Je suis toujours étonnée par la faiblesse argumentaire (et l'orientation idéologique fort marquée, faute d'être remarquable) des propos de M. Daniel Audet, premier vice-président du Conseil du Patronat du Québec. Mais également membre du CA de l'Institut économique de Montréal.
Or une fois de plus, celui-ci demeure fidèle à lui-même. Quand il s'agit de déconsidérer le Québec, voire de le dénigrer, il est toujours au poste. Même en utilisant des non-arguments ou en concoctant des « exemples » absolument invérifiables. C'est ainsi qu'il revient avec une locution que l'on n'entend plus nulle part depuis au moins vingt ans au Québec. J'ai nommé : ces « maudits Français ! » (épithète qu'ils méritaient amplement naguère, d'ailleurs les principaux intéressés en conviennent largement aujourd'hui). En outre, l'air de ne pas y toucher, comme toujours, notre Audet de service, il nous assène du racisme derrière la nuque. De quoi provoquer une petite jouissance le long du rachis de l'ami André Pratte, quoi.
Aie ! Imaginez si nous étions un peuple libre et indépendant, en plus. En absence des Jean Charest et des Stéphane Dion qui nous protègent si bien contre notre propension viscérale au fascisme. Robert Gabriel Mugabé en personne aurait honte de nous. C'est certain.
Comme c'est facile, n'est-ce pas, M. Audet. Et trivial comme un cégépien qui désire épater ses copains en démontrant qu'il peut écrire une bonne douzaine de phrases sans fautes d'orthographe (cela dit, il faut bien admettre que c'est en effet exceptionnel de nos jours...). Mais pour les idées et la structure de la pensée, il faudra repasser. M. Daniel Audet a visiblement grand besoin de parfaire sa culture générale et de peaufiner son sens de l'analyse. Une bonne dizaine d'années sur les bancs d'université pourrait lui faire le plus grand bien. Mais au fait, qui a dit qu'il fallait être cultivé, réfléchi, informé, structuré, intelligent (et surtout : intellectuellement honnête) pour faire partie du CA du CPQ...?
Et puis même si on écrit - strictement - en son nom personnel, bin sûr, on ne résiste pas à l'argument d'autorité en rappelant au passage que l'on est vice-président dudit Conseil. Il paraît que ça rend intelligent, le vice.
On comprend dès lors fort bien que les journaux de Gesca, La Presse au premier chef, soient toujours empressés de publier ces « n'importe quoi » : ça conforte la maison de la famille à la Grand-Croix. A contrario, on comprend tout autant que ce n'est pas Le Devoir qui s'abaisserait à publier des adolescenteries semblables.
Dommage. Puisque sachant que le Conseil du Patronat du Québec n'a pas très bonne presse auprès de la population en général, ce n'est pas avec des ragots et des inepties pareils, et à répétition encore, que ce Conseil parviendra à se refaire une beauté ou une crédibilité auprès des citoyens de ce pays.
[« Ridicule flagornerie », dit Vigile de la cégéperie du jour->14392]. C'est tout à fait cela.
Mais rendons tout de même à César ce qui revient à César : M. Audet semble éprouver une affection incommensurable pour lui-même. Ce qui est fort bien. De là on peut présumer que le garçon ira loin dans la vie. Après tout, c'est important la confiance en soi.
Surtout en demeurant près, tout près, de la Grand Croix de grand papa. Dont la fille incidemment, mais n'y voyez là que pur hasard, tient les rênes de l'Institut économique de Montréal.
Ah ! Comme on est bien en famille. Hein, Daniel ? Continue à placer tes pions de la sorte, mon jeune, et un Jean Chrétien du futur te nommera certainement sénateur à vie. Après quelques médailles (de l'an passé, dirait Paul Piché) de la gouverneure-générale of Canada, bien entendu.
At least !
Marie-Louise Lacroix,
Québec, 14 juillet 2008
Un vice plutôt vicieux
Daniel Audet a visiblement grand besoin de parfaire sa culture générale et de peaufiner son sens de l'analyse.
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2 commentaires
Jacques Bergeron Répondre
17 juillet 2008Daniel Audet devrait avoir honte de ses propos anti-Français, donc anti-lui-même à moins qu'il ne sache d'où viennent ses ancêtres. Quant à l'expression «maudits Français», elle est née de et par la bouche d'individus complexés devant des gens, qui comme leurs ancêtres, sont venus s'établir au Canada et au Québec.S'il avait fallu que nos ancêtres, ceux de Audet de même, ne demeurent pas ici pour donner forme à ce pays, ce dirigeant assujetti et avili à la haute finance, ce sujet capitaliste du néo-libéralisme sauvage, n'aurait pas pu dénigrer ses ancêtres et son peuple! Mais un esclave, peu importe le poste qu'il occupe dans son enclos, est toujours prêt à salir ses frères et à adorer celles et ceux qu'il sert.Ceci dit,il faudrait bien arrêter de publier et de commenter les articles de ces usurpateurs du pouvoir public,économique et social, en laissant croire qu'ils sont les meilleurs juges pour définir de ce qui est bon pour le peuple. À tous ces gens de l'Institut économique de Montréal, du conseil du patronnat de l'institut Fraser, je dis merde à vos idées,à vos commentaires, à vos «savantes» «sic» analyses et à vos conseils anti sociaux et anti liberté des peuples,liberté plus importante que celle des individus qui veulent diriger et contrôler le monde avec leur assujettissement au dieu «dollar» et au monde anglo-saxon désireux de contrôler le monde au profit de leurs peuples. Qui souvient du système espion
«Échelon», cet outil anglo-saxon utilisé par les pays anglo-saxons, USA, Canada, Angleterre, Australie,Nouvelle-Zélande, comprendra que celles et ceux qui défendent ces gens ne méritent aucune considération de la part des «vrais» amants de la liberté des individus et des peuples.
Archives de Vigile Répondre
16 juillet 2008Je crois que M. Daniel Audet->info@cpq.qc.ca] est à l'[Institut économique de Montréal et au Conseil du Patronat du Québec ce que Marcel Côté est à SECOR.* : des farfelus qui discréditent un peu plus leur(s) «organisation(s)» à chaque fois qu'ils prennent la parole «à titre personnel».
C'est toujours vain, vide, moraliste à la petite semaine et immanquablement tendancieux au plan politique.
Bref, et pour tout dire (soyons francs) : Ridicule.
* Un rappel parmi de nombreux : Loin de l'intégrisme (et retour vers l'intéressé, comme on dirait : contraire à l'esprit « désintéressé » propre à l'honnête homme qui désire comprendre ou expliquer, non pas «propagander» sous couvert d'autorité. Du portefeuille).