Gaz de schiste

Comble de l'écoeurement!

Se faire traiter comme des arriérés mentaux

Gaz de schiste

J'aimerais seulement commenter rapidement la nouvelle "La majorité des puits inspectés ont des fuites" (1)
Alors, souvenez-vous lorsque le gouvernement Charest disait que l'État ne connaissait rien à l'exploration du gaz de schiste et qu'il faut laisser l'industrie s'occuper de cette ressource.
L'État québécois n'a peut-être pas toutes les ressources, pour le moment, mais pourquoi alors c'est le ministère de l'Environnement du Québec et le ministère des Ressources naturelles du Québec qui ont découvert que 19 des 31 puits d'exploration avaient des fuites?
Si l'industrie du gaz s'y connait tant que ça, pourquoi ne les avait-elle pas découvertes ces fuites? Il me semble qu'avant d'être vue comme étant capable d'explorer et d'exploiter, l'industrie du gaz devrait commencer par être en mesure de faire des puits d'exploration étanche. Surtout, être en mesure de détecter les fuites.
Imaginez, ces entreprises sont supposées être en mesure de s'occuper de l'exploitation, mais elles ne sont même pas en mesure de faire l'exploration comme il le faut.
C'est André Caillé, Jean Charest et les autres ministres minables et menteurs qui répètent que l'industrie sait ce qu'elle fait.
Si l'industrie était sérieuse, elle aurait découvert les fuites voilà déjà longtemps et elle les aurait colmatées.
Cette industrie savait que la population et la BAPE les avaient à l'œil, donc logiquement elle doit bien avoir tout fait pour s'assurer à ce qu'il n'y ait pas de fuite, non?
En ce sens, il est évident qu'elle n'avait pas trouvé les fuites. Si l'industrie savait ce qu'elle faisait, le ministère de l'Environnement et celui des Ressources naturelles du Québec n'auraient pas trouvé des fuites sur 19 des 31 puits.
Ça m'écœure de voir que le gouvernement Charest traite toutes les Québécoises et tous les Québécois comme s'ils étaient des enfants arriérés mentaux.
Ce qui me porte à dire qu'il y a maintenant plus que les arriérés mentaux à se prononcer en défaveur d'un moratoire sur l'exploration, mais aussi sur l'exploitation du gaz de schiste.
(1) http://www.radio-canada.ca/nouvelles/environnement/2011/01/05/001-schiste-bape-gaz.shtml#commentaires
Écœurés? http://ecoeurement.com/


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8 commentaires

  • Lise Pelletier Répondre

    8 janvier 2011

    @Mona Simard
    D'accord sur votre point concernant la fuite dans les médias, je trouve bizarre que le ministère dirigé par la
    Normandeau ait coulé cette information.
    Tout ce qui semble ètre une bonne nouvelle (voir mauvaise) pour informer le public dans ce gouvernement est suspect.
    Ils savent bien que les gens sont préoccupés par l'environnement et aussi par les redevances ridicules qu'ils ont négociées avec les Junex et autres.
    Alors ils essaient de dévier l'opinion publique vers un des aspects seulement, soit l'environnement.
    On sait aussi que la pénurie des denrées alimentaires sera avec l'eau, les prochaines batailles mondiales pour s'approprier ces deux choses essentielles à la vie.
    Ce sera donc une pierre deux coups en contaminant notre eau et détruisant nos territoires agricoles.
    Quel sale gouvernement que ce PLQ et Charest.
    MANIFESTATION 12 FÉVRIER 2011 FACE À L'ASSEMBLÉE NATIONALE
    DE MIDI À 15 HEURES.
    SOYONS LÀ EN GRAND NOMBRE POUR DIRE NON À CE GOUVERNEMENT ET DÉMETTRE JJ CHAREST
    Lise Pelletier

  • Archives de Vigile Répondre

    7 janvier 2011

    J'ai bien observé les manoeuvres de Charest et de Normandeau dans les dossiers énergétiques en général, ceux de l'éolien, du nucléaire et de Rabaska notamment. Leurs faiseurs d'images et d'opinions font tout ce qu'ils peuvent pour éviter un débat économique et ils y sont parvenus jusqu'à présent en canalisant l'intérêt vers l'environnement. Et pendant ce temps-là, Hydro Québec est transformée en vache à lait pour des intérêts éttrangers au nez et à la barbe des Québécois, qui paient leur électricité toujours plus cher et qui sont encore taxés tous azimuts.
    Le modèle de «communication» de Charest et cie est particulièrement identifiable dans le mandat du Bape sur les gaz de schiste: pas d'examen économique, l'environnemebnt seul!
    Je me demande si la «trouvaille» des fuites par le MRNF tout dévoué à Normandeau ne tombe pas à point pour recentrer le débat sur les problèmes environnementaux quand les Québécois commencent à se rendre compte qu'ils se font passer un sapin économique.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 janvier 2011

    gaz land sous titré en français , DIFFUSEZ EN MASSE SVP!!!
    http://noxmail.us/Syl20Jonathan/?p=14616

  • Archives de Vigile Répondre

    6 janvier 2011

    Tout comme pour la compagnie Shell, pour laquelle le gouvernement ne veut pas se mêler, car le pétrole ce n'est pas son "département", et dont tous les experts prévoyaient une hausse de prix engendrée par la rareté. Et bien l'essence a bien monté de 10 à 20 cents depuis cette fermeture et sur cela, silence radio de tous...
    Le lien commun, c'est un gouvernement qui gère comme si on était un "Trans-Canada Shoe"

  • Archives de Vigile Répondre

    6 janvier 2011

    Des barbares albertains avec la complicité du mercenaire Charest et ses amis débarquent au Québec et saccagent une partie de la plaine du Saint-Laurent dont les terres agricoles ont toujours été reconnues des plus productives.
    Que restera-t-il de l'agriculture au Québec lorsque les barbares partiront. Que de la désolation !
    On voudrait nous priver de ces terres nourricières qu'on ne ferait pas autrement...!!!???

  • François A. Lachapelle Répondre

    6 janvier 2011

    Le titre "comble de l'écoeurement" choisi par Sylvain Racine n'est pas exagéré. Dans le dossier des gaz de schiste contenus dans le shale de l'Utica, formation rocheuse située sous des territoires fortement développés et occupés par des québécois depuis plusieurs siècles sur la rive Sud du fleuve Saint-Laurent, les compagnies gazières en rajoutent constamment.
    Les gestionnaires de ces compagnies ne semblent pas entendre les cris que leur lancent les citoyens du Québec. Ces prospecteurs miniers et leurs actionnaires sont sourds dans leurs bulles en pensant au vrai champagne et caviar qui les attendent lorsqu'ils toucheront le pactole. Il y a mauvaise foi de leur part, comme une cécité appelée "dollars".
    Je prends pour preuve le mémoire que l'Association pétrolière et gazière du Québec (APGQ) a déposé devant le BAPE et daté du 11 novembre 2010. Après une lecture de ces 83 pages, j'ai cherché à lire de vrais chiffres de création d'emplois et de retombées économiques au Québec. Depuis 2008, il est écrit que 27 puits ont été forés. (p.9/83) Pourquoi les gazières concernées ne sortent pas leurs chiffres de création d'emplois pour des résidents du Québec, pas pour des albertains importés, et les retombées économiques en taxes et impôts payés au gouvernement du Québec.
    Sous la rubrique"Avantages économiques pour le Québec", on reste vague avec les emplois créés et les retombées économiques qui restent au Québec. Au lieu de sortir les vrais chiffres depuis 2008, presque 3 années complètes, on fait appel à une étude de l'entreprise SECOR qui fait des "p r o j e c t i o n s" à l'aide de statistiques venant des États-Unis. Encore des promesses! On est tanné des promesses des gazières.
    Le style adopté par l'APGQ dans son mémoire est flagorneur, hypocrite: c'est un déluge de mots dans un désert de pensée franche. Il faut exiger immédiatement un MORATOIRE complet pour 3 ans.

  • Svetli Dubeau Répondre

    6 janvier 2011

    Pour moi le comble de l'écoeurement c'est quand tu apprends par la voie des journaux et médias télévisés que la municipalité dans laquelle tu pensais vivre n'était pas du tout transparente à l'égard des pourparlers avec l'industrie des gaz de schiste sur le mandat des infrastructures d'assainissement des eaux publics.
    Ainsi, quand on apprend que la ville de Trois-Rivières inc. traite les "eaux de fracturation" depuis 3 ans et ce, à l'insu de la population et des instances de santé publique et d'une partie du comité exécutif, il y a de quoi s'inquiéter sur le mandat que sont supposé défendre les élus municipaux.
    Selon les dires du maire élitiste Lévesque, qui règne en vrai dictateur politique, ce ne sont pas les "procédurites" qui vont empêcher le développement et l'expansionnisme à tout va sur le territoire de la municipalité, car si le conseil des 7 pourfend les visées phantasmagoriques du pseudo-maire de faire de Trois-Rivières la capitale du bonheur marchand, on ne doit pas y voir pour autant une mauvaise gestion du territoire et des fonds publics que sur le mécontentement populaire.
    Grand bien lui en fasse sur son capital de sympathie, mais quand je vais assister au séance du conseil municipal en qualité de citoyen et de témoin, je me demande si le "mécontentement populaire" n'est pas qu'une affabulation auditive sortie tout droit du cerveau (gauche?) de M. Lévesque, pour se donner bonne conscience et se laver les mains à l'encontre des mille et unes interrogations des citoyens et du conseil des 7 sur le principe de saine gestion des dépenses et des recettes.
    Je veux bien croire que l'impôt foncier est le bas de laine pour une municipalité qui mise sur le développement à tout prix de son territoire pour récolter les sommes nécessaires à la réformation de l'opinion populiste, que ce soit pour la création de la Corporation de l'Amphithéâtre, de l'aéroport international, du Projet Trois-Rivières sur Saint-Laurent, du Complexe Hôtelier sur Des Forges, et finalement de l'agrandissement de la station d'épuration des eaux municipales (pour accueillir les eaux de fracturation), mais quand la santé de la population est ventilé sur le dos de le rentabilité des services rendus à une industrie malhonnête qui fait fi du bien commun, on est en droit d'exiger de sérieuses garanties.
    Comment ne pas constater le désarroi de la population face à une classe politique malpropre intellectuellement et moralement sans avoir le sentiment de trahison qui accompagne le dégoût de l'opportunisme corporatiste ?
    Je plaint ceux et celles qui sont désillusionnés par les affronts démocratiques des élus qui s'approprient tous les pouvoirs et sapent les efforts de rétablissement de la société.
    Je plaide pour que des gens se lèvent et osent s'indigner et s'insurger à l'égard de ceux qui détruisent le tissu social, pour redonner ses lettres de noblesse à l'exercice des fonctions publiques, et permettre de retrouver confiance en nos instances représentatives sans avoir le doute à l'esprit. Je plaide pour un engagement citoyen dans toutes les sphères politiques et sociales pour reprendre en main notre avenir collectif et se donner les moyens de réaliser nos rêves qui portent sur nous les espoirs de demain.
    Cessons donc de jeter le blâme sur les médias, qui ne font que reproduire nos réflexes et habitudes de désenchantement et de résignation, et osons défendre nos droits les plus légitimes et fondamentaux qui donnent une dimension renouvelée et inaltérable de ce que nous pouvons créer ensemble dans la concertation, l'organisation et la communication altruiste.
    Je souhaite à tous une année active remplie de rencontres et d'engagements sociaux pour ne plus se sentir coupables de notre inaction, d'atteindre l'expression ultime qui est celle d'êtres mis en relation pour la cause du bien commun qui nous protège contre les tyrans.
    M. Lévesque le trône sur lequel vous croyez être assis n'est rien de moins qu'une impression plutocratique, le pouvoir n'est pas aliénable, car le peuple n'est pas enchaîné, la liberté d'expression vainc toujours sur les mensonges et l'imposture.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 janvier 2011

    L'industrie a toujours su que ces puits continueraient d'émettre du gaz méthane à très fort effet de serre pendant et après l'exploration-exploitation. Ils ont même l'impudence de décrire cela comme étant un processus naturel qui aurait lieu de toute façon...!!! Seulement voilà, elle ne peut tout de même pas admettre la vraie vérité sur la place publique, à savoir que le gaz de schiste en particulier représente un risque incalculable pour notre environnement immédiat. Une fois les schistes fracturés, et le gaz non récupérable et les produits toxiques utilisés pour créer la réaction de fractionnement, continueront à percoler, à s'infiltrer et à remonter à travers les innombrables anfractuosités du sous-sol, impossible à contrôler, atteignant tôt ou tard, à des kilomètres à la ronde, les eaux de surface qu'il pollueront, les terroirs agricoles qu'ils ruineront éventuellement.