Un nouveau monde

Braderie technique : Auto électrique - Brevets - moteur-roue



Des automobiles électriques, rechargeables à la maison ou, en quelques minutes à peine, dans des stations de charge. Après plus de 120 ans d'un règne sans partage, la fin de l'automobile à essence. Science-fiction?

Pas selon un nombre croissant de chercheurs et d'entreprises convaincus que cette révolution énergétique est à nos portes. Le candidat à la présidence des États-Unis, Barack Obama, a soutenu cette semaine que les États-Unis devaient préparer et favoriser la réalisation de ce scénario.
Chose certaine, l'explosion du prix du pétrole (un bond de plus de 130% en un an et demi) provoque déjà des changements dans l'économie et dans le comportement des consommateurs, changements qui pourraient être les premières étapes d'une transformation en profondeur.
Dans une note de recherche publiée jeudi, l'économiste de CIBC World Markets, Jeff Rubin, prévoit que le prix du pétrole atteindra 200$ en 2010. Il estime que si cela se produit, les automobilistes américains (et les Canadiens à leur suite) réduiront sensiblement le kilométrage qu'ils parcourent chaque année. Les plus pauvres n'auront d'autre choix que de délaisser l'automobile complètement. En 2012, selon Rubin, le parc automobile des États-Unis comptera 10 millions de véhicules de moins.
Autres signes avant-coureurs: les ventes des petites automobiles sont en forte hausse depuis le début de l'année. Au Canada, il s'est vendu jusqu'ici 16 000 sous-compactes de plus que l'an dernier tandis que les ventes des voitures de luxe, des modèles sport et des camionnettes sont en chute libre.
Les manufacturiers sont passés du mode marathon au mode sprint dans le développement des automobiles hybrides et tout électriques, plusieurs modèles devant être lancés dès 2010. Les distributeurs d'électricité, tels Hydro-Québec, se demandent comment ils devront modifier leur réseau pour tenir compte de la nouvelle réalité du transport électrique.
Bien sûr, avant que cette révolution puisse se produire, de nombreux problèmes techniques devront être réglés. Mais cette fois-ci, toute l'industrie automobile s'y met, c'est pour elle une question de survie. On peut penser que tant que le prix du pétrole sera aussi élevé, la poussée vers l'électrique se poursuivra.
Et voici le paradoxe. D'un point de vue environnemental, on ne peut que se réjouir de la fin possible de l'ère du l'automobile à essence. Cependant, pour y arriver, il faudra d'abord subir les conséquences néfastes de la cherté de l'or noir. Le ralentissement économique est déjà commencé, on le sait. Si le prix du pétrole poursuit son ascension, le monde ne pourra éviter la récession. Une autre note de CIBC World Markets souligne qu'à mesure qu'augmentera la pression inflationniste causée par les prix de l'énergie, les banques centrales devront hausser les taux d'intérêt. Ce sera la fin du crédit à bon marché, moteur de la prospérité des dernières années.
C'est toujours sur les ruines de l'ancien que naît un nouveau monde. On peut espérer que d'ici quelques années, le développement durable sera devenu une réalité. Mais cela ne soulagera pas la souffrance de tous ceux qui seront victimes des perturbations économiques prévisibles à court terme.

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André Pratte878 articles

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[une chronique intitulée « Tout est pourri » (critique de Anne-Marie Gingras) ->http://books.google.fr/books?id=EZWguAMXAtsC&pg=PA27-IA27&lpg=PA27-IA27&dq=pratte+Tout+est+pourri&source=bl&ots=MUti9NTQuH&sig=h2zgJlLgOg844j5ejxnUl4zH2_s&hl=fr&sa=X&ei=73RrT8aQEqnh0QHuh4GyBg&ved=0CEEQ6AEwBQ#v=onepage&q=pratte%20Tout%20est%20pourri&f=false]

[Semaine après semaine, ce petit monsieur nous convie à la petitesse->http://www.pierrefalardeau.com/index.php?option=com_content&task=view&id=30&Itemid=2]. Notre statut de minoritaires braillards, il le célèbre, en fait la promotion, le porte comme un étendard avec des trémolos orwelliens : « La dépendance, c’est l’indépendance ». « La soumission, c’est la liberté ». « La provincialisation, c’est la vraie souveraineté ». « La petitesse, c’est la grandeur ». Pour lui, un demi-strapontin à l’Unesco est une immense victoire pour notre peuple. C’est la seule politique étrangère qu’il arrive à imaginer pour le peuple québécois. Mais cet intellectuel colonisé type n’est pas seul. Power Corp. et Radio-Cadenas en engagent à la poche.





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