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Une attaque «grotesque» du PQ contre le DGE selon Philippe Couillard

Le chef libéral dénonce l’intimidation d’une institution indépendante

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Fidèle à lui-même, il défend l'indéfendable, une agression contre la souveraineté du peuple québécois

Philippe Coulllard déplore la «tentative d’intimidation» et l’«attaque grotesque» du Parti québécois contre le Directeur général des élections.
«C’est regrettable, j’en reviens pas, Mme Marois aurait dû rappeler ses porte-parole à l’ordre», s’est insurgé le chef libéral lors d’un point de presse, lundi, dans la foulée de la sortie du ministre sortant de la Justice Bertrand St-Arnaud qui redoute un vol d’élection par des étudiants ontariens et du reste du Canada.
L’inscription massive de ces électeurs sur la liste électorale, dans une poignée de circonscriptions, a poussé le PQ, incluant M. St-Arnaud, à demander au DGE de mieux encadrer les commissions de révision et de produire un rapport régulier des nouvelles demandes d’inscriptions.
En entrevue à RDI, hier, le directeur général des élections, Jacques Drouin, s’est étonné de la sortie de M. St-Arnaud, la jugeant «ordinaire».
«C’est littéralement une tentative d’intimidation d’une institution indépendante qu’est le Directeur général des élections d’autant plus que celui-ci, après avoir fait l’examen des lieux, conclut qu’il n’y a absolument rien d’anormal ni de différent par rapport aux campagnes électorales précédentes», a réagi Philippe Couillard.
La «balloune» s'est déjà dégonflée, juge-t-il. À son avis, cet épisode révèle les «premiers signes de panique» au Parti québécois. «Dans ce temps-là, on s’accroche à tout ce qui passe.» Pauline Marois, dit-il, ne cherche qu’à faire diversion pour détourner l’attention de son propre bilan économique depuis 18 mois.
La stratégie référendaire du PQ crève les yeux, selon le chef libéral, qui accuse ses adversaires de vouloir maintenir les Québécois dans un état d’inquiétude et d’assiégement, pour les amener à s’engager dans «l’entonnoir du référendum» et la «cage à homards».
«On a déjà vu ça, c’est la même manœuvre chaque fois, la différence c’est qu’on le voit et le monde le sait.»


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