Art-Peur, l’art et la culture et les nazis...

Jacques Brassard, le Bloc, les coupures de Art-Peur et le bien fondé de certaines caricatures Art-Peur=Nazis

Tribune libre 2008

M. Jacques Brassard reprend à son compte les supposées exagérations d’artistes ayant comparé Art-Peur aux nazis qu’a développé Mario Roy dans La Presse - 2008 08 31 La culture coupée
Si bien sûr Art-Peur n’est pas le Hitler de la solution finale, ses coupures et l’esprit qui les anime ne sont pas si loin des choix qu’ont fait les nazis... qui se sont arrogé le droit de décider quel art devait avoir ou ne pas avoir droit de Cité... C’est cela que dénonçaient les artistes... et leurs caricatures...
Puisque M. Brassard en remet... peut-être est-ce utile de reproduire ici le texte transmis à Mario Roy.
M. Roy,
Dans votre texte publié dans La Presse - 2008 08 31- et intitulé, [La culture coupée->14795], vous dites :

« ... recourir à la quincaillerie nazie comme on l’a fait mercredi (Harper affublé de la croix gammée, le salut hitlérien « Heil Harper ! », les comparaisons abjectes entre la Shoah et les coupes budgétaires) est une fanfaronnade d’ados attardés à qui la plupart des parents ne confieraient pas leur clé de voiture. »

J’ai comme vous un problème avec les caricatures... elles forcent le trait... Mais j’ai aussi un problème avec ce que vous dites concernant la « quincaillerie » nazie. Le nazisme fait bien sûr référence à la Shoah, mais pas seulement à la Shoah... En effet, le nazisme n’a pas que produit la Shoah contre les juifs. L’extrémisme nazi a culminé avec la Shoah, mais ne s’est implanté que graduellement avec des mesures de plus en plus extrêmes. Cela a commencé par de petites choses, qui en ont entraîné d’autres plus sévères, jusqu’à l’inqualifiable... L’une de ces mesures était le dénigrement de ce qui était qualifié « d’art dégénéré », de l’avis des censeurs nazis qui tentaient d’imposer par ailleurs leurs vues sur le monde et ce qu’à leur avis il devait être ou non digne d’art. Cela ne s’appliquait pas qu’aux juifs. les expressionnistes allemands, et bien d’autres étaient du nombre. Une référence au nazisme peut aussi vouloir faire référence à cette vision nazie de l’art et de la création qui ne tolérait que ce que les censeurs voulaient bien ou pas tolérer. Après la censure, on a fait la chasse aux oeuvres qui ne convenaient pas aux autorités, on a interdit des expositions, on a fait des bûchés pour brûler des livres, l’autodafé régnait peu à peu en maître. Ensuite on a constitué des listes, interdit des artistes... ensuite... on s’en est pris à leur personne... ensuite...
N’est-ce pas à cela que voulaient référer celles et ceux que vous qualifié(e)s « d’ados attardés » ? Du moins ne peut-on pas le considérer comme tel ? Est-ce une « fanfaronnade » que de ne pas considérer le nazisme pernicieux seulement en tant qu’extrême limite qu’il a pu atteindre dans la Shoah et l’extermination de populations non-juives ? N’est-ce pas limiter la portée du nazisme, de la Shoah que de ne pas considérer toutes les mesures prises contre les libertés fondamentales, en apparence anodines, mais qui n’ont que pavé la voie à la production de l’horreur ultime ? Si l’on est incapable aujourd’hui d’identifier ce qui peut nous y mener, comment faire pour ne pas répéter les erreurs passées qui, tolérant ces petites nazi-mesures, on finit par n’avoir pas le choix de tolérer l’intolérable, jusqu’à ce qu’il soit impossible de réagir ?
Tout le monde comprend que nous n’en sommes encore pas là, au bord de l’abîme nazi, mais n’est-ce pas tout de même justifié de dire que certaines mesures, certaines raisons données pour censurer la création, sous prétexte qu’elle ne plaît pas aux autorités politiques, certaines coupures, peuvent être de même nature, à bannir, à ne pas tolérer, que celle qui a justifié la censure nazie et les autodafés qui ont embrasé l’Allemagne nazifiée ?
Personnellement, pour caricaturales qu’elles soient, les comparaisons entre certains fondements nazis et les raisons qui sont invoquées pour censurer la création canadienne et québécoise, ne me semblent pas justifier qu’il ne faille pas « donner nos clés de voiture » à celles et ceux qui les font. Ces comparaisons permettent de voir qu’une frontière a été franchie, celle entre un art d’État autorisé, et un art libre de se déployer hors la mainmise directe ou indirecte des censeurs. Qui sait ce qui pourrait advenir si on ne signale pas que cette frontière mérite d’être étanche et infranchissable ? Les nazis nous ont montré que de petites mesures en petites mesures... la démesure est très vite atteinte...
Cette frontière a été franchie par les adeptes de l’Art-Peur... Ce qui explique le tollé du reste... On sent bien que ce n’est pas qu’une question de saine gestion... il est question de changer la nature même de l’implication de l’État dans le financement de l’art et de la culture... Comme vous en convenez bien. L’État des Art-Peur décidera ce qui est ou pas de l’art... comme l’État nazi l’a fait... De la à ce que cela nous mène à la Shoah... bien sûr, ça c’est tout autre chose... Quoique ! Qui aurait cru en 1933 que le Chancelier Hitler inventerait la Shoah... ? En fait, trop peu de gens l’ont vu... C’est ça le drame... on n’a pas cru les rares qui l’ont annoncé... Ils n’étaient que des « ados attardés »... on n’a pas entendu leurs supposées « fanfaronnades ».
Je ne voudrais pas rentrer dans la caricature, mais un fait récent m’indique que nous ne sommes pas loin de l’autodafé par les temps qui courent... cela m’inquiète...
La récente dérive médiatique concernant l’affaire « McCartney » qui a inventé un faux « mouvement d’opposition » à sa bienvenue venue, a incité de très nombreuses personnes à frôler la limite extrême de l’autodafé... Quand des commerçants de Québec sont à regret contraints de décrocher l’affiche de mon « Mot de bienvenue à Sir Paul » de peur de représailles, parce que telle dérive incite leurs clients à ne considérer que ce qu’on leur a dit de penser au lieu de prendre le temps de lire le message... On n’est pas loin de la limite à ne pas franchir... On s’attaque à la liberté de parole, à une oeuvre, une affiche... Quand cinq de mes clients, proches ou lointains, tétanisés par telle dérive, prennent la peine de m’écrire pour dire qu’ils vont décrocher mes tableaux de leurs murs, pour les vendre à vil prix, il s’en faut de peu pour qu’on ne les accumule en tas dans la rue pour les brûler... Un cran de plus et on y est... Le fait que ces personnes se trouvaient à faire exactement ce que l’on me reprochait faussement de faire, à savoir, empêcher un artiste de performer, de créer, d’afficher son oeuvre, n’a semblé effleuré leur esprit pour leur indiquer qu’ils faisaient fausse route... on n’est pas loin du délire nazi précédent la Shoah... Je ne parle pas des insultes et des propos haineux afférents... ( Voir le Forum Paul McCartney de mon site Internet )
Bref... la montée de la droite a transformé notre culture de l’ouverture et de la tolérance, la comparaison avec la transformation qu’a provoquée le nazisme ne me semble par complètement hors de propos, pour peu bien sûr que les distinctions qui s’imposent, s’imposent. La caricature ne permet peut-être pas de ce faire... mais la discussion qu’elle provoque, elle, le peut. L’intérêt de la caricature, c’est qu’elle provoque telle et plus subtile la discussion... Elle me semble donc mériter plus que de la simple réprobation et du pur dénigrement. D’autant qu’il s’agit d’une parole d’artiste... elle a droit de Cité... Permettez-moi donc d’être en désaccord avec les vôtres qui, comme les miennes, ont ce même droit, hors dénigrement.
Respectueusement,
Luc A.


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8 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    11 septembre 2008

    @ Christian Potvin
    Vous dites en me citant :
    «« Qui aurait cru en 1933 que le Chancelier Hitler inventerait la Shoah... ? » (Luc Archambault)
    Tout ceux qui avait lu Mein Kampf. Vous avez lu Mein Kampf ? manifestement, non. Moi, si. Vous ne savez pas de quoi vous parlez, et feriez mieux d’éviter ce sujet. »

    Si vous l'avez lu... ce n'est certainement pas avant 1933... à moins que vous l'ayez lu dans le texte de langue allemande... ce n'est qu'en 1934 qu'une première édition française voit le jour... Du reste ce n'est qu'à partir de 1930 que la publication allemande a commencé à se faire dans des tirages conséquents... en 1935, comme on peut lire dans Wikipédia, à peine 1,5 millions d'exemplaires avaient été vendus... ce n'est que plus tard que cet « ouvrage » a été traduit en plusieurs langue pour atteindre plus de 80M d'exemplaires...
    Ainsi, rétrospectivement, on peut y retracer les origines de la Shoah, mais on ne la retrouve pas comme tel... Ce qu'on y lit, c'est un antisémitisme, un racisme anti-tzigane, exacerbés, certes, qui justifie selon son auteur la supériorité de la race aryenne, et qui « annonce sans ambigüité le programme du parti nazi, fondé notamment sur la volonté de réunification des territoires à population germanique (le pangermanisme) ainsi que la nécessité de s'assurer, en Europe de l'Est, un « espace vital » allemand. Il comporte des menaces précises, qui firent écrire au maréchal Lyautey : « Tout Français doit lire ce livre. » » Wikipédia
    C'est donc, qu'avant la fin de la guerre... très peu de personnes étaient en mesure de comprendre ce que pouvait engendrer de tels écrits... racistes... Même celles-là, n'ont pu imaginer que ce racisme pouvait engendrer la « systématique » et très organisée « solution finale ». On a plutôt considéré, voulu considérer ce racisme, comme le racisme et l'antisémitisme « ordinaire » qui jusqu'alors, n'avait jamais engendré pareille « Shoa ». Même les premières mesures de discriminations imposées à partir de 1933, n'ont pas ouvert les yeux du monde à cet égard... La surprise de la découverte des camps après la guerre, montre à quel point, tout cela n'avait pas été « prévu », compris... et certainement pas avant 1933...
    Je n'ai pas lu Mein Kampf comme vous, je n'en ai lu que des extraits et des compte-rendus... ce qui ne m'empêche pas de savoir que si ce que vous dites était si évident en 1933, pourquoi le monde a mis si longtemps à réagir pour l'empêcher... Pourquoi même les juifs ont-ils eu tant de mal à eux-mêmes se rendre compte qu'on ne les menaient pas dans un camp de travail, mais bien dans un camp d'extermination ?
    C'est la question que je me suis posée en visitant a l'âge de 11 ans les camps de Struthof près de Natzwiller en Alsace, le seul camp d'extermination en France, et celui de Dachau en Allemagne... Je vous jure qu'on en est marqué pour la vie... J'en ai déduit que peu de gens avait prévu la chose quand Hitler est arrivé au pouvoir... sinon, comment expliquer l'inexplicable...
    L'évidence, si Mein Kampf préparait le terrain... personne ( ou si peu de personnes ) a compris, cru, en 1933 que le nouveau Chancelier Hitler parviendrait à « inventer » la Shoah qui est toute autre chose que l'expression du racisme antisémite. « La Solution finale à la question juive » ( die Endlösung der Judenfrage ) On peut en lire davantage à l'article « Shoah » dans Wikipédia
    « Les historiens s'appuient aussi sur des passages de Mein Kampf[16], ou le discours du 30 janvier 1939, selon lequel une nouvelle guerre mondiale conduirait à « l'anéantissement de la race juive en Europe »[17]. En opposition à cette thèse, plusieurs historiens, en particulier Martin Broszat, Arno J. Mayer et Philippe Burrin, pensent que les nazis n'avaient pas choisi la Solution finale avant 1941. L'antisémitisme extrême des nazis est, d'après cette thèse, la condition nécessaire de la Shoah plutôt que sa cause directe. Les nazis auraient décidé d'exterminer seulement après que l'invasion de la Pologne et de l'URSS a placé des masses considérables de Juifs sous leur autorité, et après une émulation au sein de la « polycratie nazie » (Martin Broszat). Après le début de la guerre, Himmler écrit dans son journal, à la suite d'une rencontre avec Hitler le 18 décembre 1939: "Question juive! A exterminer comme des partisans." Il s'agit de ce qui se rapproche le plus, en langue codée, d'un ordre du Fuhrer pour éliminer tous les Juifs d'Europe[18]. Dans les années 1990 et 2000, d'autres historiens, tels Ian Kershaw, ont tenté de dépasser ce débat[19]. »
    Ce qui du reste montre que la chose n'est pas simple... qu'il faut être vigilant... l'horreur des génocides nous apparaît toujours non pas avant, mais après le fait... Le Rwanda en est le témoignage le plus récent... cependant que d'autres se passent sous nos yeux en ce moment... ailleurs...
    Luc A.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 septembre 2008

    @ Gébé Tremblay
    Vous dites :
    « Avouez que le public-payeur fut le fédéral, pendant trop longtemps et que l’effet "cote d’écoute" (plaire à la demande du fédéral) s’est incrusté dans les demandeurs de fonds. »
    Il n'y a pas une telle chose que des artistes se pliant à la volonté du fédéral... Ce pourquoi du reste des coupures ont été faites... les Art-Peur du fédéral ont coupé, justement pour pouvoir contôler le fait qu'ils ne se plient pas à leurs volontés. N'existe pas non plus une telle chose qui ferait que les artistes « retrouveraient » maintenant leur libre-arbitre. S'il ne l'avaient pas, ce ne sont pas ces coupures qui le leur rendraient... Ils en usent déjà et c'est justement pour le protéger ce libre-arbitre qu'ils montent aux barricades solidairement, même si seulement quelques-uns d'entre eux sont touchés... S'ils étaient soumis au fédéral, ils fermeraient leur gueule en attendant le bon vouloir de leurs maîtres... qui annoncera bientôt d'autre programmes... pour remplacer les anciens...
    Quand à ce que je dis sur « les artistes hyper-favorisés et vivant au crochet de l’État n’ont qu’à travailler comme tout le monde... », ce n'est pas pour citer la critique du public... c'est pour citer la critique non fondé de celles et ceux qui ne consomment pas l'art des artistes d'ici... et qui se font une fausse idée de leur pratique... C'est de plus le fruit d'une vision étriquée d'une minorité de blocage... que les obscurantistes sortent à chaque fois que les artistes ne font pas ce qu'ils voudraient qu'ils fassent. Ce n'est pas une critique de leurs différents publics...
    Les artistes ne sont pas des BS... qui vivent au crochet des gouvernements, pas plus que les médecins, les enseignants, les entreprises subventionnées qu'elles soient en agriculture ou en culture. Ils génèrent des revenus propres... Du reste la plupart d'entre eux ne reçoivent pas de subventions... les systèmes de subventions ne sont pas universels... il ne suffit pas d'être artiste pour être subventionné... la plupart n'en recoivent pas ou si peu... C'est mon cas... en 35 ans de carrières j'ai en moyenne reçu ± 600$ par an... et rien du fédéral... pas de quoi même payer la part de l'employeur au RRQ que doivent payer les travailleurs autonomes... en plus de leur part d'employé...
    Bref... ce n'est pas pour protéger des revenus propres que l'ensemble des artistes prennent les devants, c'est pour protéger le principe même de leur indépendance... dont ils usent déjà... vis à vis l'État et ses censeurs. C'est pour permettre que certains des leurs puissent nous représenter à l'étranger, pour conserver leur mince accès à des revenus d'exportation...
    Je comprends que leur ardeur vous réjouisse maintenant. Je serai très heureux lorsqu'elle vous réjouira tout autant, même quand ce n'est pas pour dénoncer le fédéral. Là... nous aurons accompli quelque chose... l'Art sera partie de la vie de la Cité.
    Au plaisir. Luc A.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 septembre 2008

    "Qui aurait cru en 1933 que le Chancelier Hitler inventerait la Shoah... ?"(Luc Archambault)
    Tout ceux qui avait lu Mein Kampf. Vous avez lu Mein Kampf ? manifestement, non. Moi, si. Vous ne savez pas de quoi vous parlez, et feriez mieux d'éviter ce sujet.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 septembre 2008

    "les artistes hyper-favorisés et vivant au crochet de l’État n’ont qu’à travailler comme tout le monde..."
    C'est la critique du public.
    Qu'est-ce que l'artiste sans public ?
    Avouez que le public-payeur fut le fédéral, pendant trop longtemps et que l'effet "cote d'écoute" (plaire à la demande du fédéral) s'est incrusté dans les demandeurs de fonds.
    Je vais vous avouer que l'effet boomerang que le couperet de Harper provoque chez les artistes ne me déplaît pas du tout.
    Ils retrouvent leur esprit contestataire et donc hors-normes.
    Ils redeviennent nos artistes.
    "La Bohême" d'Aznavour reprend son sens.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 septembre 2008

    La « Chasse aux artistes »
    M. Brassard sera à la chasse le jour des élections...
    J'ajouterais que ces coupures de M. Art-Peur, à quelques jours des élections, seraient délibérément une véritable « Chasse aux artistes », comme les qualifie si bien le comédien et metteur en scène Robert Lepage dans un texte lu à 3 septembre à Québec lors de la manifestations des artistes à Place Royale et publié le 5 septembre dans ( Le Devoir 2008 09 05 )... bientôt dans Vigile...
    En effet, il ne s'agirait pas seulement ni d'une figure de style de la part de l'artiste, ni d'un hasard de la part des conservateurs canadianisateurs. Les Art-Peur de ce monde, veulent attaquer délibérément la crédibilité des artistes en suscitant leur dénigrement. Le JdQ-Journal de Québec, ne rate pas le bateau... Les X, les obscurantistes instrumentalisés par les canadianisateurs comprennent bien le message... les artistes hyper-favorisés et vivant au crochet de l'État n'ont qu'à travailler comme tout le monde...
    Lire :
    Vigile - Tribune libre
    Lettre au Journal de Québec
    Les artistes et le politique au Journal de Québec
    Lisez la copie papier du JdQ... ça vaut le déplacement... Le fer de lance de la droite canadianisatrice de Québec
    Luc Archambault 9 septembre 2008 110 visites 1 message

    Ainsi, la manoeuvre consisterait à provoquer le dénigrement de ces si nombreux artistes qui prennent fait et cause souverainiste... Une manière de déconsidérer leur parole... de les isoler... encore davantage... avant les élections c'est encore mieux... pour qu'ils gardent le silence...
    Je ne suis cependant pas certain que l'effet escompté soit celui obtenu...
    Selon Nathalie Petrowski... les artistes préparent la suite... dans Internet... ( La Presse - 2008 09 10 - « 30 secondes contre Harper » )
    « 30 secondes contre Harper »...
    C'est une idée toute simple: réunir entre 30 et 40 personnalités connues du grand public, les installer devant une caméra et leur accorder entre 30 secondes et 2 minutes pour qu'elles persuadent les Québécois de ne pas voter pour Stephen Harper. ( Nathalie Petrowski )

    Vive l'Art... Vive les artistes !
    Toutes et tous derrière le Bloc québécois et les artistes, contre la Art-Peur et la « Chasse aux artistes »...
    Luc A

  • Archives de Vigile Répondre

    10 septembre 2008

    Oui Art Peur fait feu de tout bois. L'ex-pm d'Angleterre (Royaume désuni) a fait peur aux écossais lui aussi et les menaçant de voir leur niveau de vie tomber s'ils osaient se donner un pays et en les traitant de séparatistes. Les écossais, naïfs l'on cru, on pris peur et on voté contre la souveraineté. Ils seraient maintenant membre de l'UE, 700 millions de marché, et fiers. La honte et la peur comme celle qu'on a lu sur la figure des ¨NON¨du dernier référendum québécois est sur leur front. Ceux-là ne veulent plus en entendre parler. Harper ment avec son ambassadeur du Québec à l'Unesco et Mario Dumont le suit à la piste comme un caniche pour un os. L'os: l'autonomie provinciale de Duplessis dans une constitution 60 ans en retard sur la réalité. C'est tellement ridicule que le ROC pourrait bien ouvrir la ¨con¨stitition et le lui accorder. L'Adq changerait de nom alors pour celui de Parti conservateur du Québec, PCQ et Mario serait nommé nouveau petit père des ¨con¨fédérés.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    10 septembre 2008

    Monsieur Luc,
    Le point capital, dans votre alerte au totalitarisme nazi est votre DOCUMENTATION.
    Ceci vous place dans une classe à part de ceux qui ont déjà lancé du NAZI à Lucien et à Parizeau, qui ont d’ailleurs eu gain de cause en justice plusieurs années plus tard, le mal étant fait…

  • Archives de Vigile Répondre

    10 septembre 2008

    Le sionisme fut l'inspiration derrière le nazisme qui en est la version "aryenne".