Couper les ponts au corridor migratoire Haïti-Montréal
15 août 2021
Ce qui complique la situation de retard du pays et de sa population, c'est la fuite des cerveaux.
La fuite de cerveaux est un enjeu parce qu’elle touche plus de 75 % des Haïtiens sur le territoire, ayant un niveau post secondaire. A cet égard, Haïti occupait en 2013, la 2e position dans le classement mondial selon le rapport de la Banque Mondiale.
Haïti est l’un des pays les plus drainés au cerveau au monde. Selon la publication du Fonds monétaire international de Statistique de l’éducation, le taux de scolarisation des universités en Haïti est légèrement inférieur à 1 pour cent, tandis que 84% des diplômés universitaires ont quitté le pays.
Le journaliste haîtien Nelson Deshommes écrit: "Non, la fuite des cerveaux n'est pas une chance pour Haîti. Et avant de trouver la meilleure solution pour faire revenir nos expatriés, essayons de trouver une formule pour diminuer la fuite de nos cerveaux vers l'extérieur"
Tous les Haîtiens ayant quitté leur pays ont le devoir moral d'y retourner sans délai pour aider à faire sortir leur pays de la misère. Le geste égoîste et l'intérêt personnel ne sont plus admissibles comme raison de quitter. Leur nation a besoin d'eux et elle doit redevenir leur priorité.
Des programmes de rapatriement doivent être mis sur pied pour le salut de leur pays.