Le gouvernement québécois dépense actuellement des millions de dollars pour financer une campagne médiatique contre le racisme et les préjugés. Intention louable, soit, mais qui fait fausse route, déformant intentionnellement la réalité courante que nous vivons.
On y fait toutes sortes d'affirmations visant à tordre la réalité au bénéfice des immigrés visés.
Comparons ces affirmations qu'on nous martèle à répétition en rectifiant les faits:
1- Publicité: «Au Québec, un homme originaire d’Amérique du Sud avec des tatouages qui court dans la rue, on appelle ça: un voisin québécois. Mettons fin aux préjugés.»
Réalité: cet homme latino fait peur au monde, et s'il court, c'est qu'il est possiblement intoxiqué, ou qu'il vient possiblement de perpétrer un crime, un vol, une aggression. Ce n'est pas un préjugé, mais une prévention basée sur les faits courants. (voir ici une centaine de crimes ethniques récents commis au Québec)
Notre instinct de survie nous indique là où il y possibilité de danger. Il faut s'y fier. C'est à cet étranger à l'allure louche qu'il revient de prouver qu'il n'est pas dangereux, en commençant par se présenter et se comporter de manière civilisée.
2- Publicité: «Au Québec, un groupe de jeunes Noirs rassemblés dans un parc à la tombée de la nuit, on appelle ça: des amis québécois. Mettons fin aux préjugés.»
Réalité: ce groupe de Noirs immigrés a trop les apparences d'un gang de rue malfaisant pour qu'on risque de faire comme si de rien n'était. Notre sécurité personnelle est en jeu. Personne ne serait assez fou pour s'en approcher. Qui veut être suivi de près le soir par 3 jeunes Noirs à l’air louche? Ne sont-ils pas nombreux à être la cause des fusillades quotidiennes à Montréal?
C'est à eux qu'il revient de prouver qu'ils ne sont pas des malfaiteurs, en commençant par mettre fin à de tels rassemblements louches et en n'ayant plus l'air de voyous à la mine patibulaire de vauriens intimidateurs.
3- Publicité: «Au Québec, cinq personnes d’origine arabe rassemblées dans un appartement, on appelle ça: une famille québécoise. Mettons fin aux préjugés.»
Réalité: les risques sont élevés pour que ces arabes soient des musulmans vivant selon les préceptes rigides de l'islam et cherchant à les répandre, refusant l'égalité homme/femme, forçant la femme à se voiler, tenant des propos anti-occidentaux, et gérés par des mâles dominants qui battent femmes et enfants. Certains auront des tendances à l'intégrisme, d'autres à la radicalisation. Personne n'en voudrait comme voisin. C'est une réaction saine et normale de s'en méfier et de rejeter le type de fonctionnement social qu'ils cherchent à propager.
4- Publicité: «Au Québec, deux femmes d’origine asiatique qui sont à l’hôpital en raison de la COVID-19, on appelle ça: des collègues québécoises. Mettons fin aux préjugés.»
Réalité: cette pub est confuse: je ne vois pas en quoi 2 femmes asiatiques peuvent être qualifiées de "nos collègues" du fait qu'elles sont à l'hôpital. Quelle sera le prochain degré de proximité? les appeler des amies intimes, des soeurs de sang? Veut-on laisser entendre qu'elles nous ont contaminés au coronavirus? Personne ne croit ça, voyons donc! Ou veut-on laisser entendre qu'elle sont peut-être non vaccinées mais qu'il ne faudrait pas leur reprocher de prendre la place de malades légitimes?
* * *
Toutes ces publicités tendancieuses qui nous pointent du doigt ne cherchent qu'à donner l'impression que nous les Québécois commettons une erreur de jugement sur ces bonnes personnes et ces honnêtes citoyens. On cherche à nous culpabiliser alors qu'on ne fait preuve que de discernement basé sur une longue expérience, sur la réalité quotidienne, sur les faits répétés.
Lorsque des préconceptions se vérifient fois après fois, ce n'en sont plus. Cela devient des vérités objectives qui servent à nous orienter et nous guider, autant pour notre protection personnelle que notre sécurité collective.
C'est à tous les suspects concernés et à eux seuls qu'il revient de démontrer leurs bonnes intentions d'abord et de faire preuve d'une conduite irréprochable afin de dissiper les doutes fondés. Tant que trop d'entre eux auront une mauvaise conduite et courront en liberté, la population devra continuer de faire preuve de prudence et de saine méfiance envers eux. Il en va de notre sécurité collective et personnelle.
En conclusion, ne soyons pas dupes de cette propagande diversitaire coûteuse, payée à même l'argent que nous avons gagné et remis sous forme d'impôt au gouvernement.
Référence: Campagne contre le racisme et les préjugés
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2 commentaires
Frédéric Charest Répondre
17 février 2022Albert Camus disait : Mal nommer les choses, c'est ajouter du mal au monde. (version apocryphe apparamment)
Merci pour vos articles Mr Labrie, vous êtes très apprécié1
En hommage à Colin Flaherty, un américain de souche Irlandaise, qui est décédé récemment et qui osait nommer le réél chez les états-uniens:
https://www.goodreads.com/book/show/17951209-white-girl-bleed-a-lot
https://www.goodreads.com/book/show/25058167-don-t-make-the-black-kids-angry
Don't Make the Black Kids Angry! with Colin Flaherty : http://youtube.com/watch?v=l2jkFhDrOTg
Il a su présenter les faits, basés sur les statistiques et les reportages télévisés chez nos voisins du sud.
D'innombrables reportages sont disponibles.
Par qui les Trudeau sont-ils aimés au Canada?
Réjean Labrie Répondre
11 février 2022Pour alimenter votre réflexion
Passer de préjugé à vérité reconnue et démontrable