Une course à la chefferie pour nuire à PKP

Ce qu'il ne faut pas dire

Le PQ joue un jeu dangereux

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« Nous sommes à un moment charnière »

Quand bien même PKP devenait premier ministre et conservait Québécor, ce ne serait pas le premier cas en occident, ni le pire. Alors calmez-vous les puristes péquistes et les fédéralistes.

PKP ne laissera pas partir Québécor et il a raison, je ferais la même chose. Si ça l’empêchait de devenir premier ministre, il restera quand même, désormais, un symbole fort du combat pour l’indépendance du Québec, et il restera un acteur important. Mais il serait stupide d’empêcher PKP d’accéder au pouvoir, le Québec se priverait d’un véritable homme d’État, c’est-à-dire sensible à la pérennité de son peuple et aspirant à son épanouissement.

PKP est l’occasion de renverser le conditionnement fédéraliste (j’y reviens plus loin) : je crois qu’il ne donne et ne donnera jamais un ordre quelconque, une directive à ses journalistes et éditorialistes, il respecte les gens, c’est ce que je crois. Sa seule présence, son indépendantisme affirmé pendant un ou 2 mandats au pouvoir, ça ne peut qu’ouvrir les yeux aux commentateurs autorisés et, avec le temps, on peut espérer briser enfin ce conditionnement fédéraliste. A mes yeux, c’est le premier pas vers la liberté. Il ne faut pas chercher à convaincre les gens de voter PQ, il faut leur ouvrir les yeux quant à leur condition. Les votes suivront.

On ne connaît pas encore PKP l’homme politique, et sa seule présence ne suffira pas, il devra agir, mais comme tout le monde convient qu’il n’a pas besoin de la politique ni même du pouvoir, que son indépendantisme est authentique, il est raisonnable de croire qu’enfin quelqu’un parmi nous travaillera véritablement dans le sens de notre émancipation, qu’il gardera le cap en tout temps.

La Canada nous impose un carcan, il nous empêche de tout et de rien mais surtout il amenuise notre peuple, il nous tue à petit feu. Le Canada et les fédéralistes, mêmes les fédéralistes québécois d’aujourd’hui, ne sont pas des adversaires politiques, ils représentent notre ennemi, celui qui veut nous anéantir. C’est ainsi qu’il faut présenter les choses. Avec tact, doigté, nuances et subtilités mais, dans notre combat pour l’indépendance, on ne peut pas faire abstraction de l’agression permanente du Canada. Trop de souverainistes encore ont de grandes réserves à ce sujet, pour eux il suffit d’être positif : on ne fait pas l’indépendance contre le Canada mais pour le Québec. Eh bien il est temps de le dire : nous voulons nous libérer de l’emprise du Canada alors c’est contre lui, contre son action que nous agissons.

À cet égard, le Bloc Québécois, à Ottawa, s’il prend plus d’importance l’an prochain au parlement canadien, devrait se mettre à combattre directement le droit canadian à toutes les occasions qui se présenteront. Nous n’avons pas signé la Constitution canadian, nous sommes donc légitimes d'en contester les effets néfastes pour nous. Le Québec devrait se doter d’un projet de Constitution duquel le droit québécois découlera. Et le BQ devrait toujours présenter le droit québécois en opposition au droit canadian. Il y aurait beaucoup à dire, ici, et beaucoup, en effet, a déjà été dit.

**********

Power Corporation et la SRC conditionnent la société québécoise depuis quatre décennies et personne ne rechigne, cet abrutissement de notre peuple est normal. Là, on a l’occasion de renverser cet état de fait, en toute logique et dans un esprit démocratique, c’est-à-dire de contrer ce conditionnement fédéraliste et présenter une autre vision des choses, laisser l'air entrer dans la maison, enfin, et on nous dit non non non, il y a des règles et il n’est pas question de les transgresser, c’est hors de question.

Ah oui ? Combien de fois notre ennemi a-t-il triché ? Combien de fois a-t-il bafoué le parlement de Québec, celui d’Ottawa et jusqu’à la Constitution ? Je suis désolé du langage qui suit mais bon sens qu’il ferme sa gueule, il est le pire exemple à suivre.

C’est le moment de vérité, il faut se battre et ce n’est pas le moment de s’obstiner sur les détails. Va-t-on laisser nos ennemis nous empêcher de nous doter du meilleur candidat, va-t-on encore s’écraser lamentablement ?

Quand on dit que nous ne sommes pas dans une joute politique, que nous sommes en guerre, c’est ça qu’on veut dire. L’enjeu est notre survie. L’ennemi triche et triche encore, il achève de nous tuer, et nous devrions encore et toujours être purs ? Mais on a peur de quoi au juste ? C’est la guerre !!

Les fédéralistes vont tout faire pour empêcher PKP d’accéder au pouvoir. Et le PQ a institué une course à la chefferie de huit mois afin de, personne n’est dupe, nuire à PKP, ce qui renseigne sur ceux qui dirigent les choses au PQ. Le PQ, je crois, joue dangereusement. Quelque soit l’issue de la course à la chefferie, le PQ vivra de grandes chicanes, peut-être des déchirements, et il y aura des départs, ça m’apparaît inévitable.

Nous sommes à un moment charnière : soit les électoralistes gagnent et nous vivons alors les dernières années du PQ, une grande partie des militants et des sympathisants, la majorité, ne voteront plus pour lui ; soit les indépendantistes authentiques gagnent et enfin, les choses redeviennent possibles.


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17 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    10 octobre 2014

    Dès qu'il y a un politicien susceptible de mener le peuple québécois à son indépendance, tous les moyens sont bons pour les adversaires pour déstabiliser celui-ci et le faire renoncer à cette mission. Ce fut le cas d'Honoré Mercier, de Gilles Duceppe et de bien d'autres. Malheureusement trop souvent ceux-ci se laissent prendre au piège. Et poutant la majorité du peuple voit bien le jeu et sait faire la différence.
    Si M. Pierre Karl Péladeau est le chef batailleur tant recherché par un peuple en voie d'assimilation, il résistera à cette pression et à cet acharnement qui va se faire jour après jour jusqu'à l'avènement de l'indépendance.
    s'il est vraiment le leader tant recherché , rien n'arrêtera son ascension, surtout pas les embêtements actuels. On est allé beaucoup plus loin avec Ghandi, Nelson Mandela, et bien d'autres libérateurs des peuples de la terre.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 octobre 2014

    On entends beaucoup de cris d’orfraies au sujet de M. P. K. Péladeau, de son rôle en politique et de la démocratie.
    Mais qui y-a-t-il de de pire : le cas d’un premier ministre qui possède indirectement un empire médiatique (cas hypothétique de M. Péladeau) ou un propriétaire d’empire médiatique qui possède indirectement un premier ministre (cas de Power Corp. et de M. J. Charest).
    Et on pourrait étendre cette comparaison à la plupart de nos belles soit-disant démocraties. Quel que soit l’endroit dans le monde actuel la démocratie bat de l’aile, qu’on ne vienne donc pas faire un plat avec “l’affaire Péladeau”, le mal est bien plus profond et étendu, et on n’a pas à regarder bien loin pour s’en apercevoir.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 octobre 2014

    Jean-François Lisée est-il vraiment un souverainiste ou serait-il qu'un carriériste comme l'était Guy Bertrand ou pire une taupe fédéraliste comme l'était Claude Morin? je me demande si l'option souverainiste n'est finalement qu'une ILLUSION ENTRETENU PAR DES CARRIÉRISTES. Sincèrement, je croyais que l'indépendance du Québec viendra du peuple mais aujourd'hui je n'y crois guère, le peuple étant trop crédule et tellement influençable par les démagogues de tout acabit et de l'information bidon. Maintenant je ne crois plus au nationalisme tant québécois que canadien, je suis un individu souverain cynique certes mais réaliste. Je ne suis l'ennemie de personne en particulier mais je vous vois pour ce que vous tous êtes réellement des compétiteurs pour la vanité des egos enflés et des marchandises standardisées de notre belle société capitaliste industrielle.

  • Pierre Bouchard Répondre

    9 octobre 2014

    Objectivement, qu’est-ce qui est le plus facile à défendre : des ministres et premiers ministres mis en place et contrôlés comme des marionnettes par Paul Desmarais et son empire, ou le chef d’un autre empire qui se présente lui-même aux élections, sans hypocrisie, sans mensonge ni manipulation, et sans corrompre personne.
    Moi, à la place de PKP, je ne ferais rien de plus que ce qu’il promet aujourd’hui. Que le PQ ait l’intelligence de le faire chef du parti et aux prochaines élections, les électeurs se prononceront eux-mêmes sur l’éligibilité de PKP. Vous avez raison Jean-Claude Pomerleau. Si M. Péladeau est élu ça mettra un terme au débat. On a déjà vu ce procédé au PLQ et au PLC.
    Vous avez raison Luc Bertand, « personne ne peut sérieusement insinuer que Québecor ait jamais été pro-PQ ou pro-indépendance du Québec. Au pire, les éditoriaux, articles, blogues et commentaires étaient partagés ». Pendant ce temps, dans les autres médias au Québec, qui sont plus omniprésents, la ligne fédéraliste dure est maintenue fermement.
    Par ailleurs, quel que soit le chef, il fait toujours un certain ménage, il choisit ses conseillers et place ses personnes de confiance aux postes clés. Pauline Marois était allé jusqu’à reporter de 2 ans le Congrès afin de bien s’installer aux commandes.
    Bonjour Yvan Parent, je crois que nous avons besoin d’un peu de colère, il faut brasser les confortables. Le PQ doit être habité par l’urgence de la situation. J’imagine, peut-être naïvement, un retournement très rapide de la situation si PKP devient chef du PQ.
    « P.K.P. n’est pas le messie. Mais c’est pour nous un champion incontestable, qui aurait été accueilli à bras ouvert par nos ennemis. » Bien vrai Marcel Haché.
    Vous avez raison Ougho, « Devant la meute d’ennemis de langue française en face de nous, savons-nous encore nous reconnaître ? Depuis 1995, les coups se sont succédé si dru que nous en sommes venus à douter de notre légitimité. » Depuis tellement d’années nous ne nous défendons plus, rien n’est jamais grave, on relativise jusqu’à la déformation des faits. L’ennemi est vicieux : s’indigner n’est plus à la mode, ce n’est plus autorisé médiatiquement.
    André Gignac, merci de vos commentaires. Je veux souligner que le PQ ne peut pas, techniquement, purger des gens comme ça. Je pense que si PKP devient le chef, les rangs s’éclairciront puis se regarniront aussi vite avec des gens convaincus (et non des carriéristes), contribuant ainsi à l’assainissement du parti.
    Merci Mario Boulet, François A. Lachapelle, Mike, Jean-Pierre Bélisle, Jean Asselin et SSauvé pour vos commentaires.

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    9 octobre 2014

    Le système c. P K Péladeau
    Pourquoi fait il si peur ?
    Pourquoi fait il si peur ? Parce que P K Péladeau est le seul, depuis le début du mouvement souverainiste, qui a la crédibilité pour assumer avec une posture sans faille les 3 rapports de forces que supposent le projet souverainiste : politique, économique et médiatique.
    Sa détermination profondément patriotique, qui s'accompagne des moyens de sa politique, lui donne un centre gravité autour duquel les pions du système s'agitent présentement, alors même qu'il n'est que simple député de l'opposition.
    Tous ces sparrages n'y changeront rien. P K Péladeau ne cédera, ni sur l'héritage de son père, ni sur son engagement politique. Et cela peu importe les manigances de ces nains de la politique. Ultimement ce sera au peuple de trancher. Voilà bien ce qui leur fait peur !
    D'ici le prochain verdict du peuple, P K Péladeau aura le temps de comprendre le contexte, former une équipe, préciser sa vision, sa stratégie et sa démarche tactique. Le tout avec un point d’ancrage, le véritable véhicule du projet, l'enjeu de la politique : l'État du Québec
    Objectif : Prendre le contrôle de l'État du Québec des mains des prédateurs et leurs supplétifs qui l'ont tourné contre nous depuis trop longtemps. Et, entreprendre le redressement national, la dynamique politique qui vise la rupture dans la réalpolitik : «l'essentiel c'est de faire la souveraineté, le référendum est une modalité.» (PKP à RDI).
    L'enjeu est à la mesure de l'homme. Le défi, existentiel.
    ....
    (Déjà les lignes de forces étaient apparentent au moment de la nomination de P K Péladeau, au CA d'Hydro Québec. Mon texte d'avril 2013. JCP) :
    ...
    Un milliardaire patriote
    La différence entre lui et Pierre-Karl Péladeau ? Desmarais avance masqué pour se servir, alors que Péladeau se présente dans la transparence pour servir.
    (...)
    Pierre-Karl Péladeau, en acceptant de relever ce défi, n’ignore pas qu’il participe à un rééquilibrage des forces à la fois politique, économique et médiatique, terrains dominé depuis très longtemps par l’Empire Desmarais.
    (...)
    http://www.vigile.net/Un-milliardaire-patriote
    JCPomerleau

  • Stéphane Sauvé Répondre

    9 octobre 2014

    "Pierre-Karl Péladeau serait, à mon humble avis, un chef salutaire pour le Parti Québécois. Mais s’il faut qu’il se départisse de Quebecor, il devient comme Mario Lemieux qui jouerait au hockey sans bâton. Il se doit de conserver ses médias. Non seulement car c’est un empire familial, mais c’est un empire médiatique qui pourrait devenir indépendantiste." Pierre Boulet

  • Archives de Vigile Répondre

    9 octobre 2014

    En tout respect je crois que la carrière politique de Jean François Lisée est terminée. Ce n'est qu'une question de temps.

  • Luc Bertrand Répondre

    9 octobre 2014

    Vous avez raison, monsieur Bouchard. Et pourtant, personne ne peut sérieusement insinuer que Québecor ait jamais été pro-PQ ou pro-indépendance du Québec. Au pire, les éditoriaux, articles, blogues et commentaires étaient partagés. D'ailleurs, si Pierre Karl Péladeau a jamais été indépendantiste, je n'ai jamais compris pourquoi il n'a pas mis son empire médiatique au service du mouvement indépendantiste, pourquoi il a déjà contribué au maximum permissible de la Loi électorale au PLQ ou annoncé si tard ses convictions indépendantistes.
    Probablement que l'actionnaire de contrôle de Québecor souhaitait que ses médias conservent leur impartialité afin de ne pas rebuter son auditoire et lectorat québécois. Malgré que son concurrent direct (Gesca) ne se soit jamais caché d'être favorable aux libéraux et au fédéralisme canadien.
    Par contre, si Gesca et l'empire Desmarais contribuent, depuis 50 ans, à assurer l'hégémonie du fédéralisme, du Canada dans les médias et à l'élection du PLQ/PLC, jamais un propriétaire ou un actionnaire majeur de ce conglomérat n'a été élu à l'Assemblée nationale ou n'est devenu chef de ces partis. Bien sûr, il est connu que Power Corporation est une "machine à fabriquer des politiciens" fédéralistes (Trudeau, Bourassa, Johnson, Charest, etc.), mais aucun de ceux-ci n'a été en position de contrôler directement Gesca. Ils ne sont que des produits du propriétaire, la famille Desmarais.
    Si jamais PKP était forcé à choisir entre son rôle de parlementaire et celui d'actionnaire de contrôle de Québecor, Pauline Marois et ses conseillers qui ont sollicité sa candidature devront porter une grande partie de la responsabilité de ce nouveau rendez-vous manqué pour l'indépendance du Québec. Je suis convaincu que les apparatchiks du PQ misaient sur une victoire majoritaire du parti, le 7 avril dernier, pour résister aux éventuelles tentatives des adversaires de PKP pour le discréditer pour son apparence de conflit d'intérêt entre ses fonctions parlementaires et de magnat de l'information. À moins que ce n'ait systématiquement été planifié par Pauline Marois elle-même pour se défaire du prétendant le plus sérieux à son poste de chef de parti.
    Après Gilles Duceppe qui a été évincé d'une possible conspiration pour remplacer Pauline Marois à cause d'une fuite à La Presse, le Parti québécois vient peut-être de perdre un autre successeur potentiel à Pauline Marois capable de refaire l'unité des indépendantistes au sein de ce qui fut le vaisseau-amiral du mouvement souverainiste.
    À devoir choisir entre les deux, je souhaite que PKP prenne le parti de Québecor. D'une part, son intégrité serait sauve, malgré que sa "sortie du placard" risque de faire en sorte que son lectorat et son auditoire fédéralistes sache désormais à quelle enseigne il loge. Ensuite, à cause du risque de voir les fédéralistes ou le Canada anglais mettre le grappin sur Québecor. Et enfin parce que je doute que, même avec lui comme chef, le PQ ne parvienne à faire le ménage qu'il faudra pour en refaire le parti capable de réaliser l'indépendance du Québec. Il y a trop de carriéristes au sein de ce parti et je doute que PKP ait la patience de siéger dans l'opposition le temps qu'il faudra pour convaincre les Québécois de rompre leur lien de sujétion avec le Canada.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 octobre 2014

    Dans les circonstances présentes que nous connaissons, P.K. Péladeau, par son expérience concrète des grands enjeux géopolitiques, est de tous, celui qui est le mieux préparé à assumer la plus haute fonction politique de l'État du Québec.
    Au delà de sa personne, au delà des principes invoqués, c'est la propriété de l'infrastructures stratégique du réseau québécois Vidéotron qui est visée.
    Quant aux petits politiciens professionnels qui se drapent fiévreusement dans l'éthique, ce qu'ils craignent le plus, c'est de perdre - sous PKP - leurs misérables fonctions d'intermédiaires occultes avec les corporations privées, grandes ou petites. Un volet qui incidemment n'a pas été touché par les travaux de la Commission Charbonneau.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 octobre 2014

    Monsieur Bouchard
    Excellent texte! Dernière heure! Je viens d'apprendre que la motion de la CAQ a été adoptée à l'Assemblée Nationale afin de mettre des bâtons dans les roues à Pierre Karl Péladeau pour la course à la chefferie du PQ. Révoltant! J'ai toujours pensé que nos pires ennemis sont des Québécois surtout nos parlementaires provinciaux et fédéralistes qui mangent tous à la même auge.
    Après la cuisante défaite du 7 avril dernier, le PQ, au lieu de tenir une course à la chefferie, aurait dû faire un grand ménage dans ses rangs. Je m'explique: plusieurs fois sur Vigile, j'ai avancé que ce parti était infiltré par la CIA, le SCRS et par des fédéralistes de tout acabit même par des anciens journalistes de Radio-Canada. Pas surprenant que le PQ soit divisé
    et qu'il ne parle jamais d'indépendance qui est sa raison d'exister. Il ne contrôle même plus son agenda politique depuis belle lurette. C'est rendu que c'est M. Nantel qui fait le travail de la promotion de l'indépendance sur Vigile pour eux. En passant, il fait du très bon boulot!
    Pour moi, Jean- François Lisée joue double jeu et si les députés du PQ ont un minimum de respect d'eux-mêmes, ils devraient l'expulser tout de suite de leurs rangs. Dehors les traîtres, les vendus!
    André Gignac 9/10/14

  • Archives de Vigile Répondre

    9 octobre 2014

    Caius Cilnius Maecenas, dont le nom francisé est "Mécène" est un homme politique romain et un proche de l'empereur Auguste,
    célèbre pour avoir consacré sa fortune et son influence à promouvoir
    les arts et les lettres. Se n'est pas d'hier que les riches de ce monde sont impliqués en politique. Plus près de chez-nous il est évident que le parti Libéral autant provincial que fédéral ne font qu'un avec Power Corp. Pourquoi alors le parti Québécois
    ne pourrait pas avoir les mêmes droits. J'ai comme l'impression
    que nous allons le savoir bientôt.

  • François A. Lachapelle Répondre

    9 octobre 2014

    Très bien écrit, une pensée claire. Dommage que Jean-François Lisée se pense utile de jouer au gérant d'estrade. Quand cet intellectuel comprendra-t-il qu'il ne faut pas compter dans ses buts ? Quand Lisée retournera-t-il à son université et à sa famille ?
    Le Québec a plus besoin de patriotes que d'intellectuels pour se battre pour l'indépendance du Québec. Un patriote-intellectuel, une personne intelligente et courageuse, comme ce fut le cas des Patriotes de 1837-38, devrait nous guider dans le choix du prochain chef du PQ.
    Cette partie de votre écrit est excellente, je cite: " Quand on dit que nous ne sommes pas dans une joute politique, que nous sommes en guerre, c’est ça qu’on veut dire. L’enjeu est notre survie. L’ennemi triche et triche encore, il achève de nous tuer, et nous devrions encore et toujours être purs ? Mais on a peur de quoi au juste ? C’est la guerre !! "

  • Ivan Parent Répondre

    9 octobre 2014

    M. Bouchard j'ai reçu votre texte comme un apport d'oxygène, une bouffée d'air frais. J'espère que vous serez compris. Si nous étions tous solidaires, nous serions sûrs de la victoire mais, à voir évoluer ces minables tartuffes, ces admirateurs de leur propre nombril, il m'arrive de perdre espoir. Pauvre Québec!
    Ivan Parent

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    9 octobre 2014

    "Quel(le) que soit l’issue de la course à la chefferie, le PQ vivra de grandes chicanes, peut-être des déchirements, et il y aura des départs"...
    ...et l'on perdrait moins de temps en re-construisant le véhicule de l'indépendance avant de couronner un chef.
    On aurait pu croire PKP réceptif à l'idée d'entrer en politique le poing levé à bord d'un véhicule plus ouvert à la démocratie directe, une vraie coalition des indépendantistes non engoncée dans le mot "parti", synonyme de "ligne de parti".
    La majorité des péquiste, d'ailleurs, semble s'éloigner du P.Q. Ce parti a justement été terrassé par les tricheries de nos ennemis, vous le dites bien. Pour repartir sur un nouveau pied de lucidité, il faudrait se désigner d'un nom sans équivoque, comme Québec Indépendant. Et les scrupules qui nous tuent ne seraient plus notre talon d'Achille. Un chef puissant secouerait la torpeur de la grenouille qui se laisse chauffer doucement dans la marmite. Il nommerait l'éléphant qui trône dans la pièce: la haute finance missionnaire contre le français en Amérique.
    Or, la bonne intention de Lisée qui était d'éclater l'abcès avant l'élection nourrit déjà l'ogre qui n'en demandait pas tant: non seulement déculotter l'homme mais le cuire sur la broche pour le manger! Cette agression massive fédéraliste contre les indépendantistes québécois démontre déjà, s'il est nécessaire, que le Québec doit répliquer à des actes terroristes en escalade. Y a-t-il encore un descendant de Nouvelle-France qui ne reconnaît pas l'oeuvre de Durham dans la continuité Charest-Couillard? Devant la meute d'ennemis de langue française en face de nous, savons-nous encore nous reconnaître? Depuis 1995, les coups se sont succédé si dru que nous en sommes venus à douter de notre légitimité. Mais lorsqu'ils oublient d'être subtils, comme maintenant, il devrait être encore possible de nous unir pour foncer contre leur cuirasse hypocrite et nous afficher pour dire "NON" à l'assimilation. Protestons contre les tactiques de la commission parlementaire qui vise à pendre un autre Riel.

  • Jacques Bergeron Répondre

    9 octobre 2014

    Bravo pour votre article percutant devant ouvrir les yeux de plusieurs Québécoi-e-s.
    Je partage votre opinion concernant celui qui s'est fait le porte-parole des fédéralistes, ce «Paon» . Merci beauoup

  • Mario Boulet Répondre

    9 octobre 2014

    Monsieur Pierre Bouchard,
    Je vous accorde ma « bénédiction » pour votre article. Pierre-Karl Péladeau est dangereux pour les fédéralistes. Pour les péquistes plus « provincialistes », il leur nuit. Ces derniers veulent aussi l'indépendance, mais en temps opportun. Quand? Ils ne le savent pas non plus.
    Pierre-Karl Péladeau serait, à mon humble avis, un chef salutaire pour le Parti Québécois. Mais s'il faut qu'il se départisse de Quebecor, il devient comme Mario Lemieux qui jouerait au hockey sans bâton. Il se doit de conserver ses médias. Non seulement car c'est un empire familial, mais c'est un empire médiatique qui pourrait devenir indépendantiste. Pierre-Karl Péladeau n'aurait d'autres avenus que de jouer le jeu hypocrite de la politique actuelle (tel que préconisé par Power Corp. depuis des lustres) en plaçant un chef charismatique répondant aux mêmes qualités que lui; c'est-à-dire réellement indépendantiste et capable de lever son poing.
    Quand au poker, l'adversaire, en avant de nous, triche, on peut gagner bien honnêtement. Mais quand ce n'est plus possible, il faut tricher nous aussi. Car oui, nous sommes contre le Canada. Ceux qui disent, comme vous dîtes, que ce n'est pas contre le Canada, mais pour le Québec que je désire l'indépendance, on envoie un message aux indécis. S'ils trouvent que le Canada n'est pas si pire « pantoute », ils n'oseront pas trop écouter la vérité à leur dire. Ça devient une question d'amour et non de nécessité.
    Si je leur dis que ma sandwich est bonne, s'ils trouvent bonne la leur, ils n'oseront pas me la voler. Si je leur dis que leur sandwich à chacun est toxique à cause de la mauvaise mayonnaise, ils voudront s'accaparer mon sandwich. Pourtant, pour moi, il n'est pas meilleur dans une ou l'autre des situations. Pour les autres, si!

  • Marcel Haché Répondre

    9 octobre 2014

    « …soit les indépendantistes authentiques gagnent et enfin, les choses redeviennent possibles. » Pierre Bouchard.
    Les indépendantistes authentiques ont patienté si longtemps. Ils patientent encore. Nous avons tourné en rond si longtemps. Nous ne devons plus écouter ceux qui nous relancent afin que nous relancions la ronde.
    P.K.P. n’est pas le messie. Mais c’est pour nous un champion incontestable, qui aurait été accueilli à bras ouvert par nos ennemis. Il n’a qu’à voir à cet égard avec quelle délicatesse les rouges ont accueilli le gros Barrette, pourtant leur ancien ennemi.
    Tranquillement, et cela va prendre encore du temps, mais tranquillement, la ligne de séparation ne fera pas entre la gauche et la droite, entre les fédéralistes et les souverainistes, entre les français et les anglais. À tous égards, P.K.P. sera amplement capable de réunir les cœurs.
    La ligne de séparation se fera donc entre Nous et ceux qui luttent contre Nous. C’est cette ligne que s’appliquent à tracer ensemble Couillard, Legault et David. Si donc les deux de pique de la C.A.C et du P.L.Q et de Q.S. arrivaient à embêter la course de P.K.P. à la chefferie péquiste, celui-ci resterait quand même, indéniablement, le champion de notre Cause.
    Pour mémoire : René Lévesque n’avait pas été moins dangereux pour nos ennemis (entre 1970 et 1976) parce qu’il n’avait pas été membre de l’Assemblée Nationale… Et à une autre époque, aussi peu glorieuse que la nôtre, de l’autre coté de l’Atlantique, ce n’est pas parce que Vichy triomphait que De Gaule était moins le chef des français.