L'élément déclencheur de la crise
27 juin 2011
La clé du texte est simple a comprendre :
Il n'y a jamais eu de rapport de force favorable pour que le Québec en arrive a un changement de statut (souveraineté). C'est ce qui explique que le Parti Québécois a eu à s'ajuster continuellement entre le souhaitable et le réalisable, qui ne l'était pas en fait.
Depuis 1995, cette difficulté de rendre effective la souveraineté est de plus en plus claire dans l'esprit du peuple, c'est pourquoi le 2 mai il a choisit l'effacement plutôt que la poursuite une lutte aux perspectives qui le traumatisent.
Le défi fondamental qui se pose au mouvement est celle de dégager une doctrine politique (vision commune) qui répond a la question: Comment bâtir ce rapport de force favorable avant de passer à l'acte.
Et le temps pour y répondre se fait court. Perdre la prochaine élection signifie nous inscrire sur la pente irréversible de la louisianisation.
Bref, se doter d'une doctrine politique claire pour mettre fin rapidement à la confusion et la division des forces est une question existentiel.
JCPomerleau