Médias, télé, journaux, publicité: tout n'est plus que propagande
24 avril 2024
NPR était «ouverte et curieuse» mais elle est rendue «militante et donneuse de leçons», dit Berliner. Le plus gros problème: l’absence de diversité de points de vue. Alors qu’avant NPR représentait des opinions des conservateurs et des progressistes, des démocrates ET des républicains, elle penche maintenant seulement d’un côté.
«Il existe un consensus tacite sur les histoires que nous devrions couvrir et sur la manière dont elles devraient être formulées. Une histoire après l’autre sur des cas de racisme présumé, de transphobie, de signes de l’apocalypse climatique, d’Israël faisant quelque chose de mal et de la menace désastreuse des politiques des républicains. C’est presque comme une chaîne de montage.»
Uri Berliner écrit aussi que «Nous avons abordé la guerre entre Israël et le Hamas et ses répercussions dans les rues et les campus à travers le prisme “intersectionnel” qui est passé des salons universitaires aux salles de rédaction. Oppresseur contre opprimé. Cela signifiait mettre en lumière les souffrances des Palestiniens à presque chaque instant tout en minimisant les atrocités du 7 octobre, en négligeant la façon dont le Hamas met intentionnellement les civils palestiniens en péril et en accordant peu de poids à l’explosion de la haine antisémite dans le monde».
Les questions de race et d’identité sont devenues des obsessions.
«Les journalistes devaient demander à toutes les personnes interviewées quels étaient leur race, leur sexe et leur origine ethnique (entre autres questions) et devaient les saisir dans un système de suivi centralisé. Nous avons suivi des séances de formation sur les préjugés inconscients. Des dialogues mensuels ont été proposés aux “femmes de couleur”, aux “hommes de couleur” et aux personnes de couleur non binaires».
Il affirme que des groupes d’employés militants ont dicté ce qui pouvait être dit en ondes, comme l’interdiction de parler de «sexe biologique».
Le très sérieux Financial Times dit que «Tous les journalistes devraient lire son texte», qui est «une mise en garde sur la façon dont une idéologie distortionne les valeurs journalistiques et s’aliène le public».