Les policiers du Québec

du Canada et des États-Unis

se sont, le 9 mars dernier, recueillis

devant la dépouille d’un des leurs.

Ils forment une fraternité.
Que ce soit dans la tristesse ou dans la joie

des groupes d’individus manifestent

leur présence, leur appartenance, leur solidarité

à date fixe, ou selon les événements,

en se rassemblant.
Bientôt, les Irlandais souligneront,

par un défilé, la St-Patrick

les Antillais ont leur fête

il y a le mois des Noirs

le défilé de la fierté gaie

la fête nationale des Grecs

le nouvel an chinois

le mondial de soccer

les jeux olympiques

le grand prix de formule 1

le rendez-vous annuel des motocyclistes

à l’oratoire St-Joseph

la marche pour Israël, etc.
Beaucoup de gens au Québec se définissent

par rapport à une « communauté »,

qu’elle soit le fait d’une langue, d’une couleur

d’un pays, d’une orientation sexuelle, d’une religion, etc.,

laquelle possède les ornements

qui la caractérisent :

les trèfles de la St-Patrick, le drapeau italien

celui de la fierté gaie, du Canada, un blouson de cuir,

un chandelier, etc.
Ce qui frappe, c’est que

s’il existe plusieurs « communautés »

au sein du Québec

le Québec lui

ne parvient pas à s’imposer

comme étant la « communauté »

où évoluent toutes les autres

qui cristallisent toutes les autres

et qui se distingue du Canada

par sa langue et sa culture.
Face au Canada anglais,

le Québec français ne fait pas le poids.
Les élections du 26 mars prochain

pourraient témoigner de la force

du mouvement indépendantiste québécois

et contribuer à changer le regard

des « communautés » sur la nôtre.
Pourtant, des électeurs indépendantistes,

afin de sanctionner un parti

qui, à bien des égards et avec raison, les déçoit,

s’apprêtent à le « punir »

en votant QS, ADQ,

en annulant leur vote, en ne votant pas.

Ce geste profitera au parti libéral du Québec

dans le Canada.
Les occasions de se mobiliser

pour notre cause

sont rares.

Le 26 mars prochain

ne la laissons pas passer.