Faudrait-il enfermer les fous de l'asile comme avant?
16 février 2024
Fabio Puglisi, un autre déréglé mental qui aurait dû être enfermé à vie depuis longtemps tue 2 personnes et en blesse une troisième.
Ce fou aux pulsions homicidaires a-t-il été admis au Québec sans évalutation psychologique approfondie? Vous voyez le résultat que ça donne.
Il s’agit d'Elisabetta Caucci-Puglisi, 68 ans, mère du suspect, avec qui elle habitait, et de Manon Blanchard, une voisine de 53 ans.
Une troisième femme a également été transportée dans un centre hospitalier, où son état était jugé critique.
Connu des services policiers, le suspect avait été reconnu non criminellement responsable par le passé d’accusations d’agression causant des lésions corporelles et de fraude.
En 2020, la Commission d’examen des troubles mentaux avait été mandatée pour évaluer l’état mental de M. Puglisi.
« L’accusé, en raison de son état mental, ne représente plus un risque important pour la sécurité du public », avait-elle conclu.
M. Puglisi, qui avait été hospitalisé pendant un mois « à la suite d’une agression contre un automobiliste sur l’autoroute dans un vécu délirant paranoïde » en 2011, présentait des progrès « notables », notamment du fait qu’il était « bien entouré ».
« Il prend la médication comme prescrit. D’ailleurs, il conçoit qu’il va beaucoup mieux en prenant ses médicaments », lit-on dans la décision.
Erreur, aucun traitement ne peut garantir l'absence de dérape mentale mortelle. Seul l'internement peut nous protéger.
Il faut revenir à la pratique de l'internement de tous les malades mentaux évalués comme tel.
Les schizophrènes paranoïaques finissent pas mal tous par péter les plombs et tuer leur famille qui vit terrorisée par l'imminence et l'inévitabilité du geste. Ce n'est pas une vie. Pour leur sécurité et celle du public, il faut enfermer les fous de l'asile.