Géopolitique — Proche-Orient

La triplette médiatique sioniste Adler Finkie BHL s'inquiète d'une Egypte démocratique

Adler, BHL et Finkielkraut anxieux face à la perspective d’une Egypte démocratique



Les masques tombent. Nos trois intellectuels dénoncent un éventuel extrémisme en Egypte mais soutiennent celui au pouvoir en Israël. Ils critiquent l’absence de démocratie dans le monde arabe mais s’émeuvent dès qu’elle est en marche. Leur priorité n'est pas la démocratie mais la docilité à l'égard d'Israël, fut-il gouverné avec l'extrême droite.

Ce n’est pas l’Islam radical qui préoccupe les Etats-Unis, mais l’indépendance

Washington avance à pas décidés vers un désastre


La nature des régimes qu’ils soutiennent dans le monde arabe importe moins que leur contrôle. Les sujets sont ignorés jusqu’à ce qu’ils brisent leurs chaînes.

Les ficelles cassées de l'Occident

que conclure de ces déclarations? Qu'elles trahissent une diplomatie hâtive, improvisée, désemparée, à la remorque des événements et des perceptions médiatiques.


Pantois, les Occidentaux continuent de regarder les événements du monde arabe comme un train qui passe à grande vitesse, et qu'on n'avait pas vu venir...

Crise en Égypte

Les Frères musulmans sont-ils une menace ?

Tout un courant ultraconservateur voit dans l'Égypte le signe de la fin de l'Amérique. Fox News y démasque une conspiration des ennemis de la liberté.


L'invitation faite aux Frères musulmans par Omar Souleiman, bras droit d'Hosni Moubarak et chef du renseignement militaire, de se joindre aux discussions sur l'avenir du pays aura alarmé toute une opinion, surtout en Israël et aux États-Unis, qui voyait déjà cette confrérie islamiste, née en Égypte en 1928, tenter d'y saisir le pouvoir à la faveur du «vide» laissé par la dictature. Tolérés comme mouvement socia...

Tony Blair, l’Egypte et le jeu de bolto en politique

Tony Blair a récemment déclaré que « Moubarak est immensément courageux et une force du bien »


Tony Blair a dit aussi que l’Occident a eu raison de soutenir Moubarak « malgré son régime autoritaire » - notamment parce qu’il avait « maintenu la paix avec Israël ».

L’aveuglement des grandes puissances dans le miroir égyptien



Après trente ans de dictature ou d’état de siège, la réalité a tendance à vous échapper. C’est une forme de justice comme une autre.

Des pays ébranlés aux profils variés

Jeunes et autocratiques, les États arabes diffèrent aussi sur bien des plans


Claude Lévesque - Les révoltes populaires qui agitent le monde arabe depuis plusieurs semaines se pro...

Washington dépassé par le peuple égyptien

Les appels au départ de Moubarak se multiplient... depuis que l'opposition paraît sur le point de gagner


Claude Lévesque - Sans aller jusqu'à réclamer explicitement la démission d'Hosni Moubarak, le président américain a enjoint hier à son homologue égyp...

La révolte égyptienne - La pression Obama



Après une semaine de pressions formulées à l'enseigne de la retenue, la Maison-Blanche a bouleversé le rythme comme le contenu de celles-ci en optant pour une stratégie beaucoup plus frontale à l'endroit du président Hosni Moubarak. Dans la journée de jeudi, le président Barack Obama a mené, non pas une offensive, mais bel et bien des offensives, qui plus est simultanées. Et ce, avec un objectif clair comme de l'eau...

Analyse - L'Égypte après la Tunisie...



Libération - Politologues sous le pseudonyme commun de Mahmoud Hussein, Adel Rifaat et Bahgat el-Nadi, Français d'origine égyptienne, anciens marxiste...

Les dromadaires de Moubarak



Laissez-moi vous raconter la triste et exemplaire histoire d'Ayman Nour en guise d'illustration de la cruelle perversité du régime égyptien. C'est la descente aux enfers d'un petit homme courtois et blagueur qui s'est déjà décrit comme «le poil à gratter» de Moubarak. Brillant avocat et journaliste, Nour devient député en 2004 et fonde le parti libéral laïque el-Ghad quelques mois plus tard. Malgré son immunité pa...

Abdou Diouf mise sur un retour à la stabilité



Marco Bélair-Cirino Le secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, se refusait toujours, hier, d'appeler le président de l'Égypte, Hosni Moubarak, ce poids lourd du Moyen-Orient, à quitter la scène politique. L'ancien chef d'État du Sénégal fonde ses espoirs d'un retour à la stabilité, dans ce pays membre de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), sur l'élection présidentielle, qui ser...

Le mouvement de protestation en Égypte

Les « dictateurs » ne dictent pas, ils obéissent aux ordres



par Michel Chossudovsky Face à un mouvement de protestation national, le régime de Moubarak pourrait s’effondrer. Quelles sont les perspectives d’avenir pour l’Égypte et le monde arabe? Les « dictateurs » ne ...

Tunisie, Égypte, Maroc

Ces « dictatures amies » (Medelu.org)



Voilà, en tout cas, un premier dessillement que nous devons au peuple révolté de Tunis. Sa prodigieuse victoire a libéré les Européens de la "rhétorique d’hypocrisie et de dissimulation" en vigueur dans nos chancelleries et nos médias. Contraints de mettre bas les masques, ceux-ci font semblant de découvrir ce que nous savions depuis longtemps [1], que les "dictatures amies" ne sont que cela : des régimes d’oppression.

Egypte : une armée formée et équipée par le Pentagone

Le soutien stratégique de l’Egypte à Israël interdit toute forme de démocratie dans un pays où la population est majoritairement opposée au projet sioniste. Il exige l’organisation par les Etats-Unis d’une dictature militaire.


La mise en image de la situation actuelle en Egypte par les médias atlantistes assimile l’insurrection populaire à une guerre civile et érige l’armée en arbitre. C’est évidemment faux. Le régime du président Hosni Moubarak et son armée sont les produits de la politique des Etats-Unis dans la région et de leur soutien inconditionnel à Israël.

L'Égypte aux mains de l'armée



Cet islamisme est par ailleurs inséparable des formes arrogantes que prend souvent la mondialisation dans les pays arabes. Il suffit d'en avoir visité quelques-uns pour constater comment l'envahissement de la culture de masse anglo-saxonne met l'identité de ces pays à rude épreuve.

Liberté, je crie ton nom



C’est fou comme notre amour de la démocratie est asymétrique, vous ne trouvez pas ? Il suffit de faire une comparaison entre ce qui se passe dans le monde arabe à l’heure actuelle et ce qui s’est passé en URSS il y a 20 ans... DEUX POIDS, DEUX MESURES Quand les populations des pays de l’Est se sont soulevées contre l’empire soviétique, à la fin des années 80, on les a tout de suite appuyées, en disant qu’i...

La révolte arabe, hantise de la droite américaine



Depuis lundi, l'animateur de Fox News Glenn Beck tient les propos les plus alarmistes et établit ...

Moubarak offre le chaos

Promettant, par la parole, qu’il ne sera pas candidat à sa propre succession, Moubarak est, dans les faits, le candidat du chaos.


Par Amirouche Yazid - Prédestiné au triste statut de président déchu, à l’image de son ex-confrère Ben Ali, Hosni Moubarak semble jouer le temps additionnel d’un règne de trente ans. Après avoir épuisé un discour...

Égypte: gare à la contre-révolution



L'armée, qui lui est restée fidèle jusqu'à présent mais qui n'a pas tiré sur les manifestants, est donc l'une des données majeures du processus en cours.

Le retrait de Moubarak - Mi-figue, mi-raisin



Ce qui était pratiquement officieux est devenu officiel: Hosni Moubarak ne se présentera pas à l'élection présidentielle prévue pour l'automne prochain. Ainsi donc, à la suite des pressions exercées par la rue et celles plus discrètes mais fermes de la Maison-Blanche, Moubarak jette l'éponge et promet que d'ici son départ la Constitution sera amendée afin que diverses forces politiques puissent participer à ce scr...

Égypte

Un premier test de politique étrangère pour Obama

Les États-Unis doivent simultanément éviter de donner l’impression qu’ils pratiquent encore une politique de «changement de régime» au Moyen-Orient et, dans le même temps, ne pas passer pour des alliés volages.


Po...

L’Egypte au bord du sang



En définitive, l’Empire anglo-saxon reste arrimé aux principes qu’il a fixé en 1945 : il est favorable aux démocraties qui font « le bon choix » (celui de la servilité), il est est opposé aux peuples qui font « le mauvais » (celui de l’indépendance). Par conséquent, s’ils le jugent nécessaire, Washington et Londres soutiendront sans état d’âme un bain de sang en Egypte, pourvu que le militaire qui l’emporte sur les autres s’engage à pérenniser le statu quo international.

Égypte : vers un scénario à la tunisienne ?



Il semble donc peu probable, dans ces conditions, que les manifestants parviennent à déboulonner le raïs égyptien, et en tout cas pas tant que la troupe lui obéira.

Egypte : importantes déclarations de la diplomatie US



"Oh putain, ça chauffe." "Ce qui serait bien, c’est que les Egyptiens désignent un nouveau fils de pute, un qui nous convienne et qu’on appellerait un démocrate." "Si vous pouviez oublier que nous avons tout fait pour maintenir l’ancien fils de pute au pouvoir, ça nous arrangerait bien". "Au moins, essayez d’éviter un nouvel Iran, please ?" Théophraste R. _ Envoyé assez spécial

Israël à la défense de Moubarak

Nétanyahou dit craindre un nouvel Iran

Ce serait la faute de Barack Obama, disent les commentateurs


Ces derniers (commentateurs israéliens) se montrent outrés de la façon dont les États-Unis, tout comme d'ailleurs les principales puissances européennes, semblent prêts à lâcher celui qui fut durant trois décennies leur allié stratégique au Proche-Orient pour complaire aux «masses arabes».