Vivement une capitale unique!

Patrimoine de Québec

Dans [Le Devoir du 17 juin dernier->20839], le pourtant excellent journaliste Christian Rioux écrit: “J’ai toujours aimé la ville de Québec. Contrairement à ces Montréalais qui ne la trouvent pas assez multiethnique, trop tranquille et un peu snob, j’ai toujours éprouvé un plaisir fou à déambuler dans les rues chargées d’Histoire de notre unique capitale. »
De quels Montréalais s’agit-il ici? De Françoise David et de Louise Harel?
Comment ne pas envier à Québec - capitale unique et non unique capitale puisque Ottawa nous régente toujours - son charme, sa tranquillité, ses rues chargées d’Histoire et le français qu’on y parle encore?
En qualité de Québécois montréalais, peut-on se réjouir de voir la ville se délabrer sous nos yeux et devenir anglaise? Car, c’est ce qui se produit. C’est ce qui explique, dans une certaine mesure, l’exode des Québécois vers la banlieue. Le problème ne réside pas dans la multiethnicité de la Métropole mais dans son anglicisation galopante qui la rattache davantage au Canada qu’au Québec et qui laisse entrevoir la partition tant redoutée.
Quand le clown Rozon se mêle de dire qu’il souhaite voir Montréal devenir bilingue, on ne peut que le prendre à la blague. Montréal a déjà franchi ce cap. La plus grande ville du Québec est anglaise. Comme si cela ne suffisait pas, les souverainistes eux-mêmes en redemandent! On veut de l’anglais pour tous les Québécois! Il ne leur vient pas à l’esprit de réclamer des Anglais - et de ceux qui s’identifient à eux - d’apprendre le français! Ça ne se fait pas! Quelle idée grotesque!
Pour ma part, j’ai déjà aimé Montréal. Je ne l’aime plus. Je ne m’y reconnais plus. Je n’éprouve pas de plaisir fou à déambuler dans ses rues.
En visite à Saint-Siméon, j’ai surpris une dame laquelle confiait à une autre avec un fort accent anglais: «Je suis heureuse ici.» Cette Canadienne, ancienne joueuse de tennis professionnelle, passe trois mois par année à Port-au-Persil où elle communique tout naturellement en français avec les gens. Il devrait être de même à Montréal.
Lors d’une excursion aux baleines, dans la même région, une Française me demandait si j’étais Canadienne. Je ne suis pas Canadienne. Mes ancêtres ne sont pas Anglais. Et même s’ils l’étaient, moi, je suis Québécoise. Il y a autant de différence entre Québécois et Canadiens qu’entre Suédois et Salvadoriens, Français et Allemands, Sénégalais et Chinois. Nous sommes des peuples distincts.
L’anglicisation de Montréal n’augure rien de bon pour notre avenir québécois.
Vivement une unique capitale unique !
* * *
Une blague Juste pour rire à l’attention de M. Rozon qui les apprécie tant :
Un professeur de première année du primaire explique à ses élèves qu'il est Ontarien.
Il leur demande de lever la main s'ils sont Ontariens aussi.
Ne sachant pas trop pourquoi, mais voulant être comme leur professeur, leurs mains explosent en l'air comme des feux d'artifice.
Toutefois, il y a une exception. La petite Julie ne suit pas les autres.
Le professeur lui demande pourquoi elle ne lève pas la main.
- Parce que je ne suis pas Ontarienne.
- Alors, qu'es-tu? demande le professeur.
- Je suis une fière Québécoise, lance la petite fille.
Le professeur est perturbé, son visage devient rouge. Elle demande à Julie pourquoi elle est Québécoise.
Julie, logique, réplique:
- Eh ! bien, mon père et ma mère sont Québécois donc je suis Québécoise aussi.
Le professeur, baveux:
- Si ton père était un trou-du-cul et ta mère était une trou-du-cul aussi, que serais-tu alors ?
Une pause suivit d'un sourire...
- Je serais alors une Ontarienne!

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Caroline Moreno476 articles

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Château de banlieue

Mieux vaut en rire que d'en pleurer !


Chapitre 1
http://www.tagtele.com/videos/voir/73927/

Chapitre 2
http://www.tagtele.com/videos/voir/73949/

Chapitre 3
http://www.tagtele.com/videos/voir/73967/1/





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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juillet 2009

    -On T'arien!
    Ah ah ah. (:
    R.B-G.
    A Raymond Poulin
    A lire: "Le Canadien-français et son double" de Jean Bouthillette, texte décisif et indispensable sur le débat ici amorcé par des anonymes qui ne signent pas leurs textes ce qui est fort embêtant pour moi. Sur la question des "provocateurs", une remarque. Si vous étiez ce que Luc Archambault appelle des "canadianisateurs" (ce qui est un barbarisme, excusez-moi), vous essayeriez d'infiltrer un site comme Vigile.net n'est-ce pas! Vrai ou faux? Avec des textes fleuves qui, apparemment, remettent tout en question dans le style du défunt Raoul Roy que j'ai fréquenté et qui voulait englober les Acadiens et les Franco-Ontariens en allant même jusqu'à changer les frontières du Québec actuel ouvrant ainsi la porte à une partition anglophone. Et ces textes fleuves, sont comme par hasard, appuyés par d'autres qui renchérissent.
    J'ai des gros doutes sur ces "nouveaux penseurs" (et je ne suis pas le seul semble-t-il).
    mardi, 28 juillet 2009, Longueuil

  • Gilles Bousquet Répondre

    28 juillet 2009

    Assez d'accord avec vos propos sauf ceux qui dénigrent M. Gilbert Rozon.
    Le rire c’est la santé et du sérieux aussi parce que ça fait souvent réfléchir. Faut remercier M. Gilbert Rozon pour nous en apporter et, même de France, nous en importer. M. Rozon est peut-être pour un Montréal bilingue mais il a démontré à maintes occasions qu'il est un francophile.
    Nous devrions tendre vers le bien-être dans la vie de tous les jours. Prendre les choses avec humour à la place de se faire des drames qui ne sont souvent que de temporaires inconvénients comme la place du Québec dans ou hors le Canada, avec ou sans association ou partenariat ou vraie confédération. Nous ne gagerons rien à nous insulter et à nous énerver pour faire gagner notre point. On devrait le faire dans le calme et avec de solides arguments…poliment.
    Rions que diable ! Le rire, prenons le sérieusement, il améliore le système immunitaire en réduisant la production des hormones du stress, ce qui est bon pour la santé et tout le reste.
    Faut tenter de régler nos problèmes quand nous le pouvons et accepter les autres si nous ne voulons pas mourir trop frustrés…me semble.
    Fait que, bienvenue au Festival juste pour rire de M. Gilbert Rozon « un des plus gros au monde » qui se passe annuellement à Montréal et à ses répétitions à la télévision, et à Sylvain Parent-Bédard et Mario Grenier du grand rire de Québec et ses répets.
    Et tant mieux s’il fait de même aussi chez Anglophones, ce qui n’est pas rien. Un de nos grands efficaces entrepreneurs du Québec.
    Vous finissez avec une bonne histoire drôle, tant mieux.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 juillet 2009

    Sans doute connaissez-vous celle-là Mne.Moreno.
    Une famille ontarienne décide de déménager au Québec. Sur la route, le père dit aux enfants: _ Maintenant, nous sommes québécois.
    Le plus jeune retorqua:
    _ Avant, on n'était quoi?
    _ On t'arien