Valeurs mobilières! Ottawa n'attendra pas les provinces!

Tribune libre - 2007

Donc Ottawa n'attendra pas les provinces pour agir. En lisant les mots du
ministre fédéral, je me suis souvenu que depuis toujours Ottawa n'a jamais
attendu les provinces pour agir. On devrait plutôt dire, qu'Ottawa n'a
jamais attendu le Québec pour agir lorsqu'il s'est agi de la déposséder de
son économie, par le truchement du déménagement des sièges sociaux, de nos
entreprises et de nos usines de production de biens de tout genre, puisque
depuis «toujours», les «Anglais» avaient décidé de faire de Toronto la
capitale économique du Canada et de cet endroit un espace économique
pouvant rivaliser avec New-York.
La grenouille et le boeuf, quoi!
Si les
décideurs politiques anglais du Canada n'ont pas encore atteint leur
objectif devant New-York, ils ont certainement réussi, au-delà de toute
espérance, à déposséder le Québec de tous ses outils économiques et
industriels, tout en donnant à l'Ontario le secteur automobile qui en a
fait sa richesse. Afin d'atteindre leurs objectifs,ils n'ont pas craint
d'empiéter sur les droits du Québec et de ses institutions, dont la Bourse
en premier lieu. Puis afin de s'assurer la suprématie industrielle, quoi de
mieux que de se creuser un petit canal permettant à Toronto de se donner
une porte sur la mer, au détriment encore une fois du Québec et de
Montréal, avec la complicité d'un Canadien-français de l'Ontario, un dénommé
Lionel Chevrier de triste mémoire, puisque à partir de ce canal, les
industries situées sur les bords du canal de Lachine n'avaient plus besoin
de cet endroit pour se développer, et surtout pour agir en fonction de
leurs intérêts. Rien de mieux alors que de déménager ses pénates vers des
cieux «anglais» plus cléments, mais surtout des cieux situés hors de
Montréal et du Québec.
Il nous faut, nous Québécois et Montréalais,
«comprendre» que l'on faisait ces actions pour notre bien, ces gens ayant
convenu que les Canadiens-français ne comprenaient rien aux affaires, et
étaient incapables d'agir en économie et en administration!
Encore
aujourd'hui, on vient déposséder Montréal et le Québec de ce qui reste de
la «Bourse de Montréal»,parce qu'elle avait trop bien réussi à s'imposer
dans son domaine,contre toute attente et contre tout espoir des Anglais de
Toronto, qui lui avait laissé cet espace économique afin de consoler les
Montréalais et les Québécois de la «perte de leur place boursière». Comme la
«Bourse de Montréal» fonctionne bien, et mieux que les «rapaces économiques
» de Toronto et d'Ottawa s'y attendaient, il faut donc trouver un moyen
«élégant» «sic» de rapatrier cet autre pouvoir de décision à Toronto contre
les prétentions de Montréal et du Québec. Quoi de mieux que
d'affirmer,comme le fait le ministre des finances d'Ottawa, qu'il est
urgent de centraliser toutes les places boursières vers Toronto pour plus
d'efficacité.
Moi qui croyais que Montréal était le véritable endroit à
privilégier pour centraliser tous les pouvoirs «boursiers», j'en ai presque
perdu le souffle lorsque j'ai lu la déclaration de cet individu disant
qu'il n'attendra pas les provinces pour agir. Comme si Ottawa et les
Anglais avaient déjà attendu l'unanimité des provinces du Canada pour
accomplir leurs gestes «centralisateurs et pernicieux» pour agir. Nous du
Québec,savons qu'il n'en fut jamais rien, que ce soit dans l'affaire de la
constitution, rapatriée contre la volonté du Québec avec la complicité de
Canadiens-français assujettis, ou lors des référendum sur la «conscription»
et de «ceux de 1980 et de 1995», alors que le Canada anglais a décidé de
passer outre à la volonté des Québécois, en utilisant les moyens les plus
«malveillants» et les plus «malhonnêtes»( vol du référendum et d'un pays en
1995, affaire des scandales des commandites, citoyennetés accordées par
anticipation, et quoi d'autre encore afin de priver le Québec et les
Québécois de leurs droits.
Il ne faudrait pas que ces gens tentent
aujourd'hui de nous faire croire n'importe quoi dans leur décision d'agir
encore une fois en faveur de Toronto, envers et contre Montréal et le
Québec. Qu'ils prennent leurs décisions,avec la complicité des
Verner,Bernier, dit de l'Institut économique de Montréal, Blackburn et
autres collaborateurs, et qu'ils arrêtent de nous emmerder avec leurs
affaires,leur volonté étant au-dessus des intérêts du Québec et de ses
concitoyennes et de ses concitoyens. Pour ce qui est des provinces
anglaises du Canada, il faudrait qu'on arrête de vouloir nous faire pleurer
avec ces centralisateurs qui n'ont d'intérêt que leurs sous, sachant que de
toute façon,quoi qu'il arrive,ils sont les maîtres d'oeuvre du Canada,
envers et contre le peuple du Québec.
M. le ministre d'Ottawa, arrêtez de
nous ..., mon coeur n'en peut plus, avec vos affaires. N'attendez pas
pour agir que les provinces soient toutes d'accord, car à moins que Jean
Charest, votre petit ami fédéraliste, ne vous suive dans votre démarche
anti-confédérale, le Québec ne vous suivra pas. Il vous faut donc continuer
de faire comme toujours: agir sans l'accord du Québec, pour le meilleur et
pour le pire, le Québec étant habitué aux démarches anti Québécoises, que
d'aucuns nomment des démarches racistes anti «Canadiens-français québécois»
de la part de vos concitoyennes et de vos concitoyens par gouvernement
Ottawa interposé.
Lorsque mes frères seront tannés, comme on disait à
Saint-Henri des tanneries de Montréal, de vos démarches insidieuses, ils
accepteront de se donner un pays de langue Française capable d'accueillir
en son sein tous ses frères du Canada et des Sates of America qui voudront
venir y vivre dans la langue et la culture de leurs ancêtres, sans oublier
les immigrants qui voudront se joindre à nous dans le respect de nos
traditions culturelles.
Jacques Bergeron, Ahuntsic, Montréal
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


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