Des sources affirment au Buffalo Chronicle que la victime présumée du premier ministre Justin Trudeau est en pourparlers avec un avocat depuis plus d’une semaine. Le professeur Trudeau avait à l’époque abusé de son autorité pour solliciter une série de relations sexuelles qui ont eu lieu il y a plus de 18 ans, alors que la jeune fille était une étudiante mineure à la prestigieuse West Point Grey Academy de Vancouver. Selon les informations obtenues par le Chronicle, Trudeau et la jeune écolière ont entretenu une relation intime longue de plusieurs mois ayant commencé à l’été 2000, qui s’est déroulé à la fois sur le campus et à l’extérieur du campus.
L’accord, qui inclut une clause de non-divulgation et une clause de non-dénigrement, a été signé mercredi soir (9 octobre, NDLR), selon la source, pour plus de 2,25 millions de dollars canadiens.
Un ami de la famille de l’accusatrice a contacté The Chronicle il y a quelques jours, avant la signature de l’accord de non-divulgation, lorsque les conditions étaient en cour de négociation et n’étaient pas encore en vigueur. Les discussions ont duré près de deux semaines et se sont déroulées presque entièrement à Vancouver.
Samedi soir (5 octobre, NDLR), le négociateur de Trudeau a présenté un ultimatum à la jeune femme. Il lui a dit qu’elle avait jusqu’à 22 heures mercredi (9 octobre, NDLR) pour accepter ou rejeter une fois pour toutes les termes de l’accord de confidentialité.
The Chronicle a été informé de la situation peu après que le négociateur de Trudeau eut proféré cette menace.
La jeune femme et ses avocats insistaient pour que les conditions soient réciproquement contraignantes pour Trudeau (dans ce cas, Trudeau serait passible de dommages-intérêts s’il discutait publiquement des circonstances de leur relation). Les avocats de Trudeau ont à plusieurs reprises refusé cette demande, ce qui était à l’origine du retard.
On ignore si les termes de l’accord final sont mutuellement contraignants.
Trudeau a enseigné à la West Point Grey Academy entre 1999 et 2001, mais a quitté l’école brusquement à mi-parcours et sans explications approfondies. À l’époque, il avait 29 ans et avait retenu le cabinet d’avocats de son père, Heenan Blaikie, dans cette affaire. La société avait alors publié une déclaration assez surprenante dans laquelle Trudeau avait demandé au public de « ne pas inventer de choses » à propos de son départ et avait insisté sur le fait qu’il ne s’absentait pas pour donner des conférences.
Trudeau a récemment nié avoir quitté l’école pour des accusations d’inconduites sexuelles et nié avoir signé un accord de confidentialité au moment de son départ. La famille de son accusatrice ne partage pas ce souvenir, les responsables de l’école lui ayant dit à l’époque que Trudeau était lié par un accord de confidentialité qu’il avait signé avant d’être embauché à titre d’enseignant.
Trudeau continue d’affirmer qu’il avait décidé de quitter son emploi pour faire progresser sa carrière. Toutefois, peu de temps après avoir renoncé à ce poste d’enseignant suppléant à temps plein, il s’est retrouvé dans un rôle similaire, mais moins bien rémunéré dans une école secondaire publique de la région de Vancouver. Un an plus tard, il revint à Montréal pour poursuivre des études de génie, projet qui s’avéra éphémère.
La victime présumée est la fille d’un riche homme d’affaires canadien. La famille a demandé qu’elle ne soit pas identifiée publiquement.