DÉBAT IDENTITAIRE - Réponse à un camarade, Michel Gendron

Une attaque en règle - De la canadianisation du nationalisme québécois - Suite

Si ça passe dans Vigile, c'est gagné !

Indépendance - le peuple québécois s'approche toujours davantage du but!

Cher monsieur Michel Gendron,
Merci pour votre aimable et généreux appui au titre De la canadianisation du nationalisme québécois. Au moment j'ai pris connaissance de votre message, il était anonyme... votre oubli, compensé depuis... ET, j'avais bien lu que cette anonyme réponse abondait dans mon sens... en parlant de « feu » les « Canadien français », et j'ai abondé moi aussi dans son sens, dans votre sens, en précisant ce qui m'a semblé devoir l'être. Cela parce que votre formulation laissait entendre une fois encore que les « Canadien français », même morts, devaient être l'âme de la nation même en vertu d'une appellation aussi fallacieuse que « morte » ... s'étendant à la fondation de l'État souverain que nous espérons fonder depuis la Conquête, nous le peuple québécois de majorité Française, nous le peuple souverain du Québec.
Cette nouvelle vie que vous lui prêtiez, m'a semblé, me semble toujours valider le fait que nous ayons valablement été des « Canadiens français », et que cette entité artificielle imposée par le Conquérant, doive vivre, en tant qu'âme, à travers nous et pour toujours en tant que magnifiée par son saint statut « d'âme » éternelle. Je ne suis pas de cet avis. Cette âme dont vous parlez doit être celle des Québécois d'origine française que nous avons été et que nous sommes toujours.
Quant au fait que nous ayons été ou pas Français, « citoyen français » votre précision est juste et je l'ai aussi précisé. Nous étions « sujets » du Roi de France, donc Français de plein droit, dans un État de droit. Ce qui nous fait être en terme moderne, citoyens de France, donc, citoyens français. Je comprends mal pourquoi il faudrait que nous ne le soyons pas. Nous l'étions. Ce refus d'en convenir me semble être typique du discrédit, du mépris xénophobe suprématiste du Conquérant britannique à l'égard de la France et du fait français. Nous l'aurions intégré au point d'honnir ce qui devrait être célébré.
Nous étions Français de la région française du Canada. La descendance de ces Français de Nouvelle-France aussi est Française, à vie, à telle enseigne que Richelieu en a spécifié les termes. Et Me Christian Néron l'invoque à bon droit pour revendiquer le statut de citoyenneté pour nous à travers celle de Marie Mance Vallée, métisse française du Québec, donc, de sang français aussi.

XVII. Ordonnera Sa Majesté que les descendants des François qui s'habitueront au dit pays, ensemble les sauvages qui seront amenés à la connoissance de la foi et en feront profession, seront censés et réputés naturels françois, et comme tels pourront venir habiter en France quand bon leur semblera, et y acquérir, tester, succéder et accepter et donations et légats, tout ainsi que les vrais regnicoles et originaires françois, sans être tenus de prendre aucunes lettres de déclaration ni de naturalité. (5)

Requête de Marie-Mance Vallée au soutien de la reconnaissance
de son statut de vraie regnicole et originaire française
- Mémoire
- Me Christian Néron, Québec 17 avril 2006
(5) Acte pour l'établissement de la Compagnie des Cent Associés pour le commerce du Canada, contenant les articles accordés à la dite Compagnie par M. le Cardinal de Richelieu, le 29 avril 1627, dans Édits, ordonnances royaux, déclarations et arrêts du Conseil d'État du Roi concernant le Canada, Québec, E. R. Fréchette, 1854, à la page 10.

NOTE ( Luc A. ) - Wikipédia « Régnicole est un terme juridique ancien qui désigne tous les habitants naturels d’un royaume ou État. Cette qualité de régnicole est opposée à celle d’aubain ou d'étranger. En droit contemporain on parle plutôt de citoyen ou de justiciable. »

Ainsi, nous pouvons dire que notre statut de régnicole est bel et bien un statut citoyen au sens grec ancien et démocratique moderne, ce pourquoi je m’autorise l’emploi du terme accolé au dénominatif « sujet » du Roi de France.
« "feu" les canadiens-français, i.e. les Québécois francophones qui constitueront le ciment de la nouvelle république... » dites-vous pour préciser votre pensée...

Pourquoi pas les « Québécois d'origine française » en lieu et place du « French canadian » comme nous a nommé le Conquérant à partir de 1870 seulement du reste, pour afficher sa nouvelle appartenance Canadian qui voulait s'imposer à la Britannique à laquelle ils ont tenus jusque-là très fort et à laquelle d'aucuns tiennent encore si fort, ce pourquoi la Cheffe de l'État du Canada est la Reine britannique d'Angleterre, du Royaume-Uni et j'en passe.
Celles et ceux qui ont été, qui sont, qui seront l'âme de ce peuple ce seront les âmes de tous nos ancêtres, de l'ensemble de nos lignées, de notre ascendance, française, jusqu'à nous. Pourquoi encore nous nommer, nommer ce qui serait notre âme, du nom que nous a donné le Conquérant ? Comme si les Esquimaux devaient être l'âme du peuple Inuit !? Pourquoi pas tant qu'à y être invoquer l'âme des « Frogs » pour qu'elle soit l'âme du peuple québécois!? Tant qu'à parler ce « cerfs » !? ;-)
Vous comprenez ce que je tente de dire en commentant votre propos. Ce n'est pas une attaque, c'est une précision qui va dans le sens de ce que vous dites...
« SVP, cessez de parler des anciens Canadiens d’ici en disant qu’ils étaient des citoyens français. Ils ne l’étaient pas. Ils étaient des sujets du roi, et de 2e ordre, parce qu’en colonie. »

Nous n'étions pas des « anciens Canadiens » d'ici... Cela voudrait dire que les actuels Canadiens et Canadians sont leurs descendants... Ce qui est loin d'être le cas... On s'entend... D'où la confusion... voulue... par les canadianisateurs. À la confusion il faut opposer la précision.
Mais cela demande un travail de déprogrammation... Vous-mêmes abondez dans le discrédit de la France, ce qui nous justifierait de la renier. Nous avons été endoctrinés, programmés... Cela n'est pas facile, mais il nous faut la faire cette déprogrammation, cette reconstruction de notre identité québécoise, d’origine française. Tout ce débat en est l'occasion. Puisqu'elle nous est donnée, profitons-en ! L'Histoire n'a pas d'importance nous disent-ils si souvent... sauf quand ça fait leur affaire... alors, maintenant qu'ils invoquent l'Histoire, soyons intarissable à tel égard...
Vous avez une conception moderne et biaisée par la modernité quant à la vie sous la Royauté. On ne peut du reste commenter la nôtre, historique, sans commenter celle des Britanniques. Nous n’étions pas sujets de 2e ordre, parce qu’en colonie. Nous, d’ascendance française nous étions la France, l’extension de la France, du peuple de France. Nous n’étions pas une population Conquise par la France, nous étions la France.
Du moins me semble-t-il. Vous avez une conception moderne qui doit être relativisée quant à la notion de sujet du Roi. Elle n'avait rien d'humiliant le Mémoire de Me Christian Néron est éloquent à cet égard, et employer le terme citoyen n'est pas abusif pour décrire ce que nous étions. La féodalité à la base du système monarchique n'était pas la servitude. Il s’agissait d’un contrat entre le Roi et ses vassaux, un contrat librement consenti d’allégeances réciproques comportant droits et devoirs afférents pour les deux parties.
La France et la Nouvelle-France monarchique : un État de droit.
La France était un État de droit, du reste l'État de droit le plus développé pour l'époque en Europe, nous disent nombre d'auteurs, beaucoup plus que ne l'était le Royaume d'Angleterre. La France avait 30 ans d'avance à maints égards me dit Me Néron qui est un savant à cet égard. Nous avons été par exemple, dotés de facultés de droit bien avant les Britanniques, ce qui du reste, de par les expertises et compétences de nos juristes, en a imposé aux Britanniques, ce qui n'est pas étranger au relatif succès de la défense de nos droits face au Conquérant, comparé à d'autres peuples colonisés ou conquis.
Il y a toujours eu ici nombre de Français nouvellement arrivés, et des allemands et des Autrichiens, ne serait-ce que dans l'administration et dans l'armée. Nous n’étions pas qu’un troupeau mené par des abuseurs. Surtout pas un troupeau de « cerf », comme vous le mentionnez si bien ;-)
Ce qu’ont voulu nous faire croire les Britanniques racistes, qui pour nous amadouer ont bien sûr discrédité et méprisé la France, c’est forcé, elle avait eu le déshonneur de perdre la guerre. C’est donc que le Régime était souillé, gangréné. Or cela n’est qu’hautain mépris impérialiste et xénophobe.
Ici s’affrontent en fait fierté et mépris.
Le mépris du vainqueur à l’égard des vaincus : la France empire concurrent, et nous, les Français de Nouvelle-France et des régions administratives de la Nouvelle-France, les Canadiens, les Acadiens, et tous les autres. Il est question de fierté réappropriée, celle des vaincus. Le mépris xénophobe et brutal britannique commence à la Conquête, dans les campagnes violées, incendiées, assassinées ; dans le refus fait à Lévis de rendre dignement les armes ; et se poursuit aujourd’hui dans ce refus d’en appeler aux voix du peuple pour valider l’État qu’impose de haut l’Autorité impériale autocratique britannique aujourd’hui Canadian.
Un déni xénophobe, autophobe, de nos origines françaises
Il y a confusion entre abandon de la France et statut de Français que nous avions, de Français que nous étions. Oui, nous avons des doléances historiques capitales à faire à la France, mais cela ne nous coupe pas pour autant d'elle. Son sang coule dans nos veines. Nos ancêtres étaient Français, pour le meilleur et pour le pire. ( Voir : En réponse à Monsieur Ivan Parent - La part des vaincus, l’autophobie - Guy ROY - Tribune libre de Vigile - 19 juillet 2009 )
Il ne faut pas non plus oublier à propos de cet abandon que LOUIS XV était coincé. Dans cette guerre de 7 ans, les Britanniques maitrisaient les mers. Ce serait en grande partie en raison de cette suprématie guerrière qu'il a été dans l'impossibilité de nous transmettre les renforts espérés au printemps 1760. Il n'y a pas qu'indifférence ou négligence dans cet abandon.
« De beaux efforts, des faits d’armes remarquables, mais jamais reconnus en France. Par exemple, cherchez les faits d’armes de Pierre Lemoyne d’Iberville dans les biblios françaises. Je vous dis bonne chance. Niet, nada. Par contre, allez à la bibliothèque du Congrès américain à Washington, et vous trouverez tout. »

Comme si cela n'était pas dû à la Conquête britannique. Bien sûr que notre histoire n'est pas partie de celle de France depuis la Conquête. 30 ans plus tard, la Révolution française a achevé le travail d'abime sur tout ce qui avait été tenu pour la honte du peuple de France, y compris notre abandon, jusqu'à De Gaulle.
« Cela dit, il me semble que tout dérape sur Vigile. »

Vous avez raison de vous en inquiéter. « Si on se fie à tout un chacun » d'aucuns sont « racistes, canadianisateurs », d'autres sont « des traîtres, de fieffés péquistes à la solde du Canada, des diviseurs invétérés, des cryptofédéralistes et j’en passe. »
J’avoue comme vous le faites « que cela me laisse perplexe, compte tenu des tâches concrètes à réaliser. » Force est de constater cependant que nous en sommes là. Et, comme le dit Marie Mance Vallée, c'est donc que nous avons des choses à discuter qui nous distraient de ce qu'il nous faut faire de toute urgence. On peut comme vous s'en désoler à bon droit, mais on peut aussi y voir comme un passage obligé. Passer sous silence tant de paroles à dire serait-il préférable, je ne crois pas. Le silence est la pire des choses.
Ainsi, nous serions dans ce déluge de mots, plus ou moins gracieux il faut le dire, en train de mettre sur la table ce qui a toujours été caché, tabou, notamment tout ce qui touche au sentiment identitaire.
Ce qui se passe ici montre bien à quel point la confusion règne. On mélange origine nationale et refus d'une certaine France. Culture et statut national. Nous sommes d'origine française. On voudrait sous tout fallacieux prétexte la taire, la nier au profit d'une canadianité partisane et propagandiste. Et, l'on ne manque pas de mettre le fer dans la plaie de notre blessure d'abandon. On espère que celle-là nous fera nier notre ascendance au profit d'une appartenance au Canada actuel, en jouant sur les mots anciens qui n'avaient pas le même sens.
Des souverainistes abondent, si tant est qu'ils le soient, ce dont on peut à bon droit douter tant ils canadianisent ou pourfendent le noble et fier nationalisme québécois. Ils tentent ainsi d'embarrasser leurs adversaires, tentent de blâmer le PQ et le Bloc qu'ils ont décidé de détruire ou de blesser mortellement.
« Un cerf n’est pas humain, un serf oui, ce qui fait qu’il a le potentiel pour devenir citoyen un jour, contrairement à l’autre qui est plus ou moins destiné à la casserole. »

Vous avez tout à fait raison. Et comme vous le dites nous étions et sommes des humains, sujets du Roi de France, capable donc d’être citoyen. Ce pourquoi j’emploie ce terme stricto senso impropre, mais qui illustre néanmoins fort bien notre statut. Et, même sous la Royauté, les citoyens avaient droit de cité, ce sont les citoyens du Royaume de France qui ont fait la Révolution française.
Et si on laissait les gosseux de poils de grenouille gosser dans leur coin ? Une brise d’air frais ?

Oui, on pourrait. Mais à force de pomper l'air, ceux-là placent leurs pions qui pourront être déplacés lors des grands jeux à venir, il sera alors bien difficile de réagir dans la tourmente. Il sera alors trop tard. Les ayant laissés occuper tout le terrain identitaire, il sera difficile ensuite de les en déloger en tentant trop tard de démêler ce qu’ils ont mis tant d’effort à entremêler. Contredire leurs fausses vérités est déjà tout un pensum par temps calme, imaginez par tempête. Des affirmations fausses, inexactes, tendancieuses, qui à force d'être répétées finissent par ne plus être tenues pour des mensonges. Ce qui vous oblige pour tempérer pour calmer le jeu… Ce qui vous amène à dire que « l'âme » du peuple québécois serait celle des « Canadien français ». J'ai bien compris que vous vouliez tempérer. Mais cette tempérance ne fait que donner des armes à ces propagandistes canadianisateurs pour l’avenir. En effet, si même morts, ceux qui ont endossé l'appellation « French canadian » doivent être l'âme de la nation, c'est dire que le Conquérant nous a toujours sous sa botte. Il aura gagné.
L'âme du peuple québécois n'est pas, n'a pas été, et ne doit pas être celle d'une appellation honteuse plaquée sur nous comme un symbole de pouvoir usurpateur, mais bien celle de notre ascendance telle qu'elle s'est incarnée dans notre Histoire et notre culture séculaire qui remonte aux Gaulois via notre ascendance française. Les « colonisés » des territoires français d'Afrique ou d'Asie, ne pouvaient dire « nos ancêtres les Gaulois », mais nous, d'origine française, nous pouvons le dire. Et, le pseudo Gébé Tremblay trifouille et patauge dans ce magma du colonialisme français. Il nous dit être colonisés par la France, du même statut que nous sommes sous la colonisation britannique. C’est faux. Nous étions Français, de plein statut régnicole, c’est-à-dire, citoyen. Sous le règne impérial britannique, nous ne somme rien, collectivement rien, jamais valablement consultés, jamais reconnus dans l’État.
Et même plus, dans ce métissage Gallo-romain qui a été le nôtre, nous pouvons parler de nos ancêtres Romains, et Grecs, latins donc. Tout le contraire d’un rapetissement ethnique à une canadianité factice, usurpatrice. Nous sommes face à une latinité aux prises avec une aryanité anglo-saxonne suprématiste méprisante. Il y aurait beaucoup à dire sur le sujet... Passons ! Me Néron aurait beaucoup à dire… ses prochains écrits pourraient nous être d’un grand secours…
Une attaque en règle
Le nationalisme québécois : 40 ans d’imposture ! et sa suite...
Le renvoi au vocable « canadien français » recouvre une volonté britannique de distinction des origines xénophobe et raciste. Le Conquérant a voulu nous faire lui, nous assimiler, cela impliquait la destruction de notre identité française et pour désirer abandonner notre langue, il fallait d'abord tuer notre allégeance à la France. Le fait de renier cette appartenance pour endosser une appartenance coupée de la France - comme si, s'était ici, en Nouvelle-France, inventé une race venue de nulle part, dans antécédents, sans parents - participe de cette volonté assimilatrice. Faire des Français des Canadiens sans lien de culture ou de sang avec la France, ne retenir d'elle que notre langue, désincarnée, sans corps et sans sang le parcourant, participe de cette assimilation voulue par le Conquérant.
Une attaque occulte
Le pseudo Gébé Tremblay alias Zach Gebello n’a de cesse que mettre de l’avant avec le pseudo Chevalier Robert de Beauchesne, un « culture », un peuple « Canadien français » distinct totalement, absolument de la France, même en Nouvelle-France, comme s’il n’était pas partie du peuple de France. Cette tentative instrumentalise notre blessure d’abandon qui tente de gommer, justifier la Conquête. Comme si elle était une libération.
L’objectif poursuivi est patent. Une patente qui nous fera devoir envisager notre nationalisme québécois que dans la perspective canadian.
L'odieux de l'affaire, c'est que des souverainistes supposés abondent. J'y vois plutôt une mascarade. On détourne le discours souverainiste indépendantiste des plus radical, et on se pare de lui, pour mettre de l'avant tout le contraire, au mépris de notre ascendance. Le procédé est aussi grossier qu'efficace. Comme l'a été avec succès le remplacement des rites et fêtes païennes par des fêtes chrétiennes. On utilise la force d'évocation d'une culture, d'une imagerie, d'une pensée, pour en plaquer une autre. Le procédé tutélaire est séculaire, millénaire. Il ne faut pas se surprendre qu'il soit utilisé ici. Tout ça, sous pseudo... de manière anonyme, cachant la vraie identité des auteurs. S’il se cache, c’est donc que leur famille pourrait avoir honte. Et, comment ! Il faut le faire... Tout ça provient d'un groupe de personnes ou même d'une seule personne. Faut le faire...
Dans cet écheveau inextricable, on patauge et c'est le but, nous faire patauger.
Soit ! Plongeons ! À force nous pourrons voir clair. Vaut mieux prendre le taureau par les cornes maintenant, sans attentisme, plutôt que de courir devant, risquant à tout moment de nous faire encorner. NON ?
Je ne tire pas sur tout ce qui bouge. Je réplique aux tirs, d'autant s'ils sont amis, ou se prétendent tels. Et, je ne parle pas de vous ni de vos dires. Je n'ai pas tiré sur vous ni sur vos dires, j'ai tenté de préciser le fait qu'il ne faut pas temporiser. Ici, nous faisons face à une attaque. Il faut répliquer. Maintenant.
Nous sommes Québécois, majoritairement d'origine française. Nous sommes le peuple souverain du Québec. Vive le Québec libre !
Libre de la canadianité qu'on veut nous voir endosser pour mieux nous contrer.
Il est toujours ici question de canadianiser le Québec via son sentiment identitaire toujours confus et mal intégré, détruit par la Conquête et par les assauts assimilateurs canadianisateurs. On tente de faire indirectement ce que l'on ne peut en aucun cas faire directement. À savoir, assurer la pérenne sujétion du Québec et des Québécois à un Canada qu'ils refusent.
Je ne sais pas qui est ce pseudo Gébé Tremblay, cet anonyme dont on ne connaît pas le vrai nom. Dont on ne sait pas qui est le véritable auteur. Qui se dit souverainiste radical, indépendantiste, mais qui manifeste un véritable et Britannique mépris pour la France et se trouve ainsi justifié de nier ses origines française et nous appelant à nier les nôtres, collectivement, nationalement. Il tente de le cacher ce mépris de nos origines, mais le jupon finit toujours par dépasser. On ne sait pas davantage qui se cache sous le pseudo Chevalier Robert de Beauchesne. On ne sait pas s'il ne s'agit pas de la même personne, ou groupe de personne organisé.
Ce qu'on sait c'est qu'il s'agit d'une véritable cabale, d'une campagne de promotion de la canadianisatrice identité « French canadian », chantage à ses aïeux « Canadiens français » et « Canadiens » à la clé, nationalité et origine française en moins. Je réplique à l'attaque comme il se doit, du moins comme je le crois.
Un peu d'air certes, comme vous dites...
... mais certainement pas celui qui nous est ici pompé... Et pour faire de l'air rien de mieux que de ventiler ce qui est fallacieusement, vicieusement dit par un propos qui fait les distinctions qui s'imposent.
Nous assistons à pose de la clé de voute de leur entreprise canadianisatrice. On a préparé depuis longtemps l’affaire. Ici, plusieurs sondages ont échoué. Maintenant avec ce pseudo Chevalier on lance une attaque mûrement réfléchie. L’exceptionnelle tenue de ses textes en témoigne Voir les liens afférents au bas de ce titre. Un travail énorme et assidu a été consenti de longue haleine. Plusieurs entités ont été convoquées au moins trois. Si ça passe dans Vigile, c’est gagné. La chose pourra être reproduite partout dans les Forums Internet.
Le test de canadianité québécoise : si ça passe dans Vigile, ils gagnent!
La séduction a opéré. D’aucuns ont abondé au discours puisqu’il a habilement mis de l’avant tout l’argumentaire anti PQ et Bloc qui a tant de succès ici. Faut le faire ! Voilà des indépendantistes québécois, du Québec qui vont tenir à tenir pour âme de leur peuple, comme seule véritable ascendance, une canadianité… irréductible, niant nos origines françaises alors que nous n’aurions de cesse que de défendre la langue française pour l’État invalide actuel du Québec et celui valide du Québec souverain que celles-là et ceux-là veulent fonder. Cherchez l’erreur ! Pathétique…
Certes nous vivons privés d’État valide, hors l’État, validant et magnifiant ce non-statut en nous disant contre l’Autorité de l’État, de l’État royal et colonialiste français compris, nous nous privons de l’Autorité Suprême qui est la nôtre, celle du peuple démocratique et souverain du Québec que nous sommes, majoritairement d’origine française.
Et, on voudrait que je ne réponde pas aux tirs groupés si insistants !? Comment le pourrais-je !? Vous voudriez que je laisse passer pour un peu d'air vacancier qui serait de mise le compromis de tempérance que vous tendez en tant que drapeau blanc… Comprenez que ce n’est pas contre vous, mais pour nous et notre lutte à venir que je peux me résoudre à laisser passer ça en leur donnant l’arme suprême de « l’âme » québécoise, par trop mal fagotée dans les ors et les habits souillés d’une canadianité que je répudie pour toujours en tant que marque au fer rouge affichée sur la peau ainsi tatouée de ce bétail que nous serions de par nos origines à nier, celles qui nous faisaient « cerfs » français, britanniques devenus, empreinte que voudraient indélébile les canadianisateurs qui se font ici passer pour des indépendantistes en mal d’identité.
L'UNION de nos forces québécoise souverainistes
Cela dit, oui, il nous faut faire l’UNION de nos forces. Ça commence là où nous sommes. Et, nous sommes en train de dire que nous ne sommes pas d’origine canadienne-française, nous sommes d’origine bel et bien française. Nous sommes le peuple québécois majoritairement de fière et noble origine française invalidant tout État ne s’étant pas soumis à nos voix, pour fonder sur ces bases solides un État valide et légitime qui soit celui qui nous plait, selon notre bon plaisir majoritaire de peuple démocratique, Autorité Suprême de l'État valide démocratique et légitime.
Références

- Vigile-2008 05 01-Ghislain Lebel-Je me porterai candidat pour le Parti Indépendantiste-Parti Indépendantiste
Vigile-2009 06 10-Robert Chevalier de Beauchesne (pseudo)-Réponse à Nestor Turcotte, à Pierre Bouchard, à Marie-Mance Vallée, à Robert Laplante, à Mathieu Bock-Côté et à combien d’autres ?-Le nationalisme québécois : 40 ans d’imposture ! -
Vigile-2009 07 13-Robert Chevalier de Beauchesne(pseudo)-Le nationalisme québécois : 40 ans d’imposture – suite
Vigile-2009 07 15-Éric Tremblay -L’indépendantisme : seul véritable nationalisme québécois -
221-Vigile-2009 07 16-Robert Chevalier de Beauchesne (pseudo)-Lettre ouverte à Éric Tremblay -
Vigile-2009 07 16-Luc Archambault-Réplique aux PIïstes d’un Québec... bi-national !?-Nous sommes un peuple. Nous sommes le peuple souverain du Québec-Le Canada est un État bi-national ( si tant est ). Pas le Québec.
Vigile-2009 07 19-Raymond Poulin -Ethnicisme et droit du sang : le rêve compensatoire-
Vigile-2009 07 19-Catherine Doucet-Appui à Robert Chevalier de Beauchesne-
Vigile-2009 07 21-Luc Archambault- 2LY Ghislain Lebel & aux pseudos Robert de Beauchesne, Gébé Tremblay, Zach Gebello - De la canadianisation du nationalisme québécois - Nous sommes le peuple souverain du Québec. Vive le Québec libre !


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18 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juillet 2009

    Suite
    Vive le Québec libre !
    L'appellation Québécois, la Québécité, celle que vous méprisez en parlant si ignominieusement des « Québécistes », ce ne sont pas les Anglais, ni les Canadians qui nous l'ont imposé. C'est nous les Québécois de la mouvance nationaliste des Pierre Vallières, des Gaston Miron, des Pierre Bourgeault, qui avons voulu nous nommer du nom du Pays à fonder sur notre territoire national du Québec. Dans « Province of Québec » ( Colonie du Québec ), ce qui est à proscrire, refuser, ce n'est pas le nom de notre pays, ni celui de sa Capitale national, mais bien celui de la Province. Ce nom Québec est celui que nous avons donné à la Ville où tout a commencé pour nous, avec Champlain en 1608, et là où tout s'est joué. Renier ce nom renie toujours notre ascendance et appartenance originelle à la France.
    « ... les Québéquistes convaincus refusent de me répondre. C’est comme si l’identité québécoise était une vérité de foi, une évidence qu’on ne devait absolument pas questionner. »
    Vous voulez rire !?
    Questionner tant que vous voulez, vous faites fausse route en tentant de canadianiser encore et toujours ce que nous sommes. ET, les réponses à vos questions sont partout dans Internet, partout dans Vigile. J'en ai fourni quelques unes, suffit de me lire.
    « Et je trouve ça inacceptable. »
    Bien sûr que c'est inacceptable le fanatisme... Mais ce que vous stigmatisez en le réduisant à du fanatisme n'est que le résultat de votre aveuglement sophistique.
    Activisme canadianisateur internautique
    Toujours ce même procédé abondamment employé par les activistes canadianisateurs qui pullulent dans Internet pour nous attaquer, la plupart du temps fallacieusement. Vos procédés discursifs sont tout droit sortis de tels propagandistes argumentaires préformatés par des spécialistes à la solde des canadianisateurs : politologues en tous genres, psycho-sociologues, sondeurs patentés, ethnologue et autre logues serviles qui trifouilles dans les poubelles de l'Histoire et de notre identité jamais incarnées dans l'État pour nous confondre et diviser.
    Pour les contrer, il n'y a qu'investir nous aussi les Forums Internet dotés d'arguments et de logique. J'espère contribuer à tel effort valablement, ne vous en déplaise.
    « Ça prouve qu’on peut être fanatique tout en récusant le discours du droit du sang. »
    N'importe quoi ! Un syllogisme invalide et circulaire ne prouve rien du tout.
    « En fait ce n’est pas le discours qui fait le fanatisme mais le mépris pour tout ce qui est extérieur à ce discours. Et du mépris au Québec, il y en a ! »
    À commencer par le vôtre mépris pour la logique, et celui du Québec quand vous abondez dans la disqualification du nationalisme québécois pour le mieux canadianiser.
    Quant à notre patrimoine religieux bien sûr qu'il faut le préserver. Qu'est-ce que cela a avoir dans la discussion qui vous fait vouloir défendre les prétentions canadianisatrices qui nous feraient Québécois d'origine « canadienne française » et non d'origine française ? Qui nous feraient devoir vouloir défendre les canadiens français partout au Canada, au mépris du peuple souverain du Québec, comme si cela pouvait nous aider à fonder l'État valide et légitime que ce peuple désire fonder depuis la Conquête. ET, ce n'est pas le Canada... C'est l'État souverain du Québec, notre actuel territoire national ( Premières nations en sus )
    « Le Québec ne ressemblera à rien. Vouloir un pays, c’est aussi s’intéresser à ça. »
    Vouloir un pays c'est refuser la canadianisation du Québec, c'est invalider un État abusif n'ayant jamais obtenu le OUI qui le valide. Chemin faisant, oui, il faut s'intéresser à tout ce qui est partie de ce que nous sommes.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juillet 2009

    @ Catherine Doucet
    « Cher M. Archambault, quelle malhonnêteté, jamais il n’a été question dans mon texte de renier notre ascendance française. »
    Madame, ne me supposez pas « cher » à vos yeux en supposant ma « malhonnêteté » dans la même phrase. Si j'ai supposé votre « reniement » de notre « ascendance française », ce n'est certainement pas par malhonnêteté. J'erre peut-être, mais je suis honnête.
    Vous commencez par insulter d'entrée ainsi ma bonne foi, pour me discréditer et vous poursuivez dans la même veine du syllogisme invalide. Le procédé est connu, mais disgracieux et sophistique. Cette rhétorique fallacieuse a peut-être quelque succès ailleurs mais pas ici dans Vigile. Merci de vous en abstenir à l'avenir si vous prétendez vouloir discuter honnêtement.
    Je prétends toujours que le fait de dire que les Québécois sont d'ascendance « canadienne française » nie notre ascendance française. Cela en l'estampant du label canadianisateur réducteur et partisan. Nous les Québécois, ces anciens Canadiens sujets du Roi de France et par conséquent ces Français que nous étions, sont d'origine française. La dire « canadienne française » oblitère nos origines française et la nous fait être rien du tout avant l'imposition autocratique de la Confédération canadian de 1867. J'appelle cette mise en abîme un reniement. Nous ne sommes pas « Canadiens français » d'origine « canadienne », ni « Canadiens français » d'origine « canadienne française » ( belle circularité toute sophistique ), nous sommes Québécois d'origine française.
    « Pourquoi tenez-vous tant à ce que les Canadiens soient les seuls légitimes propriétaires du nom que nous avons donné à un pays qui fut d’abord le nôtre ? »
    Je ne suis pas le seul à tenir à ce que notre origine française ne soit pas gommée par l'appellation « canadienne française ». Pas le seul à tenir à contrarier cette volonté de refus que j'ai. Vous l'avez prouvé en appuyant le texte que j'ai dénoncé et le prouvez encore en m'insultant et tentant de discréditer de que j'avance pour contredire les prétentions auxquelles vous tenez tant. ( Voir : De la canadianisation du nationalisme québécois - Une attaque en règle - De la canadianisation du nationalisme québécois - Suite )
    Ce pays, ( du Canada ) ne « fut » pas « le nôtre ». Ce Canada n'est pas le nôtre. C'est celui des Canadians, imposé de force sans notre consentement.
    « ( Le Canada habité d’alors correspond à peu près à ce qui, après la Conquête, a été désigné par le gouvernement anglais comme étant la province de Québec. C’est donc nous qui avons donné aux Anglais le nom de Canadien, et c’est l’Anglais qui nous a donné le nom de Québécois, contrairement à ce que vous affirmez.) »
    Ce que vous invoquez est inexact et confus. « Le Canada d'alors », c'est-à-dire, la région de la Nouvelle-France appelée Canada, faisait de nous des Français habitant la région du Canada, des Canadiens certes mais comme on est Gaspésien ou Abitibien quand on est Québécois. Rien de plus et qui n'est pas un peuple en soi. Nous étions partie du peuple de France et Français.
    De plus, Nous n'avons pas « donné » notre nom aux Anglais. Avant la Confédération, ils étaient Britanniques et fiers de l'être. Nous, nous étions les Canadiens et les Acadiens Conquis par les Britanniques, dès lors plus citoyens Français si l'on se fie à l'illégale Cession signée par LOUIS XV. Les Britanniques nous ont volé le nom en se l'appropriant quand ils ont décidé de devenir Canadian. Et, nous ont nommés « French canadian ». Cela ne s'est produit qu'entre 1867 et 1967. À peine 100 ans en 400 ans d'histoire. ET c'est à cela que vous voulez...
    Nous réduire à la portion congrue du quart de notre histoire !?
    Suite ici-bas

  • Catherine Doucet Répondre

    26 juillet 2009

    Cher M. Archambault, quelle malhonnêteté, jamais il n'a été question dans mon texte de renier notre ascendance française.
    J'y ai évoqué les récits fondateurs de l'identité canadienne-française, et je vous demande quels sont selon vous les récits fondateurs du peuple québécois? D'après ce que je comprend en lisant votre dernier texte, ce serait les mêmes. Alors pourquoi est-ce qu'on s'engueule? Pourquoi tenez-vous tant à ce que les Canadiens soient les seuls légitimes propriétaires du nom que nous avons donné à un pays qui fut d'abord le nôtre? (Le Canada habité d’alors correspond à peu près à ce qui, après la Conquête, a été désigné par le gouvernement anglais comme étant la province de Québec. C’est donc nous qui avons donné aux Anglais le nom de Canadien, et c’est l’Anglais qui nous a donné le nom de Québécois, contrairement à ce que vous affirmez.)
    J'ai l'impression que comme beaucoup de vos semblables, vous tenez beaucoup à être attaché à quelque chose, à le défendre. C'est très bien. Mais ce quelque chose, c'est quoi? Je pose cette question, pleine de bonne volonté, car je ne demande qu'à apprendre. Mais les Québéquistes convaincus refusent de me répondre. C'est comme si l'identité québécoise était une vérité de foi, une évidence qu'on ne devait absolument pas questionner.
    Et je trouve ça inacceptable. Ça veut dire que tout ce que vous voulez c'est imposer votre façon de voir et que vous vous fichez du reste (de la réalité historique entre autre). Ça prouve qu'on peut être fanatique tout en récusant le discours du droit du sang. En fait ce n'est pas le discours qui fait le fanatisme mais le mépris pour tout ce qui est extérieur à ce discours. Et du mépris au Québec, il y en a!
    Pour préciser ce à quoi je pensais quand je parlais de l’informe, je vous annonce que les autorités civiles et religieuses de l’État québécois sont en train de liquider peu à peu notre patrimoine national. Si le gouvernement n’adopte pas d’ici peu des mesures énergiques en matière de protection du patrimoine, dans dix ans, nos trésors architecturaux (anciennes églises, anciens couvents, anciennes bibliothèques…) seront soit détruits, soit défigurés et en tout cas perdus pour la collectivité. À plus ou moins brève échéance, indépendant pas indépendant, le Québec ne sera plus qu’un territoire recouvert par les baraquements des monster house, des centres d’achat, et des banlieues anonymes . Le Québec ne ressemblera à rien. Vouloir un pays, c’est aussi s’intéresser à ça.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juillet 2009

    M. Archambeault : Je vois qu'ils sentent la soupe chaude.
    AntiPollution
    Maintenant vous savez qui sont vos détracteurs.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juillet 2009

    M. Archambeault, pour faire suite à votre demande,voici les propagantistes du discours canadien-français :
    «En septembre 2000, pour contrer la désintégration de leur région et la
    négation de droits fondamentaux par l’Approche commune, La Société du 14
    juillet naissait. Elle était composée de Russel Bouchard, Charles Coté,
    Charles-Julien Gauvin, Richard Harvey, Daniel Larouche et Mario Tremblay,
    encouragés par quelques centaines de sympathisants. » Page 100-101
    «Je comprends la nécessité vitale de me réapproprier mon
    statut d’autochtone canadien français du Québec. En posant
    ce geste souverain, je reprends possession de mes droits, de
    ma personne, de ma pensée, de ma volonté et de mon
    avenir.
    Muni de mes droits fondamentaux, tels qu’inscrits dans la
    Constitution canadienne, je redeviens cent fois plus
    important que l’illusion souverainiste; je redeviens
    pleinement capable de devenir égal en tout point aux autres
    québécois et canadiens. Mario Tremblay» À la toute fin..page 127 pdf Source Réalité interdite
    Aussi ici sur le site perso. de Russell Aurore Bouchard; n’oubliez pas de lire les commentaires pour reconnaitre les Zach Gebello, Richard Harvey et non Harper comme j’ai écrit hier. Du nous québécois inodore.
    Sur le même site de Russell Aurore Bouchard ( les délires d’Akakia ) lire R.I.P. la nation canadienne française et surtout les commentaires.
    Voilà.
    AntiPollution Bon Blogue, Bad Blog

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juillet 2009

    Bonjour Sylvain. Vous devriez commencer par lire « Le pays trahi ». Il est justement sur le site des Classiques des sciences sociales. Cela fait plus de vingt ans que nous annonçons cette programmation de la désintégration des régions du Québec. Je vous suggère, également, de consulter mon blogue, « Les délires d’Akakia », et de fouiller les textes. Vous pourriez également voir mon autre blogue « Le Peuple métis de la Boréalie ».
    Voilà deux ou trois ans, j’ai publié quelques papiers dans Vigile qui, justement, faisaient référence à ce programme de désintégration programmé par Ottawa et Québec (un programme qui n’aurait pu aller si loin si le PQ n’y avait pas participé), et tous ces textes ont été effacés. Et tous les textes que j’ai expédiés à Vigile, depuis les deux dernières années, ont été ignorés.
    Quel jeu jouent les maîtres de Vigile ? Qui sont les maîtres de Vigile ?
    Russel Bouchard
    P.-S. Comme Vigile censure tous mes textes, je ne serais évidemment pas surpris que cette réponse à votre question soit également rejetée. Quoi qu’il en soit, le censeur de Vigile saura à tout le moins que le destinataire de cette réponse l’a au moins dans sa boîte courriels. Bonne journée à vous tous. Continuez de faire semblant de scruter l’horizon. Le travail de sape du Québec est en phase terminal. Les Canadiens français sont morts grâce à l’élite nationaliste canadienne-française. Il ne nous reste plus que nos origines métisses euro-amérindiennes pour nous accrocher à la vie.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 juillet 2009

    Suite
    Remettre sur le métier notre ouvrage après l'avoir démonté et remonté...
    Nous avons déjà en masse de pain sur la planche... Il faut le pétrir la pâte, la laisser aussi reposer pour que le levain fasse son oeuvre. Ensuite chauffer le four. Ensuite cuire tout ça. Que ça... Nous avons en masse d'ouvrage pour commencer à nous occuper des autres.
    Sûr que ce mouvement de réappropriation de l'État provoquera au Canada une véritable décolonisation britannique, ce que n'a pas réussi Trudeau, il était trop pressé de passer à l'Histoire. Sûr que ce mouvement va inciter le peuple Canadian à se doter lui aussi d'un État qui émane de ses voix, et non imposé d'Autorité impériale britannique par une minorité activiste affairiste canadianisatrice occulte, fallacieusement parée des Ors de l'Empire pour s'en fair un pâle copie autocratique ici, pour contrôler en sous mains plusieurs peuples et faire leur pain et leur beurre des conflits qui les agitent afin d'affaiblir l'État du Canada pour mieux le contrôler... Une mine d'or qui les mets à l'abri de la concurrence états-unienne tout en profitant de son marché.
    Nous pourrons donc ainsi vivre en paix en tant que peuples démocratiques et souverains voisins et amis, partenaires parfois, concurrents autrement. Partageant une Histoire commune douloureuse qui mettra du temps à se guérir, mais qui nous fera respectueux mutuellement de ces deux vécus différents, pour peu que ce peuple canadian renonce à vouloir toujours être Conquérant, nous considérant comme étant sa propriété reçu par Cession. Comme si un peuple pouvait être objet de Cession !? Comme si un peuple pouvait être un objet, propriété d'un Roi, d'un État... C'est le contraire... c'est l'État qui appartient au peuple souverain...
    Bref, nous n'avons pas à rêver à la Nouvelle-France conquérante. Elle vit en nous, pourra se prolonger par nous, dans un État du Québec souverain, dans une défense et illustration d'une vie et une culture en langue française forte, attrayante qui pourra faire la fierté de toutes et tous les descendants d'origine française vivant aujourd'hui partout en Amérique du Nord plus jamais britannique.
    Oui...
    « C’est intéressant, Vigile ! »
    Merci pour votre participation et pour votre appui.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 juillet 2009

    @ M. Marcel Sylvain Tremblay
    « Savez-vous, les canadiens des autres provinces ont une peur bleue qu’on devienne indépendants, que nous devenions un pays libre, alors qu’eux resteraient une colonie britannique. À partir de là, le Canada dit anglais devrait se remettre en question totalement, et une option possible serait qu’ils décident de faire partie du Québec, sinon tout le Canada du moins quelques provinces, dont celles limitrophes. »
    Premières fois que j'entends parler de telle avènement. Étonnant.
    « À ce moment-là, ce serait sous nos conditions que se ferait cette allégeance, cette intégration ou annexion, et non plus aux leurs, à la pointe des canons et des fusils. »
    Disons dans un premier temps que comme toujours face à une idée nouvelle, on peut être septique. Je le suis pour une raison essentielle. Il s'agit là de l'atavique séduction de l'Impérialisme partie de nos gènes de Conquérant impérialiste français dont nous avons été les fières et habiles parties prenantes.
    Pierre Elliott Trudeau en était pétri des deux bords lui aussi et n'a rien trouvé mieux pour rassembler en une personne la contradiction qui le faisait partie du bord à la fois du Conquis par son père et du Conquérant par sa mère, est d'abonder dans la résolution impérialiste du conflit. Il s'est connecté avec le passé des ancêtres français de son père et nous a dit, « Le Canada nous appartient », « French power » à la clé. « C'est à nous autres les Rocheuses, le Canada, « A mari usque ad mare » ». On l'a cru... Les canadianisateurs ont fait mine de dire « Ben oui ! C'est à vous autre... »... On sait ce que cela a donné. Cela après avoir hésité en voyant René Lévesque allé, à l'époque où Pierre Trudeau n'était pas encore ce qu'il est devenu. Mais comme il ne pouvait y avoir deux coq dans le même poulailler, il a choisi le Canada pour faire sa carrière...
    Heureusement, le « French power » a fait long feu avec le congédiement de son dernier héritier... Stéphane Dion. Lui aussi a choisi le Canada pour se distinguer parce que son père occupait le terrain du nationalisme québécois en bon fédéraliste rénovateur qu'il a été.
    Tout ça s'est abîmé dans le rien du tout parce que cela ne correspond pas avec le vécu de ce peuple Conquérant Conquis. La résolution du deuil de la Conquête perdu, du statut perdu de Conquérant me semble être tout autre chose. Il s'agit de prendre le parti du Conquis, en Conquérant. C'est-à-dire, refuser l'impérialisme ; ce que nous refusons. C'est-à-dire, refuser d'être à nouveau Conquérant ; ce que nous refusons.
    Nous voulons simplement rapatrier ce que nous sommes devenus, transformé. Fiers, habiles, rusés, mais jamais plus Conquérant. Jamais plus non plus abusés par le Conquérant. Jamais plus Conquis. Cela veut dire, nous rapatrier sur ce que nous avons su garder, conserver, protéger, « nos foyers et nos droits »... Le Québec, notre foyer. Dans un État de droits qui émane nommément de nos voix.
    Que ça. Tout ça.
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    25 juillet 2009

    @ AntiPollution à jesopinions.blogspot.com
    Auriez-vous une référence avec lien permettant d'avoir accès un des textes plus précisément consacré à tel thème Québécois vs canadien-francais émanant de cette mouvance Russell Bouchard, Richard Harper Jean-Marie Tremblay - Sociologue.
    Merci pour le lien.
    Si le site Internet a été actif il est plus ou moins mis à niveau depuis 2005...
    Intéressant.
    Soit dit en passant le sort des régions est un drame dont il faut prendre conscience et s'occuper, c'est tout le Québec qui meurt à chaque fois que sont délaissée, négligées, abandonnées les régions. La Montréalisation du Québec est la mort du Québec. Le Québécois de Québec que je suis ne cesse de le déplorer et d'en constater ici les effets. Ici comme en « région », là où j'habite à Saint-Étienne-de-Lauzon... et bien sûr en régions plus éloignées.

  • Tremblay Sylvain Répondre

    25 juillet 2009

    J'ai remarqué comme vous, monsieur Archambault, ces textes étranges qui se publient depuis quelque temps sur Vigile. Ils me font penser à ce qu'on lisait dans les journaux, les magazines et dans les livres dans les années '60 et début des années '70, à la faveur de l'arrivée de Trudeau et de ses amis. Diminuer les québecois et encenser les canadiens-anglais du Québec et des autres provinces, comme si ils nous avaient sauvés d'une catastrophe imminente. Voilà l'idée, toujours et sans cesse ramenée à la surface, comme pour nous convaincre du bienfait du massacre et de la déportation des acadiens et de la soumission de toute la Nouvelle-France à la couronne britannique. Nous ont-ils jamais demandé notre avis? Évidemment qu'ils ne nous ont jamais demandé notre avis. Et c'est justement pour camoufler cette injustice que le discours britannique s'est infiltré dans nos rangs, avec le temps, au point de ne plus trop savoir quoi en penser.
    Savez-vous, les canadiens des autres provinces ont une peur bleue qu'on devienne indépendants, que nous devienions un pays libre, alors qu'eux resteraient une colonie britannique. À partir de là, le Canada dit anglais devrait se remettre en question totalement, et une option possible serait qu'ils décident de faire partie du Québec, sinon tout le Canada du moins quelques provinces, dont celles limitrophes. À ce moment-là, ce serait sous nos conditions que se ferait cette allégeance, cette intégration ou annexion, et non plus aux leurs, à la pointe des canons et des fusils. Dans ces circonstances, il est donc possible qu'en devenant indépendants, nous récupérions éventuellement, avec le temps, quelques autres parties de la Nouvelle-France, perdues anciennement sous la botte britannique.
    Ce n'est pas farfelu. Du temps de la Nouvelle-France, tout était contrôlé depuis Québec. Nous avions bien plus de territoire sous notre responsabilité que ne l'avaient les colonies anglaises. Et puis nous avions une liberté d'action que nous donnait la France, au contraire des colonies britanniques qui se faisaient toutes dicter quoi faire.
    En devenant indépendants, la langue française va s'imposer en Amérique du Nord, non seulement comme la langue légitime, unique, d'un pays, mais aussi comme langue fondatrice de l'Amérique du Nord, la première langue internationale de ce continent. Un retour des choses va s'opérer avec le temps, ce qui a été acquis par la violence et sans notre consentement nous sera remis, car nous ne l'acceptons pas et nous ne l'accepterons jamais.
    Vous faites bien de dénoncer les infiltrateurs, ils vont se reconnaitre et peut-être passer un peu à autre chose. J'ai vu le même phénomène sur le blog du Bloc québecois, en plus petit. Je leur ai fait remarquer, et ils m'ont dit qu'ils le savaient mais qu'en fait, ils en profitaient pour les éduquer un peu, les faire changer de bord, pendant qu'ils étaient là à essayer de les convertir. Ah! est bien pris qui voulait prendre! Il n'y a pas que du mauvais à l'infiltration, pendant qu'ils sont là ils peuvent s'instruire sur Vigile. C'est intéressant, Vigile!

  • Archives de Vigile Répondre

    25 juillet 2009

    M. Archambeault, avez-vous lu Jean-Marie Tremblay et tout ce qui concerne la désintégration des régions.
    Toute la question de québécois vs canadien-francais vient des gens qui gravite autour de lui. Exemple. Russell Bouchard, Richard Harper etc.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juillet 2009

    Suite
    La belle affaire !
    Comme si d’admettre les assauts des canadianisateurs qui nous veulent reniant nos origines françaises, n’avait pas d’impact sur ce notre identité québécoise et ce qui « existe » maintenant.
    Canadianiser nos origines n’est pas neutre. Si en débatte est stérile, si contrer telle manoeuvre est stérile pour d’aucuns, cela ne l’est pas pour d’autres. À commencer par les canadianisateurs. Ce n’est pas pour rien qu’ils tentent de gommer nos origines françaises en prétextant comme vous le faites que nous sommes de culture américaine, différente de l’Européenne. Il s’agit ici de nous couper de ce que nous sommes, de nos racines, de notre histoire pour nous imposer une supposée origine canadienne. Comme si le monde était né avec le Canada et qu’il ne devra mourir qu’avec le Canada en travers de la gorge, en le faisant par là éternel, du commencement jusqu’à la fin.
    Cette tentative est constante et elle se trouve au coeur de l’action politique et culturelle que les canadianisateurs mettent de l’avant. Je ne vois pas en vertu de quel principe il faudrait se laisser faire !
    « 7- Jamais des mots comme "État de droit", "peuple souverain", "valide" ou "démocratique" n’ont changé l’issus d’une lutte. C’est l’action, le geste posé qui compte. Un État est valide tant et aussi longtemps qu’il est reconnu par les autres États et par sa population, peu importe le régime ou ses fondements. Troquez les idées nobles pour la réalité, de grâce... »
    Quel rapport avec nos origines !?
    Il est question ici de contrer mes propositions. En vertu de telle approche, minimiser la question de nos origines est fort à propos. Mais s’il est question d’autre chose, nous n’avons aucune raison de nier le fait que nos origines soient françaises.
    Pour ce qui est du reste de mes idées concernant l’invalidité de l’État du Canada, ce sont bien les idées qui changent le monde. Y compris celle que vous mettez de l’avant en disant que l’action est plus importante que l’énoncé des idées.
    Une idée absurde ! L’action compte certes, mais elle n’a de portée et de valeur que gouvernée par l’idée qu’on s’en fait pour la faire. L’action n’a d’impact que parce qu’elle permet aux idées de se manifester de la bonne manière.
    Un État invalide et illégitime peut être tenu pour valide et légitime par les autres nations, certes. Du moins tant et aussi longtemps que le peuple est tenu à l’écart comme l’a fait l’État abusif du Canada.
    Cependant, l’idée que je présente et qui veut que le peuple souverain, appelé pour la première fois de son Histoire à se prononcer sur l’État du Canada qu’il répudie, pourra renverser cette situation de non-reconnaissance de son pouvoir, voire de son existence, pourra renverser le cours de l’Histoire, est une idée qui a du sens. Le fait de la présenter et défendre dans l’espace public est une action. Elle est la mienne.
    J’agis contre la canadianisation de notre identité québécoise. Penser est une action. Prendre la parole est une action. Il est question de diffuser, communiquer, informer. La communication et l’information sont le nerf de la guerre. Nous sommes en guerre contre les canadianisateurs.
    Il faut la faire et ne pas se laisser inculquer une identité anti-québécoise qui renie nos origines sous prétexte que la Conquête nous a coupés de la France et que nous nous sentons pour Américains qu’Européens. Un sain équilibre nous fera nous sentir l’un autant que l’autre. Dans cet équilibre, d’aucuns se sentiront plus Européen, d’autres plus Américain, mais personnes ne se sentira qu’exclusivement l’un ou l’autre, surtout pas au point de mettre de l’avant une identité canadianisé oblitérant nos origines françaises.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juillet 2009

    Suite
    Les Américains sont différents des Européens, les Québécois sont différents des Français, les Canadians et les États-Uniens sont différents des Britanniques, les Mexicains les Argentins sont différents des Espagnols, des Italiens. Les Italo-Québécois sont différents des Italiens. Les Brésiliens sont différents des Portugais. Quel est le problème ? Cela ne les fait pas nier leurs origines. Pourquoi devrions-nous nier les nôtres.
    Des générations entières, celles de nos grands-parents et arrière-grands-parents ont fait le voyage et sont restées en France pour se former dans les grandes universités européennes, en France et au Royaume-Uni. Nos liens sont étroits, à plusieurs égards. TV5 joue un rôle important dans ce rapprochement avec la France. Cela se fait aussi via la musique, la littérature, le tourisme, l’immigration.
    Nous sommes en train de rattraper le temps perdu, réparer la fracture de la Conquête. Cela ne nous fera pas Français. Mais cela montre que nos origines ne sont Britanniques, ni italiennes, ni allemandes, mais majoritairement françaises. ET plus généralement Européennes. Nous ne sommes pas asiatiques.
    « 4- Les anciens ont mis cinquante ans avant d’apprécier les idées de la Révolution française. Quand on parle de citoyens français en ayant en tête les anciens Canadiens, j’ai l’impression qu’on divague. Les Canadiens étaient avant tout des catholiques voulant vivre en paix, à leur façon. »
    Vous plaquez votre vision moderne sur nos ancêtres. Bien sûr qu’à l’époque, les idées mettaient du temps à se répandre. Un océan nous séparait et cet océan est devenu d’autant plus immense après la Conquête. La Royauté britannique a voulu nous éloigner de la Révolution et de son appel Républicain. L’influence des idées de la Révolution française a plus rapidement eu un impact aux États-Unis qu’ici, et ce n’est pas parce que nous n’étions plus Français.
    « 5- Nos liens avec le monde anglo-saxon sont plutôt un avantage qu’un inconvénient aujourd’hui (économie, politique), à condition que l’on se donne les moyens de dynamiser et valoriser notre propre culture nationale, dont le français est la clé de voûte. Un Québec indépendant dans le Commonwealth et la Francophonie en même temps ? Pourquoi pas ! »
    Encore une fois, cela n’a rien à voir avec nos origines. Il ne s’agit pas de faire de nos origines françaises un empêchement à quoi que ce soit qui nous relie, qui nous relierait au reste du monde. Oui, notre colonisation britannique a fait de nous autre chose que des Français. Nous avons été pétris de leur culture. Aussi, nous sommes Québécois. Nous sommes l’incarnation culturelle d’une rencontre entre deux civilisations et plusieurs cultures, l’Européenne française de nos origines avec la civilisation des Premières nations, le patriarcalisme rencontrant une civilisation égalitaire ; le monothéisme, rencontrant une autre forme de spiritualité, l’impérialisme productiviste rencontrant une forme de relation autre avec la nature et le monde, où l’Humain n’est pas supérieur au reste de la vie animale, et supposé par là, en faire des objets de son pouvoir et de ses désirs.
    Tout cela nous fait être Québécois parties de trois grandes cultures.
    Nos origines françaises, parce qu’elles ne sont pas niées, étant l’essentiel de notre identité particulière qui nous fait vouloir vivre en français en Amérique, en vertu de la protection de la diversité culturelle de l’Humanité.
    « 6- Pour réussir notre projet d’Indépedance, nous devons voir les choses froidement et arrêter de tergiverser sur les fondements identitaires. L’identité québécoise existe aujourd’hui ; voilà tout ce qui importe. Relisez JRM Sauvé sur Vigile ! En investissant nos énergies sur des débats stériles, nous ne respectons pas les principes d’économie d’effort, de maintien du moral, de simplicité et de souplesse nécessaires pour gagner la lutte. »
    La belle affaire !
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  • Archives de Vigile Répondre

    24 juillet 2009

    @ Pierrick
    Vous dites :
    « N’avons-nous pas autres chats à fouetter que les fondements de l’identité ancestrale ?!?! »
    Alors pourquoi abonder !
    Elle est capitale la question du sentiment identitaire, la preuve en est ce que vous en dites. La preuve en est ce qu’en disent les entités anonymes tentant ici de la subordonner à une canadianité qui n’a rien de neutre et qui a pour but de bloquer l’avenir, enfermés que nous serions dans un fatal, indubitable, assujettissement au Canada.
    « 1- Des centaines de milliers de Québécois ne ressentent aucun attachement à la France. Et à choisir, beaucoup de Québécois préféreraient sans doute vivre ailleurs dans l’Amérique anglo-saxonne qu’en France, en Belgique ou en Suisse. »
    Qu’est-ce que cela a à voir avec le fait que nous sommes majoritairement d’origine française ? Rien. Que des « centaines de milliers de Québécois ne ressentent aucun attachement à la France », ne fait pas de nos origines une part de nous qui n’existe pas et qu’il faudrait oblitérer, voire changer pour faire plaisir aux canadianisateurs.
    « 2- Historiquement, nos ancêtres se sont nommés Canadiens pour se distinguer des Français. Puis, Canadiens-français pour se distinguer des Canadians. »
    Faux ! Historiquement nos ancêtres en Nouvelle-France, étaient des Français, sujets du Roi de France, de statut régnicole, c’est-à-dire, citoyen de France en terme moderne. Ils habitaient la région du Royaume de France nommée Canada. Ils étaient donc Français habitant le Canada, Canadiens, comme on était en France, Charentais, Picard, Provençal ou de l’Île-de-France.
    Ce n’est pas pour se distinguer, car dès les débuts les habitants ici s’appelaient Canadiens puisqu’ils habitaient la région de France du Canada, sans plus et certainement pas dans l’acception que nous lui donnons rétrospectivement. Pour qu’une différence liée à une appartenance autre qu’exclusivement française, il faudra attendre plusieurs générations.
    Après 150 ans de Régime français, certes s’est construit ici une identité française propre, une appartenance naissance à quelque chose de différent. Cela sur la base de nos métissages, compte-tenu du relatif isolement de nos communautés. Mais il n’était pas celui que l’on plaque à partir de cette modernité qui est la nôtre et qui fait dire à d’aucuns que les « Québécois ne ressentent aucun attachement à la France. Et à choisir, beaucoup de Québécois préféreraient sans doute vivre ailleurs dans l’Amérique anglo-saxonne qu’en France, en Belgique ou en Suisse. »
    À l’époque, les « Canadiens » de la Nouvelle-France avaient un réel attachement à la France, « et à choisir » aucun Français de Nouvelle-France n’aurait « préféré » « vivre » dans l’Amérique « anglo-saxonne » qu’en France... à telle enseigne qu’ils se sont battus, se sont sacrifiés, ont versé leur sang à de nombreuses reprises pour que cela ne puisse jamais survenir.
    C’est survenu ! Aujourd’hui, nous sommes Américains, nous avons une culture américaine. Plusieurs ne se sentent pas d’attachement à l’Europe. Mais plusieurs qui y retournent découvrent à quel point ils sont Européens. L’Amérique a longtemps été fascinée par l’Europe, et vice-versa.
    Ce n’est pas pour rien que par avions entiers de millions d’Américains de toutes les Amériques font le voyage, le pèlerinage en Europe. Et vice-versa.
    « 3- Culturellement, les Français et les Québécois sont pratiquement opposés ! »
    Encore une fois, qu’est-ce que cela peut bien avoir à voir avec nos origines ? On parle bien de nos origines. NON ?
    Et cette idée que les Français et le Québécois soient opposés est ridicule. Nous sommes différents, certes, mais pas besoin d'exagérer à ce point pour le défendre.

    Les Américains sont différents des Européens
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    23 juillet 2009

    N'avons-nous pas autres chats à fouetter que les fondements de l'identité ancestrale ?!?!
    Qqs faits :
    1- Des centaines de milliers de Québécois ne ressentent aucun attachement à la France. Et à choisir, beaucoup de Québécois préferaient sans doute vivre ailleurs dans l'Amérique anglo-saxonne qu'en France, en Belgique ou en Suisse.
    2- Historiquement, nos ancêtres se sont nommés Canadiens pour se distinguer des Français. Puis, Canadiens-français pour se distinguer des Canadians.
    3- Culturellement, les Français et les Québécois sont pratiquement opposés !
    4- Les anciens ont mis cinquante ans avant d'apprécier les idées de la Révolution française. Quand on parle de citoyens français en ayant en tête les anciens Canadiens, j'ai l'impression qu'on divague. Les Canadiens étaient avant tout des Catholiques voulant vivre en paix, à leur façon.
    5- Nos liens avec le monde anglo-saxon sont plutôt un avantage qu'un inconvéniant aujourd'hui (économie, politique), à condition que l'on se donne les moyens de dynamiser et valoriser notre propre culture nationale, dont le français est la clé de voûte. Un Québec indépendant dans le Commonwealth et la Francophonie en même temps ? Pourquoi pas ?
    6- Pour réussir notre projet d'Indépedance, nous devons voir les choses froidement et arrêter de tergiverser sur les fondements identitaires. L'identité québécoise existe aujourd'hui ; voilà tout ce qui importe.
    Relisez JRM Sauvé sur Vigile ! En investissant nos énergies sur des débats stérils, nous ne respectons pas les principes d'économie d'effort, de maintien du moral, de simplicité et de souplesse nécessaires pour gagner la lutte.
    7- Jamais des mots comme "État de droit", "peuple souverain", "valide" ou "démocratique" n'ont changé l'issus d'une lutte. C'est l'action, le geste posé qui compte. Un État est valide tant et aussi longtemps qu'il est reconnu par les autres États et par sa population, peu importe le régime ou ses fondements. Troquez les idées nobles pour la réalité, de grâce...
    Et je suis un indépendantiste fier de mes origines 100%(nouvelle-)françaises ! Allez, bonne continuation à tous ceux qui souhaitent un Québec libre !
    Québec Indépendant !

  • Archives de Vigile Répondre

    23 juillet 2009

    @ Jacques Lamothe
    Merci d'avoir pris la peine de me lire et merci pour votre appui. Cet appui nécessaire et essentiel à la formulation claire d'une réplique à ces tirs supposés amis.
    J'ajoute qu'il n'y a pas que des anonymes sous pseudonyme, qui agissent dans l'ombre. Il y a aussi Ghislain Lebel, ex-député du Bloc québécois, ex-candidat à la Chefferie du PQ en 2005, ex-partisan de l'ADQ et aujourd'hui partisan du PI. Il y a aussi Catherine Doucet - Appui à Robert Chevalier de Beauchesne - Tribune libre de Vigile - 2009 07 19 ( Si tant est qui ne s'agisse pas là encore d'un pseudo )
    ET, il y a toutes celles et tous ceux qui, séduit(e)s par leur argumentaire faussement libérateur, appuient ce retour en arrière canadianisateur fort bien ficelé, aussi séduisant que fallacieusement tordu, et qui en profitent pour faire du PQ-Bloc-Rentre-dedans, rejetant en bloc l'UNION de nos forces. Telle UNION implique forcément ce qui existe, et donc, le Bloc et le PQ, régénérés par la mobilisation citoyenne telle qu'elle se décline en toutes ses véhémentes ou discrètes, voire silencieuses manifestations, dans la complémentarité, la synergie, l'appui, faisant d'ici 18 mois, sur les termes d'un ESSENTIEL SOUVERAINISTE à définir, l'UNION du peuple souverain du Québec capable d'invalider tout État ne s'étant pas nommément soumis à ses voix libres et souveraines, cela en tant qu'Autorité Suprême d'un État démocratique républicain, valide et légitime parce qu'il émanera nommément de ses voix.
    NOUS, le PEUPLE, nous, le peuple souverain du Québec, rétablissant la réciprocité, l'équité, la symétrie des règles devant prévaloir pour fonder un État du peuple démocratique et souverain sur notre territoire national du Québec ( Premières nations et Métis en sus ).

  • Archives de Vigile Répondre

    23 juillet 2009

    Ils sont rétrogrades et archaïques tous ces anonymes ou pseudonymes qui tentent de canadianiser le nationalisme québécois. Tous ce que ces individus de l'ombre cherchent à faire c'est de confondre les genres et de semer la zizanie à l'intérieur du mouvement indépendantiste.
    Ils n'y parviendront pas car nous devinons depuis longtemps qui se cache derrière le voile.
    Vive le Québec libre!
    Jacques Lamothe (Trois-Rivières)

  • Michel Guay Répondre

    23 juillet 2009

    Ce qui importe pour les partis divisionnistes bidons c'est d'empècher l'identité Québecoise
    Il faut qu'ils fassent élire le parti des canadians en divisant les citoyens Québecois en races ethnies, tribus , et qualificatifs faussés .
    C'est le vieux diviser pour règner de l'empire anglais sans Nom qui s'accapare les noms des autres, des soumis et des conquis et les noms des continents .