La cinquième colonne fédéraliste (2)

Après Daniel Breton, Pauline Marois elle-même ?

Les risques sont élevés qu’elle se retrouve dans le collimateur de l’opposition dans un avenir rapproché

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Combien sommes-nous à n’avoir pas encore compris que nous sommes en guerre, et encore plus à ne pas l’avoir assumé psychologiquement ?

Pour ceux d’entre vous qui se demandaient si je n’exagérais pas un peu en qualifiant de guerre le combat que nous livrent les fédéralistes, la démission forcée du ministre de l’Environnement Daniel Breton ces jours derniers devrait vous convaincre du contraire.
Pour avoir subi quotidiennement leurs assauts en 1995, j’ai immédiatement reconnu leur modus operandi, au point de pouvoir désigner les agresseurs.
Le coup de la condamnation pour excès de vitesse, ils me l’ont fait, le jour même du déclenchement de la campagne électorale en 1994. J’étais justement dans ma voiture lorsque j’ai eu la surprise d’entendre au bulletin d’information de Radio-Canada, en manchette, « Eh bien il semble que le candidat du Parti Québécois dans Iberville, l’avocat Richard Le Hir, a le pied plutôt lourd. Il devra prochainement répondre à une accusation d’excès de vitesse au palais de justice de Drummondville. » Jusque là, aucune de mes contraventions ne m’avait valu une manchette de Radio-Canada.
Le coup de l’épluchage systématique des greffes pour rechercher des éléments d’information pouvant servir à ternir mon image dans l’opinion publique, ils me l’ont fait aussi.
La seule information qu’ils étaient parvenus à dégoter était ma présence au sein du conseil d’administration d’une entreprise qui se spécialisait dans la distribution de films français dans les clubs vidéos. Sans m’en informer, le président de l’entreprise avait recruté un nouvel investisseur qui se trouvait à être le fils du dictateur Mobutu du Congo, quelques mois avant le début de la campagne électorale, alors que j’avais déjà annoncé que je serais candidat du PQ à l’élection de 1994.
Sitôt informé, et pressentant quelle utilisation médiatique pourrait être faite de cette affaire, j’avais immédiatement informé le président de l’entreprise en question que je n’aurais pas d’autre choix que de me retirer, et l’entreprise procéda au rachat de mes actions en bonne et due forme par voie de contrat avant le début de la campagne électorale.
Quelques jours après le début de la campagne, je reçus un appel de l’ex-journaliste Richard Vigneault qui, sous le prétexte totalement fallacieux de me mettre en garde contre la violation de règles de la Régie du cinéma, voulait obtenir des informations sur ma participation à cette affaire. N’ayant rien à cacher, je répondis à ses questions en lui précisant bien que je m’étais retiré de cette entreprise.
Quelques mois plus tard, j’eus la surprise de découvrir dans La Presse un billet de Nathalie Petrowski faisant des gorges chaudes sur mon « association » avec la famille Mobutu. Mon insistance à exiger une rétractation me valut les foudres de la madame qui en profita pour en rajouter une couche sur le même ton fielleux.
Les choses allaient encore se gâter dans les mois suivants lorsque l’ineffable Jean-Marc Fournier, « champion toutes catégories de la mauvaise foi partisane » comme je me plais à le qualifier, fut informé par une « âme charitable » au sein du gouvernement qu’il y avait un problème dans l’attribution de certains contrats au Secrétariat à la restructuration dont j’étais le ministre délégué.
« Comme par hasard », Denis Lessard de La Presse eut vent de l’affaire, et le tir nourri auquel je faisais déjà face depuis plusieurs mois pour tenter de me discréditer et de discréditer le processus des études référendaires gagna en intensité pour devenir absolument insupportable. La rumeur courrait même dans les salles de presse que j’étais sur le point d’être arrêté, alors qu’il n’en fut même jamais question.
Ainsi, un jour de l’automne 1995, quelques semaines après le référendum et après que j’aie démissionné de mon poste de ministre, j’eus la surprise de découvrir devant chez moi un gros car de reportage de Radio-Canada avec son antenne de transmission toute dressée.
Au bout de quelques heures, alors que je venais tout juste d’accueillir des invités pour le dîner, on sonne à la porte. C’était la journaliste Lyne Pagé de Radio-Canada qui me demandait si la SQ était passée. « Non », lui répondis-je. Et le fait est que la SQ n’a jamais demandé à me rencontrer ni pendant ni après l’enquête qu’elle entreprit après celle du Vérificateur général qui m'avait mis, ainsi que le personnel de mon cabinet, hors de cause, tout en concluant à des malversations de la part d’un contractuel du Secrétariat.
Ce contractuel fut poursuivi - je ne fus jamais appelé à témoigner – et condamné à dix-huit mois de prison ferme pour abus de confiance et fraude d’une envergure de 280 000 $. Je vous souligne ces faits pour les mettre en rapport avec les condamnations prononcées à la suite du scandale des commandites où des sommes de plusieurs millions étaient en jeu, et où les peines d’emprisonnement les plus sévères n’ont pas dépassé un an. Je vous souligne aussi que certains d’entre eux n’ont toujours pas subi leur procès.
Mais eux, c’étaient des proches du régime libéral... Ils avaient l’excuse d’être en guerre contre les méchants « séparatiss » qui voulaient briser le Canada. Aux yeux des leurs, leur seul tort avait été de se faire « pogner » la main dans le sac. Maudite « bad luck » !
Et dans leur for intérieur, tous les fédéralistes sont encore convaincus qu’ils auraient plutôt mérité une médaille.
Là non plus, je n’exagère pas. Parce que mes activités professionnelles ou des rencontres sociales m’ont mis en contact avec plusieurs d’entre eux, et non les moindres, au fil des années, je connais exactement le fond de leur pensée. Au nom de la cause, tous les coups sont permis, et que, dans le processus, on en vienne à briser des carrières ou des familles, faire pleurer sans raison des parents ou des enfants exposés sans ménagements aux insinuations malveillantes de leur entourage ou aux vexations à l’école, « c’est ben d’valeur, mais t’avais juste à pas te mettre dans l’chemin ». La guerre, c’est la guerre...
À l’époque du référendum, Jacques Parizeau avait coutume de dire que la politique était un sport extrême. Quoique séduisante, cette analogie ne rend pas toute la férocité de la réalité. Quand le camp opposé se met à vous traiter en ennemi et non plus en adversaire, on n’est plus dans le sport, on est en guerre, et le simple emploi de ce mot va déterminer, et justifier dans l’esprit de ceux qui l’utilisent, des comportements infiniment plus agressifs, des moyens beaucoup plus lourds, la mise au rancart des règles élémentaires du fair-play et de la justice naturelle (parlez-en à Yves Michaud), l’abandon de tout scrupule, et le recours à la ruse, à la duplicité, aux hard-ball tactics et aux dirty tricks, comme on dit en politique américaine dont ils sont d'ailleurs très friands.
Passez en revue les événements des 17 années écoulées depuis le dernier référendum et demandez-vous s’ils ne correspondent pas à la réalité d’une occupation militaire après une défaite, les vainqueurs s’emparant de tous les leviers pour leur bénéfice exclusif. Et le printemps dernier, ce que nous avons connu, c’est le premier sursaut de révolte devant les abus du pouvoir occupant, lorsqu’il devient évident que l’intérêt collectif est systématiquement bafoué au bénéfice des amis du régime, comme l’illustrent si bien l’essor de la corruption et l’explosion de scandales que nous connaissons maintenant.
Avec la prise de conscience du printemps dernier et l’élection toute minoritaire que soit celle du PQ, nous entrons dans une phase très dangereuse. Parce que le résultat des élections n’est pas clairement probant, le PQ n’est pas en mesure de faire le ménage qui s’impose. Au cours de ses derniers dix-huit mois de mandat, le PLQ a nommé ou renommé, pour de longues périodes pouvant aller jusqu’à cinq ans, ses pions dans l’appareil étatique, à tous les niveaux, depuis les plus hauts jusqu’aux plus modestes. Le coût du rachat de leurs contrats devient un obstacle à leur remplacement. Ils demeurent donc dans la fonction publique et deviennent les yeux et les oreilles de l’Opposition.
Ces personnes doivent tout au PLQ qui s’est ainsi attaché des loyautés indéfectibles, et elles vont livrer de l’intérieur une guerre sourde et sournoise de tous les instants au PQ qu’elles considèrent comme un usurpateur à cause de son option.
Un bon exemple de ces jambettes de l’intérieur est la dénonciation et le montage en épingle, avec la complicité des médias, de la visite de courtoisie de Daniel Breton au BAPE, présentée comme une interférence dans le processus judiciaire alors que le BAPE n’est même pas un organisme judiciaire ou quasi-judiciaire, mais simplement un organisme consultatif, et que, de toute façon, il n’y a eu aucune tentative d’influence ou d’intimidation de qui que ce soit.
Ceux d’entre vous qui entretenaient encore l’espoir que le PQ parviendrait à tenir tranquillement la barre pendant dix-huit mois, le temps de se bâtir une majorité avant une prochaine élection, en sont donc quittes pour retomber sur terre.
Chaque minute de gouvernement Marois va devoir être arrachée de haute lutte à l’opposition PLQ-CAQ (blanc bonnet et bonnet blanc comme j’ai déjà eu l’occasion de le démontrer à plusieurs reprises) qui va tout faire pour l’enfarger, avec la complicité active des médias et des officines fédéralistes de tout poil, du genre de « L’Idée fédérale » dont j’ai eu l’occasion de parler la semaine dernière, ou encore de l’« Association d’études canadiennes » que dirige Jack Jedwab et qui vient de nous gratifier d’un sondage bidon largement repris par tous les médias sur la fierté qu’inspirerait le drapeau canadien à une grande majorité (66 %) de Québécois .
Au cas où ce résultat vous surprendrait, j’attire votre attention sur ce paragraphe de la dépêche de la Presse canadienne à ce sujet :

« Le sondage réalisé par Léger Marketing auprès de 2207 répondants, dont 656 au Québec, tentait d'évaluer la fierté éprouvée par les Canadiens à propos de 16 symboles, réalisations et événements divers. Comme il s'agit d'un sondage en ligne, il n'est pas possible d'évaluer la marge d'erreur. »

Il n’a donc aucune valeur. En effet, seules participent à ce genre de sondage des personnes que la question motive grandement, soit positivement soit négativement. Et encore faut-il tomber sur une invitation à y participer. On comprend donc à quel point il devient facile d’en manipuler les résultats. Ce que ne se gêne pas de faire Jack Jedwab en commentant les résultats de son « sondage », comme l’illustrent ces deux autres paragraphes de la même dépêche :
« Jack Jedwab, directeur exécutif de l'Association des études canadiennes, croit que le gouvernement minoritaire, en poste depuis à peine trois mois, utilise la confrontation sur le drapeau pour apaiser l'aile souverainiste dure de son parti.
«En ce moment, dans une situation de gouvernement minoritaire, ils sont incapables d'accomplir de véritables progrès du côté de l'option souverainiste», a dit M. Jedwab. »


On voit donc à quel point le camp fédéraliste est mobilisé dans sa guerre contre les indépendantistes, dans ce dernier cas sur le front de la propagande. Par tous les moyens, il s’agit de tuer dans l’oeuf toute notion que l’idée de l’indépendance puisse gagner du terrain, de façon à créer dans l’opinion le sentiment du caractère irréaliste et utopique de la chose. À les voir aller, Goebbels se frotterait les mains d’aise.
Mais cette guerre ne se limitera pas au champ de la propagande, comme nous le révèle la démission forcée du ministre Daniel Breton. En éditorial cette semaine, le très prudent Bernard Descoteaux du Devoir, un homme pourtant peu porté sur la spéculation et l’hyperbole, va même jusqu’à suggérer qu’il y en aura d’autres ! « Daniel Breton est leur première victime. Nul doute que d’autres ministres sont dans leur mire. »
« Nul doute » ! L’affirmation est si tranchée qu’on se surprend à se demander s’il ne serait pas dans le secret des dieux (du diable ?). Et il y a aussi l’emploi du mot « victime » qui nous fournit une indication assez claire de l’évaluation que fait Descoteaux du climat politique actuel au Québec.
Certains pourraient être tentés de n’y voir qu’un incident ou un accident. Mais non « ... d’autres ministres sont dans leur mire ». Il en prévoit d’autres, il parle de « mire » comme la mire sur un fusil. Même s’il ne l’a pas encore assumée psychologiquement, les circonstances actuelles évoquent donc clairement dans son esprit la notion que nous sommes en guerre.
Combien sommes-nous à n’avoir pas encore compris que nous sommes en guerre, et encore plus à ne pas l’avoir assumé psychologiquement ? Je ne fais ici de reproche à personne. À moins d’avoir l’âme guerrière, la guerre est une notion à laquelle on ne se résigne pas facilement, à laquelle on résiste même, que ce soit par conscience personnelle, par valeurs de culture, ou par manque de références historiques.
Mais à partir du moment où la guerre nous est faite, et même si l’on n’a pas l’âme guerrière, il faut savoir développer un esprit guerrier, c’est une simple question de survie. Et c’est là que nous en sommes.
Au cas où vous seriez saisi par l’incrédulité, le doute ou le vertige à cette perspective, je vous suggère de repenser à l’attentat dont a été victime Pauline Marois le soir de l’élection.
Le surlendemain, Vigile publiait un article dans lequel j’identifiais les vrais responsables, ceux qui entretiennent systématiquement au Canada un climat d’antagonisme virulent contre le projet indépendantiste québécois en minimisant le risque de débordements tragiques, soit les leaders fédéralistes.
Vous remarquerez que Jean Charest, le « Capitaine Canada » lui-même en personne, a essayé de cultiver le même genre d’antagonisme contre le mouvement des « carrés rouges » le printemps dernier, avec le même risque de débordements tragiques.
La stratégie est simple, exploiter un incident qu’on aura au besoin encouragé sinon créé de toutes pièces pour justifier une intervention musclée des autorités et le rétablissement de « la loi et l’ordre ». La recette se trouve dans toute édition du « Parfait petit fasciste » ou, pour être davantage dans l’air du temps, du « Fascisme pour les nuls ».
La démission forcée de Daniel Breton constitue donc le second événement de déstabilisation majeure du gouvernement Marois, le premier ayant échoué en partie seulement. En effet, si Pauline Marois a échappé à l’attentat qui était dirigé contre elle, la tentative avortée n’en constituait pas moins un exercice de déligitimation de l’option qu’elle représente.
En effet, sa mort aurait eu l’effet d’une douche glacée sur de nombreux québécois qui auraient hésité à poursuivre une orientation si mal perçue par certains qu’elle pouvait avoir des conséquences tragiques. Dans la vie courante, combien de personnes préfèrent rester dans une union qui ne les satisfait pas plutôt que de s’exposer et d’exposer les leurs à la violence en cherchant à en sortir ?
Cela dit, comme le suggère Bernard Descoteaux dans son éditorial cité plus haut, l’opposition fédéraliste n’en restera pas à la démission forcée de Daniel Breton. Elle vise à reprendre le pouvoir le plus rapidement possible, par CAQ ou PLQ interposé, peu lui importe, pourvu qu’elle le reprenne.
Et elle est d’autant plus pressée qu’elle craint les effets déstabilisants et centrifuges que risque d’avoir l’évolution de la conjoncture internationale avec l’aggravation de la crise économique mondiale et les poussées séparatistes qu’elle induit en Espagne (Catalogne), au Royaume-Uni (Écosse), en Belgique (Flandres/Wallonie), en France (Savoie, Corse) et jusqu’aux États-Unis.
Au Canada même, les provinces en mènent de plus en plus large depuis que le pays s’est désindustrialisé au profit des économies émergentes dans la foulée de la mondialisation et de la financiarisation de l’économie, et que les richesses naturelles, de compétence provinciale, sont redevenues le principal moteur de la création de richesse.
Il faut donc s’attendre à ce que l’opposition fédéraliste au Québec (CAQ-PLQ-La Presse Gesca-Power-Desmarais-L’Idée fédérale-L’Institut d’études canadiennes et al.) tente de forcer rapidement le jeu, et la meilleure façon de le faire serait de s’en prendre directement à Pauline Marois. L’opération réalisée contre Daniel Breton n’aurait alors constitué qu’une pratique, une mise en appétit.
Les risques sont donc élevés qu’elle se retrouve dans le collimateur de l’opposition dans un avenir rapproché, un scénario que j’avais d’ailleurs clairement évoqué dans deux articles parus sur Vigile il n’y a pas tout à fait un an, et que Vigile a retirés à la demande des avocats de Claude Blanchet.
J’espère sincèrement avoir tort.


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30 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    8 décembre 2012

    Toujours votre homophobie n'est-ce pas monsieur Vincent?
    Qu'a André Boisclair qui vous dérange?
    Il est instruit, il se présente bien, il s'exprime bien et de plus, il est gai crisse ce qui est un avantage à New-York qui abrite la deuxième plus importante communauté gaie des États-Unis avec tout son potentiel touristique pour le Québec, avec des gens cultivés et qui ont du fric à dépenser dans nos restaurants et hôtels du Vieux-Québec. Misère!

  • Archives de Vigile Répondre

    8 décembre 2012

    Les fédés ont utilisé une formule gagnante à la Chambre des Communes. Ils ont réussi à brûler Duceppe et le Bloc en les intéressant à autre chose que la l'indépendance du Québec. Ils les ont bien occupé dans les différentes commission sur la guerre en Afghanistan, les finances publiques, l'assurance-chômage, les pêcheries, les Protocole de Kyoto etc...
    Et pendant ce temps, ils gagnaient du temps. C'est cela le système parlementaire britannique.On a brûlé le Bloc et Duceppe! J'espère qu'on va en tirer des leçons!
    La coalition libéro-caqueuse vise la même stratégie. Nous devons tout mettre en oeuvre pour éviter que madame Marois subisse le même sort.
    Aussi, le sort subit par Daniel Breton m'a tellement enragé que je suis prêt à travailler jour et nuit pour que Marois trouve sa majorité le plus vite possible.
    J'ai proposé une piste de solution dans un article que j'ai envoyé à VIGILE. Le temps presse et ça sent très mauvais à Québec!

  • Archives de Vigile Répondre

    5 décembre 2012

    @ André Vincent,
    Oui mais t'es pas fédéraliste donc tu ne sais pas.
    AVe itou

  • André Vincent Répondre

    5 décembre 2012

    Moi, si j'étais fédéraliste, je ferais tout pour qu'elle reste en place...
    AVe

  • Archives de Vigile Répondre

    4 décembre 2012

    Elle reçoit peut-être des menaces plus sérieuses que l'on croit. Il est essentiel de n'avoir rien à perdre (même la vie) et des "couilles" en béton pour ne pas se laisser impressionner à mon avis. C'est pourquoi il est difficile de ne juger que sur ce que l'on voit, qui n'est que la pointe de l'Iceberg. Elle a rêvé le pouvoir grisant du monde politique et maintenant elle doit en affronter un autre beaucoup plus "machiavélique". Bref si elle ne maîtrise pas ses peurs bin elle tombera.
    Cela dit et à mon avis nous ne connaissons pas réellement les enjeux...

  • André Vincent Répondre

    4 décembre 2012

    Les fédéraux n'ont même pas besoin de la « cinquième colonne» pour détruire le PQ, Pauline Marois est capable toute seule...
    Absolument incroyable cette série de gaffe à répétition, dont la dernière, celle d'André Boisclair n'est pas la moindre. Un enfant de cinq ans n'aurait pas fait ça.
    André Vincent

  • Yves Rancourt Répondre

    4 décembre 2012

    Oui, vous avez bien raison, monsieur Le Hir, c'est la guerre. Il suffisait encore ce soir d'écouter Radio-Canada à 19h00 parler de la nomination d'André Boisclair comme délégué général à New York pour comprendre l'à-propos de votre texte. Et qui était là pour lancer cette nouvelle charge? Nulle autre que Françoise David bien sûr, cette Mère Teresa de la politique québécoise, qui disait en campagne électorale que voter QS c'était voter PQ. Curieusement, on ne l'entendait à peu près pas lorsque les libéraux étaient au pouvoir.
    C'est maintenant évident que le moindre petit geste du PQ sera examiné à la loupe sous l'angle de la moralité publique ou de tout autre motif pouvant ameuter la nation. Il serait étonnant à ces conditions que ce parti puisse aspirer à un autre mandat à moins, peut-être, que les souverainistes ne resserrent les rangs, ce qui est loin d'être fait, n'est-ce pas? En tout cas, il ne faut pas compter sur Québec solidaire, ça c'est clair.
    Mes salutations.

  • Chrystian Lauzon Répondre

    3 décembre 2012

    Fameux texte monsieur Le Hir, le bilan d’une présence (d’esprit) où d’un passé et d’un possible avenir rassemblés, vous donnez l’image d’un point de vue critique qu’aucun cadre médiatique ne peut permettre de faire de par les intérêts mercantiles qui guident son contrôle.
    Donc, l’information qui s’y trouve, la vision, l’envergure de votre analyse « comprend » une société québécoise en bouleversements dans une déchirure de l’État entre les intérêts du privé prédateur et ceux du public, du peuple québécois, l’otage parfait. Ce dernier, dans son ensemble, ne s’éveille pas facilement.
    Si aucune fenêtre médiatique n’est forcée, ouverte au grand jour sur nous-mêmes; si aucun événement rassembleur identitaire ne touche la conscience pour dissoudre la division en soi-même comme en partis politiques, quelle fissure faut-il créer pour que la lumière se fasse vers un Québec voulu, désiré, revendiqué et exprimé concrètement en un seul Pays?
    Breton s’est expulsé par manque de gestion de soi face à l’ennemi; Kadhir quitte le front politique et fait place à la modération politique et la ligne de parti par usure et démotivation policée sans doute ; Loco Locass, probablement notre plus grand porte-parole politico-médiatique de l’indépendance des dernières années, est sur le bord de disparaître, de se diviser en ses membres; Marois reconnaît enfin qu’ « aurait » eu lieu au Métropolis une tentative d’attentat de nature politique sur sa personne avec un « peut-être » pour le moins questionnant et fait primer les droits privés contractuels usurpateurs sur les droits du peuple en baissant les bras devant Anticosti, un immense trésor national dont elle banalise la perte territoriale sans résister devant l’argent.
    Devons nous compter sur un effet papillon d’un printemps érable envolé qui fera coup de massue à retardement sur un peuple si tant bafoué, pour qu’il arrive enfin à mettre le poing sur la table, s’enrager et sortir les banksters de tous les lieux d’invasion opportunistes dans l'appareil d'État?
    L’esprit islandais peut-il nous habiter sans catastrophe déclencheuse? Comment arrêter de faire faire ses « commissions » par d’autres (dont une avocratie néolibérale)? Ne devrions-nous pas créer, à partir de Vigile même – un incitatif pour d’autres sites – un fonds d’or massif, physique, en vue d’une indépendance aménagée parallèlement à l’État, qui nous vole à outrance déjà, lorsque l’effondrement du dollar sera dans sa chute finale instantanée?
    Toutes ces questions pour moi planent derrière cette synthèse « dangereusement » ou dramatiquement réflexive qu'est la vôtre, monsieur Le Hir, telle un point de jonction tout autant qu’un écho à l’ensemble de vos propos précédents.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 décembre 2012

    Le monde est en chamaille comme dirait Jean-Pierre Ferland. Ce n'est pas qu'au Québec, c'est partout.
    Tellement que, même si je ne vois pas le 21 décembre prochain comme la fin du monde, je crois qu'il y a quand même quelque chose qui ne va pas du tout, mais là, pas du tout dans notre monde.
    Je dis ça en tant que croyant et d'un point de vue strictement personnel mais je crois que le monde est à la veille de recevoir une forme d'avertissement céleste quelconque.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 décembre 2012

    Je ne suis pas péquiste dans l' âme mais je ne porte pas le PLQ dans mon coeur non plus. En fait, dû à " l' ensemble de son oeuvre " , le Parti Libéral du Québec n' aura plus mon vote, quand bien même je vivrais jusqu' à très, très vieux..

  • Jacques Dubreuil Répondre

    3 décembre 2012

    Pour faire suite à monsieur Ricard, j'ai toujours dit que les grands stratèges du PQ font pitié. Ni courage, ni audace. Des timorés.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 décembre 2012

    L'adage des « Anglais », quand ils négocient, est le suivant : « What I have, I keep. What you have, we negociate. » Il ne s'agit pas d'une négociation « Fair Play », mais d'une arnaque « False Pay »...
    On ne doit pas répondre aux attaques des vicieux et s'isoler en rase campagne. On doit plutôt prendre de la hauteur intellectuelle, les attirer dans les dédales argumentaires de la réalité (contrairement à leur petit jeu adolescent de politique-fiction), jusqu'à ce qu'ils dévoilent leur propre félonie...

  • Archives de Vigile Répondre

    3 décembre 2012

    @ Monsieur Nantel
    Vous n'avez jamais dit si vrai avec votre excellent commentaire!
    André Gignac 3 déc 12

  • Archives de Vigile Répondre

    3 décembre 2012

    Monsieur Le Hir
    Vous m'avez replongé dans les commandites et dans le référendum de 1995 avec votre super texte. Contre les fédéralistes, il va falloir s'organiser rapidement pour leur faire face; on ne peut continuer ainsi à se faire démolir de la sorte par leurs médias. Au Québec, notre identité nationale fait défaut; nous, les Québécois, nous ne nous tenons pas assez en tant que nation. Il y a un manque flagrant de cohésion nationale. Le 4 septembre dernier, lors de l'attentat politique sur la personne de Madame Marois, les Québécois auraient du réagir avec force et faire sentir au West Island, dans la rue, qu'à l'avenir, nous ne tolérons plus de provocation (Quebec bashing) à notre égard. Il est plus que temps de leur faire sentir qu'ils sont minoritaires ici au Québec.
    Le chef du parti qui voudra vraiment réaliser l'indépendance du Québec devra avoir un message clair pour rallier les Québécois à sa cause et il devra démontrer à toute la population québécoise qu'il veut vraiment aller jusqu'au bout, jusqu'à la victoire. En chemin, René Lévesque a abdiqué (pensez au rapatriement de la constitution de 1982 sans l'accord du Québec) et ça l'a créé une grande démobilisation dans l'ensemble des troupes indépendantistes comme le dit si bien, à sa manière, Monsieur Pierre Tremblay dans son commentaire suite à votre texte. Il faut que les Québécois cessent de s'écraser à la moindre occasion et qu'ils soient plus agressifs. IL VAUT MIEUX ÊTRE PUR ET DUR QUE MOU ET CONFUS! Je peux vous assurer d'une chose, Monsieur Le Hir; je suis aguerri pour le combat de l'indépendance du Québec.
    André Gignac 3 déc 12

  • Jean-Jacques Nantel Répondre

    3 décembre 2012

    C'est comme à la boxe ou à la guerre: si on recule, on recule encore et toujours.
    Le gouvernement Marois ne cesse de reculer et de faire le dos rond pour se faire accepter du Canada anglais comme un bon gouvernement provincial. C'est pathétique!
    Depuis que le PQ-Marois a abandonné en douce le projet souverainiste dans le but de se faire élire et réélire, ce ne sont que reculs et rebuffades et il est impossible que des gens comme moi votent jamais pour un parti de mous de cette sorte.
    Si j'étais à la place des fédéralistes, je ferais exactement comme eux. Pourquoi pas? Après tout, les souverainistes ne sont-ils pas assez couillons pour ne pas s'opposer à une immigration massive et inutile dont le seul but est de nous affaiblir et de nous détruire?
    Comme je le dis toujours, nous sommes le seul peuple au monde qui ait l'obligation morale de se suicider... Ah, la stupidité!
    Jean-Jacques Nantel, ing.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 décembre 2012

    Oui monsieur le Hir, je suis jeune mais je me souviens très bien combien vous avez été attaqué et comment on vous a fait passer pour un incompétant à Radio Canada. Je n'en croyais pas mes oreilles à l'époque en 1995. On détruit des êtres humains sans raison. Moi je crois que tout cela est de la faute à René Lévesque. Lorsqu'on commence un combat comme cela, il faut être prêt à aller jusqu'au bout et cet homme qui a tassé Bourgault n'était pas prêt à aller jusqu'au bout. C'est comme s'il s'excusait presque d'avoir mis sur pied un référendum. Son échec a donc laissé le temps aux forces fédéralistes de s'ajuster.
    Moi je vous le dis, je crois qu'il est trop tard. Ou il faut changer nos armes. Des tire-pois contre des bazoukas, on y arrivera jamais. Il nous faut des canons, et tout l'attirail car la bataille est médiatique maintenant. Le problème c'est que nos ennemis ont pris des visages québécois: des francophones bien habillés en cravate avec de belles chaussures.
    On voit bien que la Marois a été complètement sonnée par son attentat et qu'elle n'est plus la dame de béton d'avant les élections. Elle a peur on dirait. Elle n'aurait jamais dû accepter la démissions de Breton car elle va reculer et reculer sur tout maintenant.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 décembre 2012

    Oui nous sommes en guerre ,nous n'avons plus le choix ,ils nous ont mis au pied du mur. Nous nous défendons " pour vaincre "ou nous mourrons, point final. Les petits coeurs sensibles et disciples de la Molesse réveillez-vous au plus sacrant. Le livre de chevet de Charest était "L'Art de la guerre " de Sun Yui . Lorsque l'on est en guerre ca prend une stratégie une "démarche scientifique " ce qui manque aux Souverainistes. Peuple du "Je me souviens " souviens toi de qui tu est.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 décembre 2012

    "je connais d'expérience les chausse-trapes, les embuscades et les mauvais coups qu'une droite compétente, et déterminée, craignant pour ses privilèges, peut mettre en œuvre afin de saboter toute action novatrice." Ce texte est tiré du livre "la haine de l'occident" écrit par Jean Ziegler, membre du comité consultatif du conseil des droits de l'homme de l'ONU. Il a aussi écrit le livre "les nouveaux maîtres du monde" Comment peut-on raisonnablement croire encore que les riches ne sont pas en guerre totale contre les pauvres et qu'ils ne sont pas prêt à tous les mauvais coups pour y arriver.

  • Laurent Desbois Répondre

    3 décembre 2012

    Rien de neuf!!!
    Dix oppressions au Canada, dont certains sont reconnus comme génocides, en deux siècles d’histoire commune!!!
    Quitte à vous surprendre, Chuck Guitté exprimait la vérité et la perception d’Ottawa, lorsqu’il parlait des commandites, lors de la commission Gomery : « Nous étions en guerre! ».
    http://www.ledevoir.com/politique/canada/73173/commission-gomery-charles-guite-un-modele-a-suivre
    Quand René Lévesque prit le pouvoir le 15 novembre 1976, Roméo Leblanc était ministre de Trudeau et il avait dit que face aux séparatistes que le Conseil des ministres du Canada devenait un ''war room''.
    Ottawa et les anglais ont toujours été en guerre contre la nation Québécoise!
    1. En 1970, lors de la crise (sic) d’octobre;
    2. En 1940, la crise de la conscription, Camillien Houde, maire de Montréal, est interné dans un camp de concentration en Ontario ;
    3. En 1917, la crise de la conscription, 1er avril 1918 à Québec où l’armée canadienne a ouvert le feu sur ses propres citoyens et tuée quatre personnes dans la foule et fait plus de 70 blessés ;
    4. En 1900-1920, lors de l’élimination des droits des francophones en Ontario, au Manitoba, au Nouveau-Brunswick, etc.…
    5. Entre 1870 et 1930, l’exil de millions de Québécois aux États-Unis (13 millions en 1980);
    6. En 1885, lors du massacre des Métis et la pendaison de Louis Riel;
    7. En 1837-38, lors des patriotes;
    8. En 1759-1800, lors de l’occupation militaire;
    9. En 1759, suite à la prise de Québec, Wolf à fait éliminer plus de 30% de la population du Québec lors de ces génocides, en plus des violes et des pillages;
    10. En 1755-1763, lors de la déportation des Acadiens.
    Superbe vidéo RRQ!!!
    Québec - Je me Souviens
    http://www.youtube.com/watch?v=nWy1WzGI0wo
    La Nation Québécoise

  • Archives de Vigile Répondre

    3 décembre 2012

    Comme le rappel un ami: "Ceux qui ne veulent rien savoir gagnent toujours leur point; à la fin ils ne savent rien"
    Ces gens là vont voter Trudeau, même s'il va proclamer haut et fort que les armes c'est la culture du Canada profond.
    La preuve toute sont enfance il en a été entouré.
    Oh boy! Essayez de faire sentir cette phrase à une jeune électrice qui le trouve beau, comme son père.
    On a réussit cette fois, une division plus importante encore en nous proposant une distinction gauche/droite, à laquelle nous ne sommes pas vraiment formés et qui nous place dans des équipes opposées, sans trop connaître les fondements du jeux, des équipes en place, ni même les joueurs. Go! Prêt pas prêt, j'y va!
    Triste comme les opinions des gens sur Israël et la Palestine.
    Même si la situation est inversée, elle ressemble à une histoire d'amour où quand on commence à utiliser les "gros" mots: Mon coeur, mon amour, je t'aime, je t'adore...tout explose.
    Désolé, je n'ai pas de conclusion à offrir. Bonne journée, simplement.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 décembre 2012

    Mr. Le Hir, vous prenez le temps pour analyser froidement la situation du coup de putch réussi contre Daniel Breton. La situation est très grave comme vous le souligner.
    Et bien, en écoutant l'émission de ce dimanche des deux excités enragés que sont Laroque & Lapierre, ils ont déjà formulée la prochaine salve contre la PM Marois.
    Les deux 'invités' du PQ-CAQ ont tout deux tirés en direction du pauvre Bernard Drainville qui ne pouvait répondre contre le 'spin' émis par les médias de la dernière semaine sur les supposées 'délits moraux' de l'ex-ministre Breton. Après, ils ont tout deux osé demander à Pauline Marois de remettre les bilans d'enquêtes de la SQ sur les vérifications de sécurités des candidats que la future PM avait effectuée au préalable avant les assermentations aux postes de ministres.
    Je devine le prochain 'spin': si Pauline Marois était au courant des manquements 'moraux' des délits passés de Daniel Breton et n'a pas pris les considérations nécessaires de la vérification faite par la SQ, elle sera peinte comme étant soit incompétente ou soit prête à prendre n'importe qui (lire perdant) dans la composition de son gouvernement. Tout pour le pouvoir en soit quoi... Et on revient sur le stéréotype de la Castafiore!
    Par contre, si la vérification de la SQ n'est pas un portrait de la réalité peinte par la noble communauté journalistique actuelle (lire campagne de salissage concertée par Radio-Gesca-TVA), les chacals auront la présomption de clamer haut et fort qu'il y a eu une tentative de camouflage des 'délits' de Daniel Breton par un ou plusieurs personnes dans l'entourage de Pauline Marois. Une tentative de corruption de la position ministérielle! Ou quelque-chose comme ça... Pauline Marois est perdante quelle que soit les deux possibles scénarios dont j'ai énuméré plus-haut.
    Une chose que je remarque dans mon entourage immédiat et dans l'attitude de certains bien-pensants: dans une guerre de l'information (ou spin), celui qui sait bien argumenter son spin gagne à tout les coups. Quelle que soit les points de vues, le spin devient vérité. Et plusieurs ne font pas la différence entre un reportage journalistique classique vis-à-vis du 'spin'. Navrant!
    Je vous remercie Mr. Le Hir de nous faire une récapitulation de vos péripéties passées vis-à-vis des médias dans la période 94-95. Je me doute que cela doit être douloureux pour vous, pourtant vous le marteler avec énergie et une nécessité de nous faire connaitre précisément ce qu'est une attaque de diffamation (character assassination). Vous me confirmer deux états de fait: le 'spin' ne date malheureusement pas d'hier et ceux qui pratiquent ces déviations intellectuelles sont dans une psychologie de guerre. Prenons-en acte et agissons en conséquence.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 décembre 2012

    Certainement que les mystificateurs du PLQ et de la CAQ vont tenter de déstabiliser le PQ surtout dans les domaine où on veut << redevenir maître chez nous >>. Paul Desmarais et ses amis n'aiment pas que le PQ veulent reprendre le contrôle des ressources naturelles, la loi des mines, les oléoducs Sarnia Portland , le pétrole ( Anticosti, Old Harry ) et le gaz de schistes, la hausse des redevances, la surcroissance des surplus d'Hydro.
    Même si on n'a pas diminué les risques d'exploitation et de transport du pétrole et du gaz on demande de foncer pour des raisons économiques sans penser que si ça tourne mal il y aura des G$ de frais inutiles comme dans le golfe du Mexique.
    Le PQ en étant minoritaire doit reculer sagement mais on peut espérer qu'en attendant on prépare les lois pour agir au moment propice et avancer rapidement pour réaliser les objectifs des orientations prises en avril 2011.

  • Serge Jean Répondre

    2 décembre 2012

    Merci monsieur Le Hir; sincèrement merci pour votre clairvoyance. Vous êtes comme une lanterne dans la nuit, et c'est très apprécié.
    Tout mon respect, si ce n'est mon admiration devant tant de probité, qui semble être une visiteuse bienvenue dans votre univers.
    Quant à nos frères et soeurs, qui ont choisis de vivre dans la duplicité, eh bien, même eux, ont besoin de la lumière pour contempler leurs oeuvres décadentes; ce qui leur sera refusé bientôt; dans mon coeur je le vois, et c'est triste.
    Jean

  • Archives de Vigile Répondre

    2 décembre 2012


    Sauf que Pauline Marois a la couenne dure. Elle a de l'expérience comme ministre dans plusieurs ministères. Elle a vécu la fronde contre sa personne au Parti Québécois. C'est un bélier qui aime la guerre et qui se maintient en
    état de tension pour ne rien perdre.
    Je la connais pour m'être chicané avec elle au cours d'un dîner de gala. J'ai admiré son sang froid. Je me demande si elle connaît la peur.
    Ètre tendu et détendu, cérébral plutôt que viscéral, est la règle à suivre en guerre.
    Le bon guerrier est froid comme le iceberg qui a coulé le
    Titanic. Je l'ai appris comme lutteur de lutte olympique et je l'ai appris comme officier d'infanterie et parachutiste.
    Je l'ai appris comme militant, alors que j'ai affronté seul l'État major des Forces Armées Canadiennes, la GRC et le gouvernement Trudeau. Je suis resté de glace devant leurs menaces. ET j'ai gagné.
    Il n'y a pas d'émotion à la guerre, contrairement aux
    "guerres" du cinéma. Pour gagner, il faut avoir deux têtes et pas de coeur.
    JRMS

  • Archives de Vigile Répondre

    2 décembre 2012

    Bonjour M. Le Hir.
    Je crois que le PLQ est encore, pour quelque mois, un animal
    dangereux. Il est blessé et il agonise....en direct a la commission Charbonneau. Par contre, n'en doutez point, il
    peut encore mordre...et transmettre la rage.
    Vers Juin 2013, après quelques arrestations médiatisées de Marteau, après quelques arrestations pour outrages a la commission Charbonneau, les choses seront plus claires. Le PLQ récoltera 12 % dans les intentions de vote ....l'été prochain.

  • Marcel Haché Répondre

    2 décembre 2012

    Ce qui est triste, M. Le Hir, ce n’est pas la mollesse imposée au gouvernement péquiste. Si même ce gouvernement se raidissait, pour plaire aux indépendantistes qui ne prennent pas toute la mesure de la situation actuelle, il n’est pas certain que, défait à l’Assemblée Nationale, il pourrait obtenir la majorité qui lui manque tellement, à l’occasion d’une prochaine élection.
    Il y a deux minorités de blocage : les anglos au P.L.Q. et le vote caribou d’O.N. Québec Solidaire n’est d’aucun secours, qui compte sur un vote marginal, discret, la gauche anglo et… fédéraliste.
    Si les indépendantistes ne réalisent pas tous le danger que la « gouvernance souverainiste » fait courir au Canada, en contrepartie, les fédéralistes réalisent pleinement, eux, que l’absence d’un agenda référendaire dans l’action actuelle du gouvernement péquiste les prive d’un élément extrêmement mobilisateur. Très conséquents, ils en sont d’autant plus hargneux et guerriers…
    Une seule parade : l’Union sacrée !

  • François A. Lachapelle Répondre

    2 décembre 2012

    Bonsoir Richard Le Hir,
    Quel texte, quelle démonstration probante de la hargne fédéraliste envers l'idée de la souveraineté du Québec. C'est comme une démence qui contamine tout le corps pro-fédéraliste. Je crois que c'est Charles Guité, haut fonctionnaire au Conseil privé près de Jean Chrétien, qui avait dit que les fédéralistes étaient en guerre contre l'idée de l'indépendance du Québec.
    Le fair play à l'anglaise au Canada est tout sauf "franc".
    Espérons que toutes les erreurs de jeunesse de Daneil Breton seront pardonnées par les électeurs de son comté lors de sa réélection au prochain scrutin.
    Dans le cas des risques courus par notre Première ministre Pauline Marois, à l'exemple de l'attentat armé perpétré contre elle le 4 septembre au soir, tout peut lui arriver: accident de voiture, polonium, prise d'otages familiales, etc.
    J'espère que les membres du caucus et ceux plus rapprochés du Conseil des ministres sont conscients de cette situation. Comment alors remplir leurs fonctions d'État dans une telle atmosphère minée ?

  • Yves Rancourt Répondre

    2 décembre 2012

    Monsieur Le Hir,
    Il est fort possible, comme vous le dites, que l'on cherchera maintenant à avoir la tête de madame Marois. Mais, vous le savez plus que moi, il y a bien des façons de se débarrasser d'une première ministre et d'un parti qui dérangent. Ainsi, il y a fort à parier que les médias feront dans les prochaines semaines large place à Québec solidaire qui, on l'a encore vu aujourd'hui, ne dirige ses tirs que contre le PQ, plutôt que contre le PLQ et la CAQ. Le coup a réussi dans la dernière campagne; pourquoi ne pas l'essayer à nouveau et pousser l'idée au bout? Et puis, il suffira de répéter à satiété que le PQ n'a pas respecté ses engagements et que son Budget est trop à droite. Beaucoup vont gober le discours et délaisser le PQ, redonnant du même coup le pouvoir à l'un des deux partis néo-libéraux.
    En fait, monsieur Le Hir, pour qui au juste bossent Française David et Québec solidaire? Vous le savez, vous?
    Mes salutations.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 décembre 2012

    Par contre M. Le Hir on assiste à une tentative de rapprochent des forces souverainistes par QS qui lorgne vers O.N. comme si dans un inconscient collectif,une équation cherchait un équilibre indispensable pour survivre comme peuple.
    Tant qu'au PQ,j'espère qu'il aura lu votre texte car l'état de guerre dont vous parlez est bien réel.
    L'union des forces souverainistes est la seule solution pour se sortir de l'impasse.
    J'inscris le lien d'un passage de Loco Locass à tout le Monde en Parle où ils parlent de leur exclusion du spectacle Hommage à Denis Blanchet et de l'évincement du volet politique de cet attentat.
    Locolocass à Tout l'monde en Parle(abrégé)
    http://www.youtube.com/watch?v=bZFmgzHy3xE

  • François Ricard Répondre

    2 décembre 2012

    L'attitude de recul et de conciliation du gouvernement PQ ne fait que confirmer ses opposants dans leurs attaques tous azimuths. Maintenant qu'ils ont flairé le sang, ils reviendront à la charge constamment. Et leur tâche sera d'autant plus facile que le PQ ne semble pas vouloir leur opposer quelque défense que ce soit parce que toujours centré sur la gouvernance souverainiste.
    recul sur les tableaux interactifs
    recul sur la taxe santé
    recul sur l’anglais en 6e
    recul sur les redevances minières
    recul sur l’ajout d’un deuxième palier de taxation
    recul sur la promotion de la souveraineté
    recul sur les sables bitumineux
    recul sur la francisation des immigrants.
    recul sur Breton
    Le gouvernement Marois agit pour plaire à l'opposition qui va le massacrer.