Québec 2007 - Résultats et conséquences

Réactions à Ottawa

Harper encouragé, Dion mitigé, Duceppe nuancé



Le premier ministre Stephen Harper a réagi mardi, par voie de communiqué, au résultat de l'élection provinciale québécoise de lundi. Le chef du parti conservateur croit que les Québécois ont rejeté l'option souverainiste, notant que les deux tiers des électeurs ont voté contre la tenue d'un troisième référendum. M. Harper y voit donc le signe d'un soutien au fédéralisme d'ouverture qu'il prône depuis son arriv...

L'élection des grands rejets



Ce fut l'élection des grands rejets. Un rejet historique des deux principales formations politiques québécoises qui doivent, aujourd'hui, se poser de très sérieuses questions et pour lesquelles il n'y a pas toujours de réponses évidentes. Le Parti libéral du Québec, même s'il formera un gouvernement minoritaire, a obtenu en termes de vote populaire le pire résultat de son histoire. Jamais depuis la Confédératio...

Une élection historique



Qui aurait pu prévoir cela? L'ADQ qui a failli prendre le pouvoir, qui devient l'opposition officielle. Jean Charest qui perd son siège. Le PQ relégué au troisième rang? C'est le monde à l'envers. Mais c'est aussi une élection que l'on peut qualifier d'historique, à tel point qu'elle bouscule le monde politique comme on le connaissait. Les libéraux ont réussi à conserver le pouvoir, par une victoire difficile...

La grande colère



Le prochain gouvernement du Québec sera libéral et minoritaire. Mais la surprise, totale, c'est que l'ADQ formera l'opposition officielle et est devenue la deuxième force politique de la province, damant le pion au Parti québécois. Les Québécois ont exprimé hier une grande colère, un ras-le-bol à l'égard des "vieux partis", des vieilles chicanes. Aucun argument ne les a empêchés de dire ce qu'ils avaient à di...

L'autre rejet



La déception qu'ont vécue, hier soir, les partisans des deux " petites" formations, Québec solidaire et le Parti vert du Québec, s'inscrit parfaitement dans le rejet des cadres anciens et convenus qu'a exprimé, hier, l'électorat. À eux deux, ces partis ont récolté 7,5% des voix exprimées. C'est cinq fois plus qu'en 2003, alors que les candidats verts et ceux de l'Union des forces progressistes, ancêtre de QS, a...

The disconnect between Quebec francophones and Canada



The Quebec election results - a feeble Liberal minority - illustrate the continuing disengagement of the province's francophones from Canada. Where this will lead is unknown, but this disengagement will intensify demands for more power and money for Quebec. The results also show, quite predictably, how little federalists were helped by Prime Minister Stephen Harper's "solution" to the so-called fiscal imbalance...

Voters sweep away the old politics



Quebec has given itself - just barely - a Liberal government. The winning party was apparently third among franco-phone electors. The new official opposition has only a handful of incumbent National Assembly members. The Liberal leader barely won his own riding. The party that governed less than four years ago is now third, and its leader's critics will not be patient. It's going to be an interesting time in Que...

L'un des pires taux de participation de l'histoire



Allard, Sophie - Après une campagne électorale fort médiatisée et une chaude lutte à trois, on s'attendait à voir les électeurs se présenter en masse dans les bureaux de vote. À la surprise générale, seulement 71,24 % d'entre eux ont voté. Hormis les élections de 2003, alors que 70,42 % des électeurs s'étaient prévalus de leur droit de vote, c'est le taux de participation le plus bas au cours d'élections provin...

Quebecers no longer have to take it or leave it



What an upset. No, a volcano. The first minority government since 1878. Mario Dumont's party, the Action Democratique du Quebec, surging beyond anything that was expected. The Parti Quebecois under Andre Boisclair falling back to an unimaginable third place. This campaign has changed the political landscape of Quebec. It broke the three-decades-long polarization between secessionist Parti Quebecois and fed...

Real question is why Quebec voted as it did



It may sound weird, at the end of a nail-biter of a historic three-way election, to worry about pronouns and other parts of speech. But I do. I don't just lament the fact that campaigns are more about "who" (the leaders' personalities, or lack thereof) than about "what" (the content of their platforms, or lack thereof). I am upset that nobody's talking about "why." It is, by far, this election's biggest loser...

Dorénavant, ils sont trois



Les électeurs québécois ont écrit une page d'histoire hier et donné une retentissante leçon aux vieux partis. Au terme de la campagne électorale la plus enlevante des dernières années, les électeurs des régions ont exprimé un immense mécontentement et propulsé Mario Dumont au poste de chef de l'opposition officielle. Les libéraux sont parvenus à conserver le pouvoir mais, dans plusieurs régions, ce fut litt...

La représentation géo-démographique

Par Olivier Beaupré-Gateau


On pouvait lire dans Le Devoir du 21 mars dernier un brillant plaidoyer en faveur d'une réforme du mode de scrutin («Encore une fois, la volonté populaire ne sera pas respectée», un texte accompagné d'une vingtaine de signatures). Il est juste de soutenir que le système électoral québécois, favorisant grandement le bipartisme, induit de forts biais entre le vote exprimé et la députation qui en résulte. Le sys...

Campagne électorale 2007 - Les journalistes, acteurs politiques



«Rien ne s'est passé comme prévu», écrivait d'entrée de jeu Lysiane Gagnon dans sa chronique du samedi 24 mars 2007 de La Presse, chronique intitulée [«Une campagne débilitante»->5505]. L'affirmation est quelque peu dissimulatrice d'un fait de communication publique: les journalistes ont joué un rôle majeur dans cette prédiction. Il est donc pertinent de la reformuler comme suit par souci de transparence: «Rien ...

Un gouvernement libéral minoritaire où l'ADQ s'imposera



Isabelle Rodrigue - Revanche des régions ou simple expression du ras-le-bol envers les «vieux partis», les électeurs québécois auront réussi à passer à l'histoire, lundi, en faisant sortir de l'ombre l'Action démocratique du Québec (ADQ) et en élisant le premier gouvernement minoritaire depuis 1878. Après une campagne marathon de 34 jours, qui a donné lieu...