Barrer la route à Jean Charest!

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Élection Québec - le 8 décembre 2008 - les souverainistes en campagne



Jean Charest, chef du Parti libéral - Photothèque Le Soleil
Les Québécois qui étaient tentés de bouder les élections provinciales par manque d'intérêt devraient tirer une leçon de ce qui se passe à Ottawa. Même s'ils ont été hésitants au départ, ils ne regrettent sûrement pas aujourd'hui d'avoir appuyé le Bloc québécois. En voyant l'arrogance des conservateurs, on devine les surprises qu'ils nous auraient réservées s'ils avaient été majoritaires.
Face à la crise parlementaire qui se joue à Ottawa et face à ce qui se passe au niveau économique sur la scène mondiale, il serait catastrophique pour les Québécois que Jean Charest se retrouve aux commandes du gouvernement du Québec le lendemain du 8 décembre, lui qui nous a démontré à plusieurs reprises qu'il était incapable, dans les moments cruciaux, de défendre les intérêts du Québec.
Harper nous a montré son vrai visage dès le lendemain des élections fédérales. Quel visage Jean Charest nous montrera-t-il si on lui redonne le pouvoir, lui qui n'ose même pas réagir quand le Québec est directement visé et attaqué par la droite canadienne? Le Québec ne peut se permettre de prendre ce risque. Tout peut arriver dans les prochains mois. On serait mal avisés de prendre ça à la légère.
Allons-nous récompenser celui qui sans raison nous a lancés en élection? C'est un cadeau qui risque de nous ruiner. Autant au niveau politique qu'au niveau économique, nous risquons de nous affaiblir. À de multiples reprises dans le passé, Jean Charest nous a montré que sa gestion de l'économie était au service des intérêts des donateurs du Parti libéral plutôt qu'à ceux des citoyens. Pensons au parc du Mont-Orford. D'ailleurs, n'oublions pas que ce dossier n'est pas clos puisque les terres rendues litigieuses n'ont toujours pas été réintégrées dans le parc. Quelle sera sa solution finale quand il n'aura plus à faire face à l'électorat? Ni l'environnement, ni l'économie ne peut souffrir encore quatre années de ce gouvernement prêt à tout harnacher, à nous gazéifier ou à nous vendre au plus offrant.
Les citoyens doivent se lever et aller voter lundi prochain afin de barrer la route à Jean Charest. Ne pas le faire, c'est laisser les autres décider à notre place.
L'heure a sonné! Ce n'est pas le temps d'avoir des humeurs d'électeurs. Lundi, il faut agir, allons voter!
***
Paul Piché, Michel Rivard, Claude Dubois et un groupe d'artistes*
*Cosignataires : Les Loco Locass; Julien Poulin; Emmanuel Bilodeau; Éric Lapointe; Brigitte Haentjens; Yves Lambert; Audrey Benoit; Steve Veilleux; Christianne Valcourt; André Panneton.


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