardé le nom de ses fondateurs appartient à IBM.
-* DMR appartient a Fujitsu
-* CGI reste la seule firme indépendante. Elle vient de procéder au rachet de Logica au Royaume-Uni avec l'aide de la Caisse de Dépôt ( 1 milliard de $ ).
Les « 3 sœurs » mais d'autres aussi ont également organisés à leur avantage, un système de tourniquet;
-* Qui consiste à récupérer le personnel du gouvernement du Québec, les transformer en consultants indépendants, qui n'ont d'indépendants que le nom, car ils signent des contrats avec les « 3 sœurs »
-* Ré-facturer ce personnel 2 à 3 fois le salaire payé par le gouvernement du Québec.
-* Le même système de pillage existe également à Hydro-Québec.
Ces choix technologiques sont à l'image du peu d'imagination et de prise de risque de la fonction publique québécoise et des prestataires de service, censés proposer, au gouvernement, une liste d'alternatives, gérer au mieux les deniers publics.

Nous sommes en plus totalement dépendant des choix technologiques, effectués par ces firmes, choix et solutions qui ne correspondent pas toujours à la direction que nous devrions peut-être prendre.
Que dit le sinistre (ministre) de service notre ami Stéphane Bédard...
« Nous n’allons pas pouvoir y mettre fin d’un coup », a admis lundi Stéphane Bédard, également président du Conseil du trésor, en marge d’une annonce sur les mesures prises par son gouvernement pour stimuler l’industrie du logiciel libre au Québec. Et pourquoi donc ne commencons-nous pas immédiatement ?
Ce décret « va être reconduit, mais on regarde, en ce moment, comment le baliser ».
M. Bédard a toutefois assuré en entrevue au Devoir ne pas vouloir porter atteinte au logiciel libre, dont l’usage se répand un peu partout sur la planète en raison des économies de fonds publics qu’il permet de générer.

Il indique même vouloir créer à l’avenir un environnement propice à sa prolifération. « Il faut amorcer un changement de paradigme, un changement de culture, a-t-il indiqué. Je suis convaincu que le logiciel libre peut être payant pour le Québec et je vais pousser très fort là dessus. »
C'est vraiment se foutre de la gueule du monde, c'est peut-être acceptable pour un journaliste un peu mal informé, mais sûrement pas si on regarde la situation actuelle;
-* Avec-vous un téléphone utilisant Android?
-* Avez-vous une liseuse électronique Kindle ou Kobo ou une autre?
-* Utilisez-vous Google pour faire des recherches sur Internet?
-* Utilisez-vous Firefox ou Google Chrome en lieu et place du calamiteux logiciel de Microsoft, Internet Explorer?
-* Utilisez vous Thunderbird pour votre courrier électronique en lieu et place des calamiteux logiciels Windows Mail ou Outlook Express de Microsoft ?
-* Utlisez-vous Open Office au lieu de dépenser 300 $ de plus pour acquérir les logiciels Office équivalent de Microsoft ?
-* Avez-vous à la maison un routeur avec ou sans possibilités de sans-fil (Wi-Fi) ?
-* Avez-vous une télévision à écran plat? (je n'ai pas de télévision...).
-* Commandez-vous des livres, des disques sur Amazon?
-* Utilisez-vous Ebay pour vendre les cochonneries dont vous ne savez plus quoi faire?
Si vous avez répondu oui a une ou plusieurs de ces questions vous êtes un utilisateur, probablement satisfait, dans 99.99 % de ce qui est mis à votre disposition, et sans le savoir tout ceci fonctionne avec du logiciel libre !!!
Sans ce mouvement nous serions tous actuellement des zombis de Microsoft et Bill Gates aurait une fortune de 150 milliards de $ (il pèse actuellement 50 milliards...).

Google, Amazon, Ebay ont des écosystèmes informatiques qui utilisent uniquement des solutions de type logiciel ouvert.
Plus de 80 % des sites web utilisent des technologies de type logiciel libre, Vigile en fait partie.
J'étais à une conférence, il y a quelque temps, ou les gens de Google présentait leur architecture qui comprend l'utilisation de probablement 4 millions (4.000.000!!! ) de serveurs informatiques répartis dans des endroits tenus secrets. C'est ce qui vous permet d'utiliser Google Maps, le courrier électronique, Google Docs, etc...
Pourquoi ce qui est bon, fonctionne, à grande échelle ailleurs n'est pas bon pour le Québec ?
-* Je reprendrais ce que j'ai entendu avant dans ma carrière – Ce n'est pas en choisissant IBM que l'on peut se faire licencier – résumons, l'habitude crasse, peu de goût pour l'innovation, la perception d'un risque, qui n'existe plus depuis longtemps, la sainte trouille du changement.
-* Les relations « privilégiés » qu'entretiennent « les trois sœurs », mais pas seulement eux, il faudrait ajouter les firmes Oracle, Cisco, les fournisseurs de réseau Bell ou Télus, etc, avec le gouvernement, les soit disantes création d'emplois, qui ne sont souvent que des transfert d'emplois, le contenu québécois qui n'existe pas, etc...
-* Le personnel politique, les ministres, qui sont ignorants en terme de technologie, dans leur majorité, lire leur CV permet de comprendre que la plus grande partie d'entre eux ont fait carrière, parfois toute leur vie, dans des organisations gouvernementales ou para-gouvernementales, peu ou pas de scientifiques, peu ou pas d'ingénieurs...
Comment dépenser 1.4 milliards de $ pour une problème qui n'existe pas ?
La dernière aventure, conversion des postes de travail du gouvernement, utilisant Windows-XP, est à elle seule un scandale sans nom.
Le gouvernement du Québec s'apprête à dépenser 1.4 milliards de $ ( 1.400.000.000 $) pour remplacer un système, sous le prétexte fallacieux que Microsoft ne supporte pas celui-ci à dater du mois d'Avril 2014.
Le gouvernement met donc en route, un projet totalement inutile. La fin du support de Microsoft ne veut pas dire que dès le mois d'Avril 2014 tout cesse de fonctionner, bien au contraire.

Ce que ce projet nécessite;
-* Le changement totalement inutile du parc informatique (stations de travail) car la version de Windows qui devra-être installée ne peut fonctionner sur les machines actuelles dont le cycle de vie est loin d'être épuisé...Ici il faut noter qu'une approche Linux en lieu et en place de Windows permettrait de garder les postes de travail existants...
-* En comptant environ 2000 $ pour chacun des quelque 700 000 postes de travail de l'État, il pourrait en coûter au bas mot 1,4 milliard $ à Québec pour passer à Windows 7 et à Office 2010. Selon un document du gouvernement obtenu l'an dernier par le quotidien La Presse, 10 pour cent de la somme ira au matériel, 19 pour cent à Microsoft pour les licences et 71 pour cent au soutien technique et à la formation.
-* Remarquons que 71% des coûts soit la somme de presque 1 milliard de $ sont consacrés au support, sommes qui vont venir engraisser les prestataires de service..
-* Cette opération ne sera pas terminée pour Avril 2014 de toute façon, l'ampleur du projet ne le permet pas, donc le soit-disant risque évoqué par le ministre sera là...risque inexistant de toute façon...
-* La solution choisie (imposée plutôt) par le gouvernement est commercialisée depuis 2007 par Microsoft et ne permet pas de résoudre les problèmes bien connus de l'architecture Windows (virus, malware, etc...).
Le gouvernement va donc mettre en place un projet qui nous condamne a être à la merci de firmes qui envisagent le Québec, seulement comme un marché de l'est du Canada. Il ne se fait aucun développement, nous ne créons aucune expertise significative, etc..
L'approche logiciel libre, à vaste échelle a t-elle été tenté ailleurs ?

Parfaitement en fait.
http://linuxfr.org/news/la-plus-grosse-migration-openofficeorg-au-monde-400-000-postes
Sous ce lien vous pourrez découvrir que le gouvernement français a procédé à la conversion de 400.000 postes de travail, que je sache, le pays n'a pas arrêté de fonctionner...
L'armée française et la gendarmerie utilisent uniquement Linux...
etc...il y de nombreux exemples un peu partout...
Le gouvernement ne prend même pas l'approche ad minima qui consiste a changer les logiciels de Microsoft tels que Office par une version logiciel libre qui sont totalement compatibles, avec des formats de documents, exploitables sous d'autres plate formes (approche imposée par la Communauté Économique Européenne).
http://www.openoffice.org/fr/about-information.html
Et pour conclure la lamentable tirade du ministre.....
« Dans l'espoir de mieux faire passer la pilule, le président du Conseil du trésor, Stéphane Bédard, s'engagera à mettre sur pied un «centre d'expertise» regroupant une vingtaine de personnes afin de sensibiliser les hauts fonctionnaires aux avantages du logiciel libre, , la sainte trouille...., a appris La Presse Canadienne. Le ministre annoncera également des «projets pilotes» où l'on favorisera le logiciel libre »
Pour terminer par une note assassine ,les économies réalisées avec une approche différente, qui ne présente aucun risque permettrait facilement
-* De continuer a payer les 159 $ mensuels que l'on veut supprimer à certains bénéficiaires de l'aide sociale
-* Pourrait éviter d'étrangler les CPE avec des coupures de 56 millions....
Mais nous ne parlons pas ici, des mêmes bénéficiaires!!!


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5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    23 mars 2013

    Pour être informaticien de profession moi-même, à la "retraite forcée" mais quand même, je me dois de vous féliciter pour la justesse de votre analyse de la situation concernant l'usage des technologies de l'information au sein de l'appareil d'état, tant du point de vue du type de licenses des logiciels que de l'influence indue des "3 soeurs" sur les choix technologiques du gouvernement.
    J'aimerais ajouter à cette analyse quelques remarques tirées de mes observations "sur le terrain" du temps que j'étais encore actif professionnellement dans le domaine de l'informatique, ce qui remonte au milieu des années 90 jusqu'au premières années du nouveau millénaire. C'est durant cette période que s'est produit, à mon avis, d'importantes mutations dans le domaine de "l'industrie" informatique au Québec. Pour avoir fait partie d'un transfert de personnel entre Bell/Bell Sygma et CGI lors d'une transaction majeure entre les deux groupes dans laquelle CGI héritait du contrat informatique de l'ensemble du groupe Bell, à la fin des années 90, je peux vous confirmer que les problématiques que vous soulevez concernant la fonction publique sont également présentes dans le secteur privé. Bien entendu, puisqu'il s'agit d'une entreprise privée, le "scandale" est moins choquant du point de vue du contribuable puisqu'il ne s'agit pas directement de son argent, mais il n'en demeure pas moins que la problématique demeure la même et est symptomatique de transformations majeures qui sont survenues dans cette industrie durant cette période, symptômes qui se sont généralisés et propagés jusqu'au secteur public tel que vous le rapportez dans votre article.
    L'un des aspects majeurs de ces transformation sur lequel vous n'avez pas fait mention concerne la baisse drastique des exigences académiques requises pour travailler dans ce domaine : alors que dans les années 90 il était encore bien vu de posséder un baccalauréat universitaire, en quelques années la tendance s'est renversée pour établir une "norme" qui se satisfait dorénavant d'une simple Attestation d'Études Collégiales et d'une panoplie de certifications privées qui ne certifient rien d'autre que le fait que vous avez payé pour obtenir la certification. S'ensuit une baisse drastique des compétences générales de la main d'oeuvre informatique, ce qui est rentable du point de vue de l'entrepreneur informatique puisque ce bassin de moindre compétences est générateur de problèmes, problèmes qui nécessitent obligatoirement qu'on y consacre des ressources afin d'y pallier, et ainsi nous avons donc un système de valorisation de l'incompétence puisque celle-ci est génératrice d'ouvrage, et donc de contrats. Dans ce contexte, c'est le "client" (que celui-ci soit Bell Canada ou le Gouvernement du Québec) qui assume les frais supplémentaires associées à la perte de productivité d'un service de moindre qualité que ce qui existait auparavant, tandis que du point de vue du fournisseur de service cette perte de productivité est génératrice de revenus, et donc de profits.
    Il est clair que dans ce contexte, un informaticien trop performant, qui règle les problèmes une fois pour toutes et qui peut par la suite se consacrer à une autre tâche plus productive, est moins payant qu'un technicien qui apportera des solutions temporaires qui se devront d'être ré-appliquées à répétition, engendrant ainsi à chaque opération de support de précieuses heures facturables au client, et ce malgré une qualité de service déficiente. Sans oublier le fait, bien entendu, que le technicien avec un AEC coûte moins cher à rémunérer qu'un bachelier ou même un technicien possédant un véritable diplôme collégial, et nous somme en mesure de nous rendre compte à quel point l'industrie informatique s'est pervertie au Québec sous l'impulsion des pressions financières et économiques.
    Heureusement que des codeurs et des programmeurs consacrent bénévolement de leur temps dans des projets de Code Libre, sinon nous serions encore dans une sorte d'age de pierre de l'informatique. Je dirais que nous sommes maintenant en quelque sorte à l'age de fer de cette industrie, vivement les Lumières au plus vite!

  • Alain Maronani Répondre

    22 mars 2013

    @Francis Dery
    "Un autre problème qui pourrait surgir est que la plupart des données sont enregistrées dans un format propriétaire.
    Si Microsoft décidait de faire payer des royalties pour l’usage des formats Word dans les communications gouvernementales, il faudrait alors procéder à la conversion des fichiers d’archives dans un format libre ou payer"
    Il existe des solutions pour faire ceci, en masse, et c'est bien moins cher que de continuer avec la solution actuelle...
    Votre remarque, très juste, sur les brevets (excessifs) qui pourraient être pris par Microsoft ou par les autres, un réel danger, a été bien vu par l'Europe qui interdit les formats propriétaires...au grand dam de nos "partenaires"...
    Ce qui est plus grave dans le cas du Quebec c'est que non seulement Microsoft fournit les postes de travail mais aussi TOUT l'ecosystème qui va avec (serveurs de données, serveurs de courriers, serveur web, etc...)...
    J'aimerais bien mettre mon nez dans le projet du dossier médical informatisé...dossier dans lequel le gouvernement a déjà englouti 300 millions de $...sans résultats tangibles...

  • Marcel Haché Répondre

    22 mars 2013

    « Le personnel politique, les ministres, qui sont ignorants en terme de technologie, dans leur majorité, lire leur CV.. » A.Maronani
    Hélas, c’est aussi le cas, après que l’achat fut décidé puis imposé à la fonction publique, c’est aussi le cas de bien des hauts-fonctionnaires des ministères, tout autant inaptes et analphabètes que les premiers quand il s’agit des modifications nécessaires à effectuer sur les programmes en réseau. Et là aussi, comme ailleurs…il y a ce qui s’apparente à des extras coûteux.
    À un vampirisme financier s’ajoute une tyrannie des smarts de « l’informatique » auprès du personnel des ministères, et dont les premiers bénéficiaires ne sont pas précisément les prestataires de l’Aide Sociale. Vous avez parfaitement raison.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mars 2013

    Je rejoins m. Maronani dans son plaidoyer pour le logiciel libre. Après tout, Cuba s'est mis à Linux plutôt que d'utiliser des versions piratés de Microsoft ou IBM.
    Nul fonctionnaire n'irait réinventer la roue. Pour réinventer les infrastructures, cela prend des pionniers. Or, la Fonction Publique, c'est d'abord un monde de protocoles et de routines, mais pas d'initiatives personnelles. Les gestionnaires peuvent se faire inviter gratuitement à des séminaires d'information sponsorisés par les grosses entreprises et ils se font flatter et reçoivent des offres d'emplois. Le gestionnaire croit pouvoir approfondir son expertise, mais il se fait exploiter comme une interface protocolaire entre l'État et la Corporation.
    La surfacturation en est un produit naturel puisque les gestionnaires ont des allégeances "troublées".
    Le Tourniquet est une technique d'arrimage vue comme du marketing. Mais ce ne sont pas que les firmes d'informatique qui font la pratique du tourniquet.
    Le plus gros cas connu est celui de Power Corporation qui recycle les politiciens québécois et canadiens ou leur rejetons comme Paul Martin Jr ou Daniel Johnson.Les Vigiliens peuvent facilement chercher les cas des politiciens.
    Moins connu fut au niveau de la Société Immobilière du Québec. Une petite clique de gestionnaires pratiquaient des contrats de travaux bidons avec certaines entreprises pour facturer le gouvernement. La fraude tournait autour de $250000. Après une purge, le gestionnaire d'immeuble fut remplacé. J'ai appris que son remplaçant provenait de la firme Av-Tech. Or la firme pu acquérir les contrats de plusieurs immeubles. Le nouveau gestionnaire faisait la pluie et le beau temps. Il fut néanmoins purgé.
    La pratique d'arrimage se fait aussi entre entreprises. Ce qui peut se faire appeler un maillage peut être un parasitisme qui siphonne la valeur d'une entreprise.
    En retournant au sujet de l'informatique, s'il n'y avait pas les projets de mises à jour des infrastructures d'informatique ou de communications, les équipes gouvernementales de la Direction de l'Informatique seraient très désœuvrées.
    Un autre problème qui pourrait surgir est que la plupart des données sont enregistrées dans un format propriétaire.
    Si Microsoft décidait de faire payer des royalties pour l'usage des formats Word dans les communications gouvernementales, il faudrait alors procéder à la conversion des fichiers d'archives dans un format libre ou payer.
    Bill Gates fut l'un des premiers avocats du copyright pour les logiciels. Un droit de propriété immatérielle qui découle du travail de création. Pourtant, il ne s'était pas gêné pour piquer dans le génie des autres, que ce soit Apple, OS/2 ou encore des applications de tiers qui fut intégrés à MS Windows ou MS Word. Souvent, le génie peut venir de petits créateurs, mais ils n'ont pas les reins solides devant les avocats de Microsoft. Alors, ils se plient et acceptent les conditions de Microsoft pour obtenir une compensation quelconque. Ce qui me rappelle Cinar dans un autre domaine.
    Jadis les magasins d'informatique nous vendaient des machines préchargés (nécessaire pour la démonstration d'un bon fonctionnement) en nous avertissant que nous étions responsable d'effacer le disque dur et d'acheter le système d'exploitation compatible de notre choix pour le charger et le reconfigurer. Bien peu de personnes s'en souciaient. Par la suite, Microsoft s'est entendu avec les fabricants pour une licence selon le volume de production. Donc pour chaque nouvelle machine, le prix du système d'exploitation de Microsoft est inclus. Il faut vraiment être décidé de passer à Linux ou autre si on veut changer le système d'exploitation.
    Un autre prix fort à payer est pour l'interopérabilité si nous gérons un réseau hétéroclite. Habituellement, les compagnies de services informatiques proposent des solutions fondées sur un seul fournisseur par simplicité. Le revers est de nous verrouiller avec ce seul fournisseur.

  • Martin Perron Répondre

    21 mars 2013

    Je suis tout à fait d'accord avec vous M. Maronani et bravo pour votre présentation 2.0! On rage devant les décisions gouvernementales. On ne sort pas de la matrice, c'est toujours la même pensée qui domine en utilisant sans vergogne l'argent du travailleur esclave qu'on taxe et qu'on endette. Il n'y aucune créativité, aucune vision, aucune recherche d'une autre façon de vivre et de faire les choses. M. Bédard, Mme Maltais et Mme Marois, vous retardez gravement, vos décisions ne sont pas en accord avec ce que la population est en droit d'attendre d'un gouvernement post-crise bancaire et financière.