PQ : ni indépendance, ni Québec français

Élection Québec - le 8 décembre 2008 - les souverainistes en campagne


Nous savions que le PQ avait progressivement abandonné le combat pour
l’indépendance du Québec à la suite du référendum volé de 1995 et de la
démission de monsieur Parizeau, et ce, malgré que 61% de notre nation ait
alors voté pour faire du Québec un pays. Cette démission historique se
poursuit aujourd’hui avec madame Marois sous le vocable de la bonne
gouvernance et la publication d’un manifeste d’intentions, écrit à la
va-vite, sans plan d’action concret, ni échéancier pour réaliser
l’indépendance du Québec. Le PQ ne sait plus quoi inventer pour tromper ses
militants sincères et les Québécois afin de ne pas trop perdre de votes
comme en 2003 et 2007, alors que plus de la moitié des indépendantistes
n’ont pas voté pour lui si l’on tient compte des taux d’abstention. Pour ce
parti, l’indépendance est un boulet qui l’empêche de se faire élire. Il
n’est plus qu’un parti provincialiste comme le PLQ et l’ADQ.
Maintenant, nous savons que madame Marois travaille contre le Québec
français en s’entêtant à vouloir bilinguiser tous les enfants québécois dès
la fin du primaire par des cours d’immersion en anglais à raison de
quelques jours par semaine. Histoire, géographie, littérature et
mathématiques seront donc enseignés en anglais advenant l’élection du PQ.
Tant qu’à faire de l’immersion, pourquoi ne pas enseigner le français en
anglais? Pourquoi ne pas carrément imposer l’immersion anglaise à l’année
longue pour les élèves québécois de 4e, 5e et 6e années du primaire? Le PQ
ne sait-il pas que de bilinguiser tous les enfants québécois pave la voie à
l’anglicisation totale du peuple québécois?
Alors que notre métropole s’anglicise à vitesse grand V sous le poids
d’une immigration débridée qui majoritairement ne s’intègre pas à nous,
mais à la portion de la nation anglo-canadienne sur notre propre sol à
cause du multiculturalisme canadien et du bilinguisme officiel de l’État
canadien, cette politique d’immersion anglaise s’attaquant à nos enfants
québécois ne peut qu’accélérer l’assimilation de notre nation.
Cette politique auto-assimilatrice proposée par madame Marois, après le
refus du PQ d’étendre l’application de la loi 101 au cégep et son projet de
construction de deux mégas centres hospitaliers universitaires à Montréal
financés à parts égales par l’État québécois, un anglais, celui de McGill,
et un français, celui de l’Université de Montréal, devrait en révolter plus
d’un. Le PQ travaille maintenant à la dilution de notre identité nationale.
Il œuvre à la négation de ce que nous sommes en envoyant un message qui
consiste à dire que l’anglais est nécessaire pour vivre, travailler et
prospérer au Québec, ainsi que pour s’ouvrir sur le monde. Quant au
français, c’est bien, c’est joli, mais insuffisant et facultatif. Avec la
position péquiste, notre langue nationale régressera à un statut de langue
inférieure et l’anglais triomphera. Le Québec deviendra anglais, comme le
reste de ce que fût jadis l’Amérique française.
Pour tous les Québécois qui désirent voir le Québec devenir rapidement un
pays libre et indépendant de langue française, et qui en ont ras le bol de
notre élite politique capitularde, le Parti indépendantiste est la
solution. Seul le P.I. propose un plan d’action concret pour faire du
Québec un pays libre et indépendant de langue française sans tomber dans le
piège référendaire. C’est en déclarant l’indépendance par un vote
majoritaire de notre Assemblée nationale, en adoptant une véritable
Constitution d’État émanant du peuple québécois et en votant une loi 101
renforcée faisant du français la véritable et unique langue officielle de
l’État du Québec, notamment en mettant un terme au bilinguisme
institutionnel, que nous pourrons enfin être maîtres chez nous. Après 400
ans d’histoire en terre d’Amérique, il est temps pour notre nation de
déterminer librement son avenir.

Pour le P.I., l’indépendance, c’est maintenant!

Éric Tremblay
Chef du Parti indépendantiste et candidat dans Taillon
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


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