Quand l'histoire nous rattrape
Le document cédant le Canada à l’Angleterre quittera pour la première fois les archives françaises
À moins d’un imprévu de dernière minute, le traité de Paris, qui a scellé la cession du Canada à l’Angleterre en 1763, sera exposé à Québec cet automne. Le précieux document qui a conclu la guerre de Sept Ans entre la France et l’Angleterre sera exposé au Musée de la civilisation pendant une dizaine de jours à compter du 21 septembre.
L'utilité de l'histoire
Le passé est imprévisible. D’une certaine manière, on ne sait jamais de quoi il sera fait. Au fil des ans, la mémoire d’un peuple comme celle d’une civilisation se métamorphosent. L’événement glorieux de la veille est honni aujourd’hui, à moins qu’il ne soit simplement oublié.
L'acte terroriste qui ne porta jamais son nom
FUSILLADE À L’ASSEMBLÉE NATIONALE
Afin de souligner le trentième anniversaire de ce triste épisode où trois personnes ont été tuées, une plaque devrait être posée sur l’un des murs de l’hôtel du Parlement
À mon réveil, au matin du 8 mai 1984, j’étais à des années-lumière de me douter que je ferais partie, ce jour-là, des témoins directs d’un événement marquant pour l’histoire du Québec.
Un Québec à redécouvrir, ou à réinventer ?
FOIRE PAPIER14
Le jeune homme n’a pas peur d’afficher ses couleurs : « Je suis séparatiste », lit-on sur son dos, au premier plan de l’image captée, visiblement, lors d’une assemblée militante. On est loin du Parti québécois de 2014, vous en conviendrez.
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RÉPLIQUE À SÉBASTIEN GRAMMOND
Dans sa réplique à l’article du nouveau député de Saint-Jérôme, Pierre Karl Péladeau, le doyen de la Section de droit civil de l’Université de l’Ottawa, Sébastien Grammond, se porte à la défense de la Cour suprême du Canada, qui aurait été généreuse envers le Québec et qu’il présente comme le bouc émissaire parfait des indépendantistes.
Ce que tout Québécois doit savoir
Le Canada anglais d’aujourd’hui serait un pays «réhabilité». Il semble avoir fait une croix sur un passé idéologique qu’il tient résolument caché, qu’il tente d’oublier, et qu’il renie totalement.
Province, territoire des vaincus?
Paraît qu’il ne faudrait pas parler d’évènements comme celui-là, histoire de ne pas nourrir un sentiment de défaitisme chez les Québécois, chez les jeunes surtout. Des pendaisons, c’est bien connu, ça ne fait pas danser dans les chaumières.
Que l’on enseigne cela à tous ceux qui suivent et qui suivront
Au Pied-du-Courant, le 15 février 1839
Les voyageurs qui empruntent le pont Jacques-Cartier savent-ils que, tout en bas, à quelques encablures du fleuve, le vieil édifice de pierre grise a été le théâtre d’exécutions publiques?
Une histoire à connaître
Aujourd’hui, on ne connaît plus cet abbé, célèbre en son temps, tout comme on connaît mal le Québec qu’il a filmé, c’est-à-dire la société agricole et rurale des années 1930-1950. L’expression « Grande Noirceur », en général, résume notre perception de cette époque, qu’on s’empresse alors d’oublier. C’est, évidemment, une injustice.
Les deux frères Bouchard, Lucien "Brutus Diplodocus" et Gérard "Thomas Diafoirus"
À l'occasion d'une soirée pour célébrer le 75e anniversaire de la faculté des sciences sociales de l'Université Laval, Lucien et Gérard Bouchard ont longuement raconté leur enfance à Jonquière.
Bon sang ne saurait mentir
Lors de la diffusion de l'émission Qui êtes-vous ? sur les ondes de Radio-Canada, Gilles Laporte a eu le plaisir de parler à l'animateur Patrice L'Écuyer de ses ancêtres patriotes. Quelques personnes l'ont depuis contacté pour savoir comment retracer dans leur généalogie un ancêtre ayant participé aux rébellions patriotes de 1837-1838, dont on souligne d'ailleurs le 175e anniversaire ces jours-ci.
L'histoire revue et corrigée
L'erreur est généralisée. Vous la commettez parfois, les enseignants d'histoire la commettent tous les jours, je l'ai commise moi-même. Indépendantistes et provincialistes la commettent à l'unisson. Cette erreur historique est si répandue que plus personne ne la remet en question. L'erreur consiste tout bonnement à faire des patriotes de 1837 les promoteurs du gouvernement responsable ; le gouvernement responsable dont nous jouissons aujourd'hui...
« La révolution plus nécessaire que jamais »
«On dirait un film de missionnaires, du prêchi-prêcha. » L’ancien felquiste Francis Simard n’apprécie pas du tout la romance révolutionnaire que donne à voir La maison du pêcheur en guise d’explication de la crise d’Octobre 1970.
Je me souviens
Compte rendu du livre «Les prisonniers politiques au Québec» écrit par Jean-Philippe Warren et publié chez VLB, Montréal, 2013, 232 pages.
Tant il est vrai qu'on connaît mal notre histoire
À l’élection des « accommodements raisonnables », en 2007, l’Action démocratique du Québec, la défunte ADQ, vint près de former un gouvernement. Elle supplanta même un temps le PQ comme opposition officielle. Or, le Parti québécois, clament ses adversaires, mijote à son tour une charte de même nature farcie aux « valeurs québécoises ». Le Québec serait-il donc si vulnérable qu’on pourrait y gagner un scrutin en suscitant un tel enjeu ? Un peu d’histoire aidera peut-être à répondre à la question.
Renouer avec nos racines
Le bal des prétendants et d’autres festivités viennent clore le voyage qu’ont refait 36 jeunes Québécoises dans le sillage de leurs ancêtres
Depuis le début de l’été, les Filles du Roy sont revenues dans l’actualité de l’Amérique française, 350 ans après que les premières volontaires et mères de la nation furent arrivées dans la vallée du Saint-Laurent.
Nos racines sont plongées dans l'histoire
Il y a 350 ans, le premier contingent des Filles du Roy débarquait à Québec. Ces 800 Filles qui arriveront en une décennie à peine marqueront de leur empreinte indélébile le destin du Québec. Nous retraçons leur périple dans une série de trois articles.
« Attendez que je me rappelle »
Le Centre d'interprétation Kempffer de New Carlisle présente une exposition sur l'enfance de l'ex-premier ministre René Lévesque, L'enfant libre, la première étape d'un vaste projet visant la mise en valeur de la contribution du Gaspésien à la société québécoise.
Le temps du mépris achève...
Premier de trois épisodes
Le premier d'excellents documents historiques tirés d'une émission de « Canal Découverte » qui démontrent très clairement la guerre que mène le Canada contre le mouvement d'émancipation du Québec depuis surtout l'arrivée de P.E. Trudeau au pouvoir en 1968.
Ton histoire est une épopée des plus brillants exploits (sic) !
James Daschuk
Le chercheur et assistant professeur à l'Université de Regina, James Daschuk, nous révèle dans son ouvrage «Clearing the Plains: Disease, Politics of Starvation and the Loss of Aboriginal Life» que lors de la conquête de l'Ouest les responsables canadiens ont volontairement affamé les Amérindiens des Plaines pour libérer le territoire de leur présence pour faire place à la colonisation et au chemin de fer Canadien Pacifique. Aujourdhui, nous appelons ce procédé «nettoyage ethnique»...
Pour rendre le monde meilleur
Les activités de la première Saint-Jean-Baptiste misaient d’abord sur des valeurs universelles de justice et de démocratie, et sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes
Tandis qu’Anglais, Écossais, Irlandais et Allemands du Bas-Canada s’organisent d’abord en sociétés nationales sur une base ethnique, les premières célébrations de la Saint-Jean-Baptiste sont, au contraire et dès le départ, ouvertes aux représentants de toutes les communautés, prémices à ce qui allait devenir la fête nationale des Québécois.
La St-Jean a toujours eu un caractère politique
La Saint-Jean-Baptiste - ou fête nationale - n’est pas l’apanage des Québécois. Du Yukon jusqu’en Acadie, le 24 juin est célébré dans toute la francophonie canadienne, et même américaine. Si la même fierté est portée aux nues, la fête s’adapte aux saveurs locales.
De l'importance de connaître notre histoire
Mireille Barrière
En cette veille de la Saint-Jean, parlons d’hymne national. Dans le discours qu’il prononçait lors du dévoilement du monument de Calixa Lavallée au cimetière Notre-Dame-des-Neiges, le 3 novembre 1991, Jean Dorion, alors président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, ne manqua pas de souligner que l’hymne de Lavallée « nous [avait] été subtilisé » par Ottawa, tout comme la feuille d’érable qui était l’emblème de la SSJB lors de sa fondation en 1834. Un ancien premier ministre du Québec a renchéri : « Ils [ceux du ROC] nous l’ont volé ! » Et le propos est repris à la cantonade, même par mon livreur de circulaires.
Son seul tort aura été d'avoir raison trop tôt
Un portrait radiophonique en cinq facettes de Pierre Bourgault
La Première chaîne propose un portrait en cinq épisodes du communicateur hors norme, décédé il y a dix ans, le 16 juin 2003. C’était Bourgault, c’est l’homme de mots, le militant, l’homme des médias, le mentor et l’homme tout court. Plus d’une trentaine de personnalités témoignent, y compris deux ex-premiers ministres, avec, en filigrane, le Québec en mutation dans la deuxième moitié du XXe siècle.
Rappel du rôle majeur joué par le Conseil Souverain de la Nouvelle-France
En 1663, La Nouvelle France passe de colonie à Nation française
Nous sommes heureux de nous associer ici à Uchaux, au cœur de notre Provence, à la commémoration de l’Edit de création du Conseil Souverain. Cette commémoration a eu lieu place Royale à Québec, le 9 avril dernier.. Des Acadiens étaient présents pour ce rappel de leur Histoire. Une conférence sur le Conseil Souverain et sur l’ancien droit français a été tenue par Maître Christian Néron, avocat et historien juridique.
L'enjeu : le contrôle de la narration
Le gouvernement Harper s'est fait bien avertir de ne pas toucher aux cours d'histoire: l'opposition s'est évertuée, vendredi, à lui rappeler qu'il s'agit là d'une responsabilité provinciale.
Vite, avant que le fédéral ne vienne nous dire quoi faire...
Notre État et nos écoles devraient se donner un protocole en la matière
Les Québécois ne savent plus commémorer : nos veillées funéraires qui se bornent à des «5 à 7» improvisés et nos cérémonies de mariage qui ne sont plus prétextes qu’à étaler un luxe clinquant. Quant à nos anniversaires historiques, ils se résument depuis des années à une succession d’échecs. Qu’on prenne acte, coup sur coup, du fiasco commémoratif du 400e de Québec, du fiasco tout court du 250e de la bataille des plaines d’Abraham ou du vaudeville kitsch où a fini par sombrer le bicentenaire de la guerre de 1812.
Une vigoureuse et rigoureuse relecture de notre histoire
Confédération de 1867 : le mythe des deux peuples fondateurs vole en éclat
Le consentement du Québec obtenu suite à une menace de guerre civile
Le Canada anglais a, sauf exception, sans cesse désavoué la théorie des deux nations. Elle ne serait fondée sur aucun texte politique, légal ou constitutionnel. Il s’agirait tout au plus d’une autre invention de nationalistes canadiens [français] pour promouvoir le bilinguisme et le biculturalisme au Canada.