C Series: Bombardier a besoin du fédéral, selon Daoust

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Ce dossier n'a pas fini de nous surprendre





Bombardier a besoin du gouvernement fédéral pour mettre ses avions de la C Series sur le marché, sinon il lui faudra injecter beaucoup de «cash», prévient le ministre Jacques Daoust.


L'avionneur québécois est rendu à l'étape de construire les avions C 100 et C 300, a signalé, hier, le ministre des Transports du Québec. «Pour remplir la chaîne de montage, il faudra payer pour construire 25 avions. Au niveau des opérations courantes, ça va prendre du cash, 1,3 milliard», a estimé M. Daoust, à l'occasion d'une mêlée de presse.


Le ministre fédéral de l'Innovation et du Développement économique, Navdeep Bains, a déclaré, mercredi, avoir reçu une demande formelle de Bombardier de lui verser une somme de 1 milliard ($US) pour soutenir la construction des appareils de la C Series.


«Je suis très content que M. Bains ait reconnu avoir reçu cette demande. Pour moi c'est une bonne nouvelle, ça serait le partenaire idéal pour qu'on lance cette machine-là, mais on a besoin qu'il prenne une décision», souhaite le ministre québécois des Transports Jacques Daoust.


Québec s'est déjà engagé à verser 1,3 milliard ($CAN) dans le développement de la C Series. «On va avoir à débourser en avril et, idéalement, avec notre troisième partenaire (le gouvernement fédéral)», a dit M. Daoust.


Si la réponse d'Ottawa devait être négative, Québec et Bombardier disposent d'un plan B, temporaire. «Ça ne nous empêchera pas de progresser (...) Ça ne pourra pas durer éternellement, il nous faut un troisième joueur», a insisté M. Daoust. En matinée, le ministre avait signifié que la C Series pourrait aller de l'avant sans l'argent du fédéral.


Jacques Daoust dit avoir demandé à son homologue Marc Garneau, ministre fédéral des Transports, de revoir la décision du gouvernement fédéral de refuser à la compagnie Porter Airlines de faire atterrir des jets à l'aéroport Billy Bishop, situé près du centre-ville de Toronto. Cette décision entraînerait l'annulation d'une commande faite par Porter Airlines, d'acheter 40 avions de la C Series. «Quand on a fait l'homologation du CS 100 à Mirabel, j'avais rencontré M. Garneau. Je lui avais dit que si l'argument est le bruit, cet avion-là est plus silencieux que ceux qui atterrissent actuellement (...) Je continue à lui en parler», a assuré M. Daoust.




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