71 milliards $ de déficit: «un budget carrément électoraliste»

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Un budget clientéliste pour favoriser sa réélection



Comme prévu, c’est un budget carrément électoraliste que Bill Morneau, l’argentier du gouvernement de Justin Trudeau, a déposé hier, alors qu’il distribue des cadeaux à tous les électeurs canadiens, ou presque.




Fidèle à ses habitudes, le gouvernement Trudeau ne lésine pas sur la dépense. Et c’est pourquoi il va pour la quatrième fois de suite boucler le nouvel exercice financier avec un imposant déficit budgétaire. De combien prévoit-il cette fois ? De presque 20 milliards de dollars, en incluant son « petit » coussin de 3 milliards $.




Si on fait le décompte depuis son arrivée au pouvoir, Justin Trudeau a creusé un gigantesque « trou » de 71 milliards de dollars avec la succession de ses quatre gros déficits budgétaires.




Et par voie de conséquence, cela a eu pour effet de faire bondir la dette nette fédérale de 100 milliards $ sous le gouvernement Trudeau.




QUI EN A PROFITÉ




Si le ministre des Finances Bill Morneau enfile depuis quatre ans de si gros déficits en cette période de croissance économique c’est parce qu’il dépense nettement au-dessus de ses moyens.




Heureusement, bien des Canadiens en profitent.




En quatre ans, les dépenses du gouvernement fédéral ont grimpé de quelque 59 milliards $, pour atteindre presque 356 milliards $ au cours du nouvel exercice financier de 2019-20.




Parmi les grands bénéficiaires du dépensier gouvernement Trudeau, on retrouve les familles avec enfants, dont l’allocation canadienne pour enfants a augmenté de 6,3 milliards de dollars depuis 2015.




Les aînés, quant à eux, ont bénéficié d’une hausse de leurs diverses prestations de l’ordre de 11 milliards.




Pour leur part, les provinces ont vu les transferts fédéraux augmenter de 11 milliards $ sous le règne Trudeau.




Mais la plus grosse portion de la hausse des dépenses sous Trudeau provient des « charges de programme directes », lesquelles charges sont notamment reliées aux ministères, organismes et sociétés d’État du gouvernement fédéral.




Les « charges de programme directes » ont bondi de 30 milliards $ depuis 2015. C’est de loin la plus forte hausse des dépenses fédérales.




QUI PAYE LA FACTURE




Depuis l’arrivée au pouvoir de Justin Trudeau, il a eu la chance de gouverner en période de bonne croissance économique.




Qui dit croissance économique dit hausse des revenus fiscaux. Par rapport à l’exercice financier 2015-16, le gouvernement Trudeau viendra chercher cette année dans les poches des contribuables canadiens quelque 43 milliards de dollars de plus en impôt sur le revenu et taxes de tout acabit.




Eh oui ! l’argent ne pousse pas dans les arbres. C’est nous, les contribuables, qui nourrissons allègrement la machine fédérale et son dépensier gouvernement libéral.




L’AVENIR




Dans le cadre de son quatrième budget, le ministre Bill Morneau en a profité pour distribuer une multitude de cadeaux, lesquels entraîneront en 5 ans une hausse des dépenses de 55 milliards $, dont 46 milliards $ pour les programmes, d’ici 2023-24. La hausse restante de 9 milliards $ vise les frais d’intérêt.






Voici les mesures qui touchent directement les gens






  • Accession à la propriété : 885 millions $





  • Formation et création d’emplois : 4,6 milliards





  • Démarrage d’un régime national d’assurance-médicaments : 1 milliard





  • Amélioration de la sécurité du revenu à la retraite : 1,86 milliard





  • Financement d’infrastructures municipales : 2,2 milliards





  • Rendre l’électricité abordable : 1,5 milliard





  • Accès internet à tous les Canadiens : 717 millions





  • Aide à l’innovation et à la recherche : 1,6 milliard





  • Réconciliation avec les Premières nations : 4,6 milliards





  • Santé et bien-être : 467 millions





  • Diversité, culture et arts : 343 millions





  • Soutien des vétérans : 351 millions





  • Sécurité publique : 2,3 milliards





  • Engagement international : 1,2 milliard





  • Un meilleur gouvernement : 1,1 milliard





  • Un régime fiscal équitable : 354 millions






♦ La hausse des dépenses de 55 milliards $ d’ici la fin de 2023-24 sera entièrement payée par nous ! Le ministre Morneau prévoit encaisser 63 milliards $ de plus en impôt et taxes au cours des cinq prochaines années.