Un fonds de solidarité pour la Francophonie

Comme les fonds de travailleurs, ce fonds donnerait droit à des déductions fiscales.

XIIe Sommet de la Francophonie - Québec du 17 au 19 octobre 2008


Les Affaires, samedi, 24 mai 2008, p. 6

Les 250 participants à la Rencontre internationale de la Francophonie économique (RIFE) qui s'est tenue à Québec du 16 au 18 mai proposent la création d'une société qui investirait dans des entreprises de pays de la Francophonie.
Cette société, qui ressemblerait au Fonds de solidarité FTQ et au Fondaction de la CSN, accorderait des déductions fiscales à ceux qui acquerraient de ses actions.
Ces déductions seraient consenties par le pays où réside l'investisseur.
Cette recommandation, qui a été acceptée par l'assemblée des représentants des 30 pays participant à la RIFE, a été présentée par des membres de la délégation québécoise.
François-Xavier Simard, du cabinet d'avocats Joli-Coeur, Lacasse, Geoffrion, Jetté, Saint-Pierre, de Québec, souligne que le potentiel d'un tel fonds est énorme : "Pensez seulement qu'un investissement de 100 $ par 20 millions de personnes produirait en capital-actions 2 milliards de dollars en une seule année. Répétez cela pendant plusieurs années, et vous aurez un outil qui pourrait appuyer un grand nombre de PME dans les pays en développement."
Les participants ont aussi proposé de créer, au sein de l'Organisation internationale de la Francophonie, un organisme subsidiaire ayant pour mission de coordonner les réseaux rassemblant des décideurs économiques, comme les chambres de commerce.
Cet organisme permettrait de "faire travailler ensemble les forces vives de la Francophonie économique", a dit Daniel A. Denis, président de la Chambre de commerce du Québec métropolitain, qui était l'hôte de la RIFE.
Les participants recommandent l'établissement d'un visa unique pour faciliter la libre circulation des gens d'affaires au sein de la Francophonie.
Ils souhaitent la création de conditions favorables au développement des affaires dans le monde francophone par l'amélioration des règles juridiques et fiscales, et par le soutien aux réseaux d'affaires.
Les délégués proposent également de mieux promouvoir la culture entrepreneuriale.
Ces recommandations seront présentées au Sommet de la Francophonie qui se tiendra en octobre prochain à Québec.


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