L'Ontario admise au sein de la francophonie

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Plus la Francophonie devient un grand «tout», plus elle devient un grand «rien»

L'Ontario fait son entrée dans le monde de la francophonie sur décision prise samedi au Sommet de Madagascar par l'Organisation internationale de la francophonie (OIF).
«C'est un moment historique pour l'Ontario, particulièrement pour les Franco-ontariens», a déclaré la ministre ontarienne des Affaires francophone, Marie-France Lalonde, au lendemain de la décision ouvrant la porte à la plus grande province canadienne à titre de membre observateur de l'OIF.
L'Ontario compte plus de 600 000 locuteurs francophones sur une population de 13,6 millions d'habitants. Elle joint la francophonie en même temps que la Corée du Sud, l'Argentine et la Nouvelle-Calédonie, tous à titre de membres observateurs. L'Arabie Saoudite qui avait elle aussi formulé une demande s'est vue recalée au terme de discussions laborieuses.
«On a généré beaucoup d'intérêt, j'ai eu des rencontres particulières avec M. Trudeau, M. Couillard et M. Gallant, on a été bien soutenus, a signalé Mme Lalonde. On est fiers de ce qu'on peut apporter à la francophonie internationale (...) en agriculture, avec le groupe TFO-Média et le numérique. Ce sont des forces qu'on a en Ontario et on va apprendre d'autres pays.»
Samedi, le premier ministre Justin Trudeau se réjouissait à l'avance de l'admission de l'Ontario. « Les francophones du Canada sont une des composantes essentielles de cette société (canadienne) pluraliste et ouverte (...) L'Ontario apportera certainement une contribution importante à l'Organisation», a souhaité M. Trudeau.


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