Claude GARCIA ou les bas-fonds de l'arrogance et de l'intimidation

Tribune libre 2009


SÉBASTIEN DOWNS ASTELL LACHANCE - AVOCATS

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Montréal, QUÉBEC

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CLAUDE GARCIA : un homme discrédité

Ou les bas-fonds de l'arrogance et de l'intimidation
Re : Mise en demeure au site VIGILE ainsi qu'à M. René-Marcel Sauvé telle que libellée à la page numérique suivante : [www.vigile.net/Mise-en-demeure-au-nom-de-Claude->www.vigile.net/Mise-en-demeure-au-nom-de-Claude] (Objet : Claude Garcia c. Vigile Québec et René Marcel Sauvé - N/ : 2300-62). Complément : [www.vigile.net/Je-rejette-donc-vos-accusations->www.vigile.net/Je-rejette-donc-vos-accusations]
M. Claude Garcia a parfaitement le droit de débiter des énormités (que d'aucuns, moins polis, appelleraient plutôt inepties) - tantôt d'ordre économique, tantôt au plan politique. D'ailleurs, il ne s'en est jamais privé sa carrière durant. En voici une illustration parmi cent autres (l'une des plus connues, très certainement) : http://archives.radio-canada.ca/politique/provincial_territorial/clips/12220/
M. Claude Garcia a aussi parfaitement le droit de travailler activement à l'inféodation définitive de la nation québécoise au Rest of Canada, ainsi qu'il s'y emploie avec fébrilité - tel un cheval de Troie - depuis les entrailles mêmes de l'État du Québec. Y compris par des voies partisanes au sens étroit du vocable. Et plus spécialement encore, par le biais du Conseil d'administration de la Caisse de Dépôt du Québec (administration intelligente et éclairée, comme on sait, qui eut comme effet le désastre sans nom et sans précédent, et pour tout dire tragique, de la « disparition » récente de 40 milliards de dollars - ou, si on préfère, Quarante Mille Millions de dollars - depuis ce formidable bas de laine de la collectivité québécoise); puis également par le truchement d'autres institutions, tel « l'Institut économique de Montréal » (à la fidélité québécoise aussi ferme et convaincue, n'est-ce pas, que la « Bank of Montreal » dont le le siège social, chacun le sait aussi, se situe à Toronto). Ou sinon, en proposant publiquement - rien que ça - la vente d'Hydro-Québec à des intérêts privés. Bref, on appelle ça, bien qu'il ne soit pas complet, loin s'en faut, un passif lourd. Très lourd. Toute une carte de visite, on en conviendra sans peine, pour un homme d'argent !
Ce Québécois (!), ex-président de la société d'assurance « Standard Life », dont l'argent et le Canada semblent constituer les deux carburateurs de son existence, ne semble pas, cependant, être un homme capable d'assumer ses propres gestes, ni les paroles émanant de sa propre bouche.
C'est ainsi qu'il réclame, ce M. Claude Garcia, par l'entremise de Me Luc Lachance, de SÉBASTIEN DOWNS ASTELL LACHANCE AVOCATS, que M. Sauvé et le site Vigile retirent non pas des paroles fielleuses, mensongères ou diffamatoires en quelque manière, à son endroit, mais bien que ces personnes, réelles et/ou morales, ne fassent pas allusion - rien que ça... - à son propre bêtisier. Bêtisier, au reste, dont l'étroitesse d'esprit n'a d'égal, c'est de notoriété publique, que l'irrespect foncier à l'égard d'opinions, politiques en particulier, divergeant des siennes. Un grand démocrate, ce M. Garcia. On n'en doutera pas un instant.
Bref, on croit rêver.
Alors voici.
M. Garcia, je puis comprendre que vous éprouviez une certaine difficulté à composer avec vos propres erreurs. A fortiori lorsque rédhibitoires.
Sauf que la dissimulation de vos propres errances idéologiques sous le poids lourd de l'intimidation juridique et financière (errances qui plus est exprimées sur un ton et dans un vocabulaire où l'arrogance, le mépris, la fatuité et la violence verbale font le plus souvent office d'arguments) n'aura eu comme conséquence probante, en dernière analyse, que la révélation au grand jour de la suffisance et de la petitesse, voire de la médiocrité, de votre personnage. C'est triste, certes. Pathétique, même. Mais hélas ! Vigile et M. Sauvé n'y sont pour rien. Vous vous êtes fabriqué une réputation dont le « succès » vous revient. En totalité.
Un homme qui à tout vent distribue les « conseils » à la société sans être en mesure d'assumer sa propre parole, imbue d'elle-même comme par surcroît, est un homme qui par définition s'expose sans détour au mépris de tous : On récolte ce que l'on sème, dit un sage adage.
Aussi je ne saurais trop encourager M. René-Marcel Sauvé et les concepteurs de Vigile à ne pas se laisser impressionner par les manières à la fois indignes et ridicules de ce M. Claude Garcia, relayées en l'occasion par Me Luc Lachance.
Dans une société libre et démocratique comme celle qui prévaut au pays de Félix Leclerc et de Fernand Dumont, les puissances de l'argent et de l'intimidation, a fortiori lorsque appuyées sur le bras de l'aveuglement idéologique, ne doivent en aucun temps, et à aucun prix, faire taire la libre parole et le verbe critique.
M. Garcia, à ce jour vous ne vous situiez déjà pas très haut, de façon générale, sur le baromètre de la crédibilité intellectuelle. Or avec ce geste aujourd'hui déposé en votre nom par les soins de cette étude juridique, vous serez parvenu, monsieur, à liquider totalement les quelques poussières d'honorabilité qui s'entêtaient à demeurer collées à vos basques.
Alors, comme on dit dans ce milieu-là (qui lui même se discrédite en s'associant à de basses manoeuvres comme celles-là), gouvernez-vous en conséquence, M. Garcia !
Pour ma part, j'appuierai de manière indéfectible toute opposition à ces garciennes méthodes (on subodorera les origines étymologiques que l'on voudra à cette épithète de circonstance). Lesquelles se révèlent peu compatibles avec un régime politique authentiquement démocratique.
Marie-Louise Lacroix

citoyenne québécoise, ce 11 novembre 2009
Note : Coordonnées personnelles disponibles sur requête expresse auprès du (des) média(s) disposé(s) à publier la présente, et à qui incidemment j'achemine la présente en copie conforme (dite) invisible (cci). Merci.


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