"Idéalisme béat" ? "Vision brouillée du réel"? Quelle géopolitique soporifique! Quel cynisme!
Il ne sert plus à rien de revenir sur la décision de déclencher l'opération irakienne, produit d'un idéalisme béat et, déjà, d'une vision brouillée du réel.
George W. Bush a peut-être livré, hier, sa dernière allocution d'importance sur l'Irak, à l'occasion du cinquième anniversaire de l'assaut contre Bagdad, déclenché au soir du 19 mars 2003. Il a qualifié de «compréhensible» le débat actuel sur le bien-fondé de cette opération; sur l'efficacité de la stratégie militaire et politique employée; sur la possibilité d'une victoire, non seulement des troupes américaines...