Pauline Marois, pas assez « hommasse » ?
5 novembre 2011
Votre point de vue est plausible, M Rancourt, mais vous reconnaîtrez qu'il faut faire preuve d'une certaine dose de sang froid pour affronter la grogne syndicale dans le contexte actuel. Les risques pour la sécurité personnelle de Mme Thériault sont là et pourraient éventuellement le rester longtemps, même si elle ne devait pas se représenter après un autre mandat.
Un autre risque qui guette cette femme, après le départ de Mme Normandeau, soit que, bien que Mme Beauchamp, au capital polititque incertain, soit vice-première ministre, elle succède à la ministre démissionnaire dans le rôle ingrat de groupie inconditionnelle de son chef. Je ne sais ce qui est le pire : Charest ou les syndicats dominants de la construction ?
Pour ce qui est d'envisager Mme Thériault comme première ministre, je ne faisais que rapporter une hypothèse émise dans certains journaux. À mon sens, il reste du chemin à faire à cette dame avant de convaincre véritablement. Il est vrai qu'au Québec, on change de sauveur comme de chemise. Il suffit de demander à Duceppe et Legault...