Tout le reste est fumisterie

Nous devons nous unir, par-delà toutes nos oppositions réelles et fondées

Indépendance - le peuple québécois s'approche toujours davantage du but!

Oui, madame Marois doit rester. Elle n’est pas plus indépendantiste que la presque totalité des chefs qui l’ont précédée, mais elle ne l’est pas moins. Elle n’a pas leur ego démesuré, mais cela est largement compensé par une détermination dont aucun n’a fait montre.
Je me permets, en guise d’appui à votre magistrale analyse, de vous envoyer copie du bref discours que je prononçais, samedi dans le cadre de la marche organisée par Cap sur l’indépendance.

"La lutte pour l’indépendance est non seulement l’occasion de proposer des solutions, mais elle donne d’elle-même les solutions aux questions qu’elle pose, prêtant dès maintenant un tout autre relief au politique, à l’économique, au social, à l’esthétique, au scientifique, en un mot, au culturel, puisqu’elle nous oblige à concevoir une refonte globale de notre société, afin d’assumer pleinement notre identité, unique voie d’accès aux autres identités. Elle a ainsi le mérite inestimable de montrer que l’accession à l’universel s’incarne dans le spécifique et, a contrario, que la privation de l’universel, c’est-à-dire la dépossession de soi par un autre, frappe de nullité et d’insignifiance.
Faire l’indépendance du Québec, c’est donc faire une révolution, parce que la réalisation de ses objectifs tant culturels et sociaux que politiques et économiques nécessite le renversement radical de l’ordre établi et de ceux qui le maintiennent.
Faire l’indépendance, c’est mobiliser le peuple québécois, ses citoyens et citoyennes contre le pouvoir occulte du capital mondialisé qui est solidement établi au Québec et soutenu par les empires Gesca et Quebecor. Ils se servent de leurs médias de masse pour promouvoir leurs intérêts qui, au Québec, passent nécessairement par toutes les formes d’une guerre à finir contre l’avènement de l’indépendance qui fractionnerait nécessairement la puissance d’agir de ces détenteurs du pouvoir. Et en ce moment, leur cible principale, c’est le Parti québécois, d’où le discours largement déployé contre Pauline Marois, qui leur sert de bouc émissaire idéal, la misogynie réellement existante, aussi rampante soit-elle, leur donnant un tremplin de plus pour écraser l’ensemble du mouvement indépendantiste.
***
Faire la révolution au Québec en 2011, c’est se donner tous les moyens de mobiliser le peuple en sa faveur. C’est donc d’unir toutes les forces susceptibles d’atteindre cet objectif primordial. L’avènement de l’indépendance, quel que soit le véhicule que nous nous donnions pour y arriver, ne peut passer que par la volonté du peuple de la réaliser, que par sa conscience de son absolue nécessité.
Et à l’étape actuelle de notre lutte, cela exige que Cap sur l’indépendance et le Parti québécois soient au service l’un de l’autre, que chaque action de l’un et de l’autre, qu’elle soit menée séparément ou conjointement, le soit en convergence vers le même but.
Toutes les révolutions du monde, et celle du Québec n’y échappera pas, se sont toujours faites dans le travail, l’effort, le courage et l’abnégation, parfois dans le sang, mais jamais aucune ne s’est réalisée dans la facilité et dans la division.
Or, chez un peuple dominé, cet objectif d’union, à première vue banal, forme, au contraire, ce qui est précisément le plus difficile à réaliser parce que la division et la dépolitisation d’une grande masse de la population font partie intégrante de tout système de domination. Elles constituent sa plus solide assise. Pour nous en convaincre, il nous suffit de voir avec quelle habileté tous ceux qui ont un intérêt objectif à notre sujétion et à notre exploitation utilisent la servilité des Charest et des Legault, comme hier des Trudeau et des Ryan.
Tâche aussi complexe que considérable puisque, non seulement nous devons déjouer les attaques ouvertes ou pernicieuses de nos puissants ennemis, mais parce que nous devons encore, après 50 ans de lutte, rejoindre et sensibiliser la majorité de nos compatriotes à l’urgente nécessité de nous unir pour conquérir cette liberté élémentaire pour un peuple comme pour un individu de fixer lui-même les cadres de son existence. Cette nécessité de nous unir est d’autant plus grande que la manifestation éclatante de notre volonté politique est en dernière instance, non seulement le moyen le plus efficace, mais le seul moyen que nous ayons de nous soustraire à la domination des puissances étrangères, politiques et économiques.
Nous devons nous unir, par-delà toutes nos oppositions réelles et fondées, mais secondaires par rapport à notre objectif fondamental de libération nationale, puisqu’elle constitue la condition préalable et sine qua non de toutes les autres transformations économiques, sociales et culturelles qu’à juste titre les travailleurs, les femmes, les jeunes, les personnes âgées attendent.
Tout le reste est fumisterie qui ne fait qu’éveiller le rêve sans lui donner jamais les moyens de se réaliser.
Vive Cap sur l’indépendance dans l’union de toutes nos forces. Vive le Parti québécois. Vive Pauline Marois. Vive l’indépendance du Québec. Vive la révolution."

Andrée Ferretti.
J’ajoute pour celles et ceux qui attendent une fois de plus un messie en la personne de Gilles Duceppe, que celui-ci, s’il n’est pas entravé par la misogynie, a aussi son talon d’Achille qui est sa magistrale récente défaite. Soyons assurés qu’elle remplirait à ras bord les carquois de nos puissants ennemis.

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Andrée Ferretti124 articles

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"Rien de plus farouche en moi que le désir du pays perdu, rien de plus déterminé que ma vocation à le reconquérir. "

Andrée Ferretti née Bertrand (Montréal, 1935 - ) est une femme politique et
une écrivaine québécoise. Née à Montréal dans une famille modeste, elle fut
l'une des premières femmes à adhérer au mouvement souverainiste québécois
en 1958.Vice-présidente du Rassemblement pour l'indépendance nationale, elle
représente la tendance la plus radicale du parti, privilégiant l'agitation sociale
au-dessus de la voie électorale. Démissionnaire du parti suite à une crise
interne, elle fonde le Front de libération populaire (FLP) en mars 1968.Pendant
les années 1970, elle publie plusieurs textes en faveur de l'indépendance dans
Le Devoir et Parti pris tout en poursuivant des études philosophiques. En 1979,
la Société Saint-Jean-Baptiste la désigne patriote de l'année.
Avec Gaston Miron, elle a notamment a écrit un recueil de textes sur
l'indépendance. Elle a aussi publié plusieurs romans chez VLB éditeur et la
maison d'édition Typo.





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35 commentaires

  • Nicodème Camarda Répondre

    15 novembre 2011

    Madame Ferretti.
    Premièrement, cette «refonte globale» dont vous nous parlez avec ferveur et enthousiasme n’est-elle pas, aussi, en train de toucher de plein fouet les hautes instances du Parti Québécois ?
    Ce que je dis, c’est que, si la lutte pour l’indépendance est entre autre «une occasion de proposer des solutions aux questions qu’elle soulève» pourquoi traiter de scribouillards ceux et celles qui osent en proposer? N’est ce pas là, d’une certaine façon, polie ou non, spécifique ou pas, de dénigrer cette même lutte de son volet «universel» ?
    Si madame Marois n’est pas plus indépendantiste que la presque totalité des chefs qui l’ont précédés et qu’en même temps elle ne l’est pas moins, alors, admettons que pour certains elle l’est «plus ou moins»… Ce qui la rend tiède à bien des égards.Moins «universelle». Et au plus chaud de la lutte, ce n’est pas bon signe : surtout pour les égos démesurés de ses prédécesseurs. Je suis d’accords avec vous sur certains points dont celui-ci :«la dépossession de soi par un autre frappe de nullité et d’insignifiance» mais en ce qui concerne l’ego admettons que celui madame Marois n’est pas, lui non plus, dépourvue de nullité et d’insignifiance. D’ailleurs, pourquoi en serait-elle dépourvue ? Après tout, elle est humaine. Elle a de l’ambition.. Dont celle d’être la première femme à être élue Première Ministre de la province du Québec. Ce qui est bien ou serait mieux celle qu’elle soit élue Première Ministre du pays du Québec. Peut-être que son inébranlable détermination comme vous le dite vient de là aussi.
    D’un autre côté, «si faire l’indépendance du Québec c’est faire une révolution afin de renverser de façon radicale l’ordre établi et ceux qui le maintiennent» je me pose la question suivante : pourquoi diable le PQ, sous sa condition actuelle échapperait-il à cette règle ? Quoi que la question, je l’admets, est plus comment ?
    Salon moi la liberté du peuple québécois passe par une lutte qu'on cherche à ignorer, une crise interne, une remise en question ; Une fois cette lutte intérieure réglé, nous pourrons allez de l’avant; entendons-nous au moins sur une chose : notre propre liberté...
    Tout le reste est fumisterie...

  • Archives de Vigile Répondre

    4 novembre 2011

    La vraie question est celle-ci: s'unir derrière qui pour faire quoi exactement?
    La question est claire et pourtant les réponses du parti derrière qui on appelle à s'unir ne le sont pas.
    Voilà pourquoi il y a problème et désunion.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    4 novembre 2011

    errata: Dès la première ligne, il fallait, bien sûr, lire: "un tir ami"...

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    4 novembre 2011

    @ D.J.
    Voilà ce qu’on appelle « atteint par un tir ennemi »! Pendant que vous tentez de regrouper le tir, il vous est reproché de ne pas courir 2 lièvres à la fois. On risque de vous démotiver pour le pays en vous reprochant de ne pas monter aux barricades sexistes. Car enfin, s’il demeure un certain plafond de verre difficile à percer par l’autre moitié de la population, il y a fort à parier que ce n’est maintenant qu’une question de temps, si on observe les dramatiques retards académiques des jeunes hommes au Québec (les 3 femmes pour le ménage dans la construction : la lionne, la ministre, la juge).
    Je rapportais récemment les paroles de la jeune humoriste d’origine tunisienne Nabila Ben Youssef, arrivée ici depuis 15 ans et qui observe la société québécoise : « Les hommes sont tellement roses ici que je m’étonne de ne pas les voir porter le voile ». Alors attention, on nous observe : tous les extrémismes nous menacent. Le pays n’aura pas de sexe.
    Ouhgo

  • Archives de Vigile Répondre

    1 novembre 2011

    Madame Ferretti,
    Je ne sais pas si vous avez continué à lire les commentaires, compte tenu de votre message précédent où vous demandez à monsieur Frappier de retirer de la Tribune libre votre commentaire associé à une chronique d'un autre auteur.
    En ce qui me concerne, monsieur Frappier m'a déjà joué le même tour. J'ai accepté ça avec le sourire. C'est son rôle de brasser la cage et cela permet au site d'être encore plus vivant.
    Je ne comprends pas votre réticence. Pourtant, vous avez lu votre discours devant quelques centaines de personnes, samedi dernier. J'y étais et j'ai pu "sentir" les réactions des gens. Positif et négatif. J'ai aussi dit à ma copine que vous aviez beaucoup de courage. Alors, pourquoi craindre la vindicte de quelques habitués de Vigile?
    Sur le fond de votre discours, je partage presque tout. Pourtant, vous êtes difficile à suivre quand vous dites "Vive le Parti Québécois" alors que vous avez souvent tiré à boulets rouge sur ce dernier, et d'autant plus que vous avez ouvertement appuyé Québec Solidaire récemment. Quant au "Vive Pauline Marois" associé au "Vive la révolution", cela me laisse perplexe, tout comme mes voisins d'en face lors du rassemblement au Champs de Mars samedi dernier. Ce punch final à "drôlement" passé, si vous me permettez de le dire.
    Concernant la mysoginie affirmée ou larvée, je ne doute pas du machisme de quelques-uns. Toutefois, je ne sens pas ça sur Vigile. S'opposer à madame Marois n'est pas pire que de s'opposer à Lucien Bouchard. Très récemment, j'ai pris position pour le départ de madame Marois, ici même sur Vigile. J'ai détesté d'avoir eu à le faire. Non pas parce qu'elle est une femme - j'ai de l'estime autant pour la personne que pour la femme -, mais parce que le PQ tout entier risque de frapper à court terme le mur du désaveux populaire. Or, ce désaveux ne découle pas du fait que madame Marois soit une femme. Son image de grande dame ne passe pas, les démissions ont fait mal au PQ, les élections du 2 mai ont eu un effet démobilisateur chez la clientèle traditionnelle du parti, l'erreur de jugement de l'amphithéâtre de Québec, la persistance de faire de la politique partisanne dans un contexte où le cynisme atteint un niveau jamais égalé, tout cela combiné au fait que nombre de citoyens ne se sentent plus concernés par la chose politique, voilà ce qui explique en bonne partie l'attitude de girouette de nos chers concitoyens.
    Oui, j'ai dit que Pauline Marois doit céder sa place. Mais je ne crois pas au messie, comme vous. Duceppe fait partie de la vieille garde. Pourrait-il faire mieux? Si c'est pour faire encore plus de ce qui ne fonctionne pas, alors je dis non. Si c'est seulement pour sauver les meubles le temps d'une élection et étirer dans le temps le supplice actuel, je dis tout autant non. À presque 65 ans, l'homme devra être à la hauteur des attentes des générations montantes et bien saisir la globalité des enjeux nationaux et mondiaux, en arrimant tout ça aux impératifs incontournables de la question identitaire. La pensée républicaine s'impose, rien de moins. Il devra bâtir une équipe "du tonnerre", demeurer ouvert à des coalitions, soutenir l'effort de la société civile. Mais il se peut qu'il décide de quitter définitivement la chambre des tortures pour voguer vers des climats plus cléments.
    Il y a un brassage d'idées incroyable actuellement. Peut-être aurons-nous enfin ces États généraux qui nous manquent cruellement. De plus, à peu près tout à été dit sur Vigile pour que soit rehaussé de plusieurs crans le débat sur la question nationale. Du contenu, il y en a. Des orientations stratégiques et tactiques, il y en a des excellentes (hormis celles qui sont du type fuite en avant). Pour être bref, disons que le puzzle idéal compte 250 pièces, mais nous en avons mille sur la table. Alors, on cherche et on cherche. On taponne et on devient frustré.
    Madame Marois doit céder sa place en temps et lieu. Je ne dis pas qu'elle doit prendre sa retraite et se contenter de jour un rôle de "belle-mère" (ça, c'est de la mysoginie larvée larvée, je l'admets...). Je le dis simplement parce que les défis à relever sont actuellement tels qu'elle risque d'en souffrir énormément, en tant que personne, si elle persiste dans son acharnement.
    Madame Ferretti, votre défense de Pauline Marois comme femme, je respecte ça. Vraiment. Mais n'oubliez pas que les forces que vous dénoncez sont les mêmes que nous dénonçons majoritairement sur Vigile. Or, ces forces sont abominables et sans pitié. Dans ce contexte, nos émotions peuvent s'avérer notre pire guide. Je ne dis pas ça seulement à vous, mais à tous, moi compris.
    1000 pièces, donc, et nous devons miser sur 250 pour que le puzzle puisse constituer un tout qui se tienne, celui qui fera image dans l'esprit du citoyen.
    Nous ne sommes pas sortis du bois, mais la forêt est nourricière.
    Au plaisir, madame Ferretti.

  • Archives de Vigile Répondre

    1 novembre 2011

    Comme vous avez raison et mille fois raisons de dénoncer la misogynie et la haine vis-à-vis Mme Marois , quoi qu'en disent tous les Pierre Cloutier et autres ennemis de cette chef courageuse devant les attaques injustifiées de ses ennemis, ces gens qui s'agitent sur Vigile comme des rapaces sur leur proie. Ces gens qui contestent votre propos seront , comme Lucien Bouchard avec son déficit zéro,responsables de la réélection du premier ministre es/scandales J.J. Charest.
    Comme Lionel Groulx et Honoré Mercier, sans oublier Georges Clémenceau,la division des forces indépendantistes ne peut que tuer notre mouvement de libération.

  • Luc Archambault Répondre

    1 novembre 2011

    @ Denis Julien,
    « La lutte féministe pour l’égalité fut absolument nécessaire et nous devons continuer à être vigilant en 2011. Rien n’est jamais entièrement gagné.
    Par contre,il est devenu improductif ce discours culpabilisant qu’on continue à servir à satiété aux jeunes hommes du Québec sur le traitement des femmes au 19 et 20ème siècle. Les frustrations bien légitimes du passé doivent maintenant faire place à autre chose. »

    Faire place à quoi donc, au silence des agneaux !?
    Quand trônera au sommet de l'État du Québec/Canada le peuple souverain du Québec on pourra cesser de dénoncer l'État ILLÉGITIME du Québec/Canada actuel, la « frustration » du principe premier de la DÉMOCRATIE est toujours d'actualité et n'est pas qu'une chose du passé, elle est ACTUELLE.
    Quand auront trôné au sommet de l'État des femmes élues Première ministre on pourra cesser de dénoncer la mépris de l'égalité des sexes. L'égalité ce n'est pas limiter l'accès des femmes aux échelons inférieurs. La « frustration » du principe d'égalité homme/femme n'est pas une chose du passé, elle est bien actuelle et ce tant et aussi longtemps que autant d'hommes que de femmes postuleront pour succéder à une cheffe de parti dont on dit qu'elle ne fait pas l'affaire. Ce qui n'est pas le cas.
    Le fait d'appeler au renversement d'un Régime qui frustre la DÉMOCRATIE, va de pair avec le renversement du Régime patriarcaliste qui frustre l'égalité des sexes au sommet de l'État du peuple. C'est le même RÉGIME autocrate mâle qui méprise le peuple et qui a prétendu et prétend encore que le peuple est trop idiot pour se gouverner lui-même, les mêmes qui disaient que les femmes étaient privées d'âme et n'étaient qu'un corps « hystérique » au service du plaisir de l'homme et de Sa descendance.
    La Couronne britannique vient tout juste d'accepter de modifier ses règles à la succession pour mettre fin à la ségrégation sexuelle. L'égalité des hommes et des femmes est toujours à faire, notamment au sommet de NOTRE État. Comme est toujours à faire la libération du peuple Souverain du Québec.
    L'une des luttes ne va pas sans l'autre. Prétendre le contraire est typique de la culture patriarcaliste et de la corruption des conscience. Il faut être congruent et solidaires autant du peuple que des femmes de ce peuple. Il faut cesser de vouloir faire taire les femmes et le féminisme égalitaire. Sinon, il faut donner raison à celles et ceux qui prétendent que notre lutte est passéiste et n'est que le fait de frustré,es irresponsables.

  • Archives de Vigile Répondre

    1 novembre 2011

    Vous avez raison monsieur Sauvé et j'inviterais madame Ferretti, Lise payette et autres à cesser de mariner dans leurs frustrations de femmes de années ''60''
    Je trouve même Jeanette Bertrand plus rafraîchissante et plus motivante parce qu'elle au moins, regarde en avant. Elle voit ces nouveaux québécois qui avancent, se réalisent et qui ont du plaisir à vivre. J'en ai ras-le-bol de ce discour culpabilisant dépassé. J'arrive de France et on n'entend pas comme ici ad nauseam, les français et les françaises, les électeurs les électrices,les consommateurs et les consommatrices. Vous vous souvenez du discour pénible d'André Boisclair qui féminisait tout et qui finissait par devenir complètement incompréhensible.

  • Stéphane Sauvé Répondre

    1 novembre 2011

    R-E-L-I-S-E-Z VOUS !
    "J’ajoute pour celles et ceux qui attendent une fois de plus un messie en la personne de Gilles Duceppe, que celui-ci, s’il n’est pas entravé par la misogynie, a aussi son talon d’Achille qui est sa magistrale récente défaite."
    Décidément ! Vous vous discréditez complètement lorsque vous parlez de misogynie, mais complètement!
    Fort heureusement d'autres femmes et hommes pro PQ ont encore un peu de jugement et ne sont pas emprisonnés dans leurs émotions et leur subjectivité comme vous l'êtes.
    Si vous voulez vraiment aider Pauline Marois, je vous invite à lui communiquer ceci:
    1. Elle doit faire tabula rasa sur sa facon de voir et faire la politique, le gateau ne lève tout simplement pas;
    2. Elle se doit d'identifier les projets porteurs au Québec qui nous permettront de FAIRE la souveraineté - un projet comme Trens-Québec par exemple, est un bon départ;
    3. Elle doit donner un coup de barre dans l'exercise d'union aux autres parties, et faire la coalition un peu comme le propose L. Archambault;
    4. Elle soit oublier Charest, cessez de le critiquer et parler de son Programme, qui par ailleur doit avoir plus de mordant qu'actuellement - c'est d'une tiédeur digne des politiciens de la vieille époque;
    5. Si elle ne fait pas tout ce qui précède et ce que d'autres proposent qui fait plein de sens, qu'elle DEMISSIONNE!!!!
    Et juste pour que ce soit clair dans votre tête, une fois pour toute, le fait qu'elle soit une femme n'a aucun foutu rapport!!! Je ne demande pas mieux que nous soyons le premier pays ayant été créé par une femme...mais pas nimporte quelle...
    Ouf, c'est décourageant...

  • Archives de Vigile Répondre

    1 novembre 2011

    La Charte québécoise des droits et libertés nous parle de la personne. Elle ne nous parle pas ni des hommes et ni des femmes.
    La lutte féministe pour l'égalité fut absolument nécessaire et nous devons continuer à être vigilant en 2011.Rien n'est jamais entièrement gagné.
    Par contre,il est devenu improductif ce discour culpabilisant qu'on continue à servir à satiété aux jeunes hommes du Québec sur le traitement des femmes au 19 et 20ème siècle.Les frustrations bien légitimes du passé doivent maintenant faire place à autre chose.

  • Archives de Vigile Répondre

    1 novembre 2011

    La théorie de l'évitement nous a conduit à la démotivation et la démobilisation. On apprend que le PQ nous servira une campagne publicitaire qui cachera notre option, la souveraineté et le chef madame Marois. Tant qu'à y être pourquoi ne pas aussi cacher le nom même du parti, le Parti québécois.
    Le PQ désire-t-il faire la promotion du vide tout comme François Legault?
    Marois doit résolument dans cette publicité, nous parlé de la néce3ssité de faire l'indépendance du Québec qui est de récupéré tous nos impôts, de faire exclusivement sur notre territoire toutes nos lois. L'indépendance; c'est la seule option valable pour nous débarasser une fois pour toutes de ce système qui engendre les gouvernements mafieux et traîtres comme ceux des Taschereau, Bourassa et Charest. C'est de ça qu'il faut parler aux québécois et québécoises et cela n'a rien à voir avec le sexe du messager. Tout ce débat est ridicule. Est-ce que Boisclair pouvait plus nous amener vers l'indépendance parce qu'il était gai? Franchement!
    La personne qui réussira à faire l'indépendance sera celle qui nous en parlera avec conviction, franchement et qui sera crédible et cela n'a rien à voir avec le fait d'être homme, femme, trans-genre, travelo ou je ne sais quoi.
    Ce débat stérile est ridicule a assez duré! La victimite en 2011; ça fera!

  • Luc Archambault Répondre

    31 octobre 2011

    @ André Gignac
    L'insulte ne pourra rien résoudre. Ce n'est pas parce que les hommes sont féministes qu'ils sont moins forts, moins courageux, moins impétueux, ce serait admettre que les femmes ne sont pas ou ne peuvent pas être fortes, courageuses, impétueuses.
    Le problème n'est pas une affaire de nature, mais de culture. La culture politique d'un peuple se construit sur la base de ses échecs et de ses réussites. La réussite de ce peuple est patente, il a réussi à survivre à tant de conditions contraire qu'il étonne le monde entier par sa résilience, et elle est attribuable en grande partie à l'apport de ses femmes, mères, épouses, compagnes, soeurs, amies et filles.
    Il n'est pas « NORMAL » qu'elle soient si peu nombreuses à s'impliquer en politique. Cela doit changer, et cela change. Pour le mieux, car c'est le patriarcalisme débilitant, celui-là même qui méprise le peuple et qui stipule qu'il est trop idiot pour se gouverner lui-même qu'il nous faut renverser.
    Le PQ est ce qu'il est et ce qu'il est peut changer. Si nous faisons ENSEMBLE pression sur lui et sur tous les partis qui TOUS sans exception prônent chacun l'isolationnisme électoraliste partisan. Une plaie.
    NOUS POUVONS faire UNANIME pression sur TOUS les partis pour qu'ils mettent TOUS fin à la GOUVERNANCE COLLABO d'un État qui NIE la primauté effective de la SOUVERAINETÉ démocratique de ce peuple SOUVERAIN.
    Quand nous aurons fait sur cela notre UNION citoyenne, nous serons crédible pour blâmer les autres. Pour l'heure, nous n'avons que NOUS à blâmer.
    PÉTITION - COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.

  • Luc Archambault Répondre

    31 octobre 2011

    @ Jean-Jacques Nantel, ing.
    Depuis quand observer une société est une insulte. La nôtre est toujours machiste et misogyne. C'est une observation neutre qui n'insulte que les personnes qui refusent de voir la réalité en face, ou pire, qui sont incapables de voir leur propre aliénation.
    La réalité : au sommet de l'État, règne le genre masculin en maître, sans exception. Depuis TOUJOURS. Ça n'a pas changé et n'est pas prêt de changer puisqu'une seule femme est parvenue à se hisser là où c'est possible d'atteindre ce sommet. Ce qui est parlant en soi. S'il y en avait d'autre on pourrait comparer, ce n'est pas le cas. Et aucune autre n'est sur les rangs pour lui succéder si elle partait parce qu'on la répudie.
    Le fait est que la majorité pour le moment, est INCAPABLE de s'identifier à une femme, au fait que ce soit elle qui accède au sommet de l'État. Elle avec tous ses défauts et toutes ses qualités.
    Comme si les autres, les hommes, n'avaient pas de défauts, que des qualités. Et, il s'avère que le MESSIE/SAUVEUR en question, défend le MÊME programme de gouvernance collabo, après avoir avec lui subi la défaite il n'y a pas six mois. Cherchez l'erreur ! Que le peuple en soit toujours rendu là, c'est une chose, que les indépendantistes soient tout émoustillés parce que Duceppe pourrait gagner, AVEC le MÊME PROGRAMME de GOUVERNANCE COLLABO qu'on veut mettre au rencart, ne fait que PROUVER le machisme misogyne de ces indépendantistes, et leur servilité au machisme de la société québécoise, et ces gens-là se disent du côté du changement... N'importe quoi !
    Cela dit, OUI, madame Ferretti ferait bien à mon humble avis et en tout respect, d'exiger que le PQ rompe avec la gouvernance collabo et avec l'isolationnisme électoraliste partisan pour faire du PQ soliTAIRE, un parti solidaire décidé à mettre sur pieds une VRAIE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec, pour battre la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault.
    Mais cela n'empêche rien de sa critique. Et surtout rien de la justesse de son cri du coeur. Congédier madame Marois lancera un très mauvais message aux femmes, aux femmes politiques. Ce serait se condamner à perdre l'appui de maintes d'entre elles. Le dommage collatéral serait immense. Autant que celui qui tient les plus militant,es d'entre nous pour quantité négligeable.
    Tant que nous refuserons de faire l'UNION de toutes nos forces, tant que nous nous entre-excommunierons sous prétexte de quantité négligeable, le 40% de Québécois,es qui ne votent plus, s'accroitra au plus grand bénéfice des forces du statu quo de blocage.
    IL Y A URGENCE. Il faut additionner pour cesser de nous diviser.

  • Archives de Vigile Répondre

    31 octobre 2011

    @ GÉBÉ Tremblay
    Désolé de vous décevoir mais la marche n'était ni organisé par le PQ, ni par les syndicats. C'est le reseau Cap sur l'indépendance qui a organisé cette marche. Cap sur l'indépendance est un RÉSEAU de 22 organismes et mouvements indépendantistes non partisan. En plus Mme Marois est venu le temps des "photos" seulement puisque quelques minutes après le départ elle n'y figurait plus.
    Emma

  • Archives de Vigile Répondre

    31 octobre 2011

    Madame Ferretti
    Ça fait 50 années que je me bats pour l'indépendance du Québec et je n'ai pas de leçons à recevoir de personne pour mon engagement politique. Le PQ, c'est un parti de députés roses (incapables de prononcer le mot indépendance), de lâches, de peureux, d'opportunistes, de carriéristes, de minables petits provincialistes et je pourrais en rajouter d'autres qualificatifs qui leur colleraient bien à la peau. C'est le club ferme B après le PLQ pour le baron de Sagard; c'est le parti des vendus, des transfuges; vous n'avez qu'à penser à Lulu B, à Boisclair, à Legault et les autres dont le nom m'échappe pour le moment.
    Jamais l'indépendance ne se fera avec ce parti fédéraliste vendu à l'autocratie économique de Bay Street. Si nous sommes si divisés politiquement au Québec, c'est parce que le PQ a toujours refusé d'être le véritable moteur de l'indépendance et nous le voyons plus clairement aujourd'hui. Monsieur Aussant, arrivez au plus sacrant avec votre nouveau parti; j'ai horreur du vide politique actuel.
    André Gignac 31/10/11

  • Archives de Vigile Répondre

    31 octobre 2011

    ...Pierre Cloutier, Nestor Turcotte et autres scribouillars qui n'ont rien moins à coeur que l'avenir de notre nation...
    C'est incroyable de lire des conneries pareilles.
    Cela parait que vous ne lisez pas ce que j'écris, chère Madame.
    J'ai mis des propositions concrètes et emballantes sur la table à plusieurs reprises ici même sur Vigile qui pourraient faire l'unité des troupes souverainistes/indépendantistes et j'ai expliqué en long et en large et des dizaines de fois pourquoi je n'étais pas d'accord avec le plan Marois, contrairement à vous qui avez passé toute votre vie à vilipender le Parti Québécois et récemment à appuyer Québec solidaire.
    Vous devriez avoir honte d'écrire pareille bêtise.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    31 octobre 2011

    Pauline Marois a de la résilience. Elle a une colonne vertébrale. Elle a du cran. Elle a dit: "Je ne partirai pas." Elle ne démissionnera pas. Elle ne lâchera pas comme l’ont fait Pierre-Marc Johnson, Lucien Bouchard, André Boisclair, Jacques Parizeau, Bernard Landry et Gilles Duceppe.
    C’est une femme qui a peut-être la stature d’un chef d’Etat. Si elle tient bon contre les putschs comme elle vient de le faire, le souhait d’Andrée Ferretti se réalisera. Les Québécois et Québécoises ne pourront s’empêcher d’admirer une femme qui surmonte les obstacles et affronte la tempête avec succès. Et le peuple l’appuiera.
    Certes, c’est un risque, mais c’est un beau risque. Un risque qu’à la suite de mon député Bernard Drainville, je suis prêt à prendre.
    Et si le dernier sondage exprime une réalité politique, pourquoi une certaine popularité de Gilles Duceppe ne pourrait-elle pas se conjuguer avec l'action de Pauline Marois. Pourquoi les opposer en disant que Duceppe pourrait remplacer Marois! Ne pourraient-ils pas travailler ensemble comme Françoise David et Amir Khadir. C'est le souhait que je formule.
    Quand au discours d'Andrée Ferretti, il exprime un ensemble de considérations qui relèvent du jugement politique. Avoir un bon jugement politique n'est pas donné à tout le monde. Ses critiques passées du Parti québécois ou son adhésion à Québec solidaire, à mes yeux, augmentent sa crédibilité par rapport à son appui courageux et lucide à Pauline Marois.
    Robert Barberis-Gervais, 31 octobre 2011

  • Jean-Jacques Nantel Répondre

    31 octobre 2011

    Le pire problème auquel devra faire face le PQ à la prochaine élection sera le fait qu'une grande partie des électeurs indépendantistes n'iront pas voter parce qu'on les aura déçus en abandonnant en douce leur rêve de fonder un pays.
    On ne détruit pas un rêve impunément. Flaubert a écrit: ¨Il ne faut pas toucher aux idoles; la dorure nous en reste aux mains¨.
    Pour gagner une élection, le PQ devra impérativement ramener sur le devant de la scène son grand rêve mobilisateur et recommencer à en parler de façon positive (plutôt que de donner l'impression qu'il s'agit d'un lourd boulet à traîner).
    Quant au vieux truc d'insulter ceux qui diffèrent d'opinion en les traitant de misogyne ou de je ne sais quoi, cela est indigne et décevant de la part d'une grande militante comme madame Ferreti.
    Jean-Jacques Nantel, ing.

  • Archives de Vigile Répondre

    31 octobre 2011

    Mme Ferretti, vous êtes un symbole du mouvement nationaliste indépendantiste.
    Vous êtes toujours une cible de choix pour eux.
    Ne vous laissez pas manipuler.
    Marois ne vous arrive pas même à la cheville.
    Il n'y a aucune comparaison possible entre vous et elle.
    Notre Marianne, c'est vous.

  • Archives de Vigile Répondre

    31 octobre 2011

    Ce forum fait fuir les femmes avec raison. La sagesse n'intéresse guère les guerriers.
    Aucun stratège en vue dans tous ces batailleurs. Qu'une cible visible qu'on veut abattre comme un trophée de chasse.
    Un tandem Marois Duceppe peut fort bien s'avérer infiniment plus mobilisateur qu'une triste course à une chefferie qui divise. Ce sera le signe du grand ralliement!
    Que la véritable union se fasse, avec le plus de partenaires possible. Madame Marois doit rester. Tout le reste est diversion et déraison!
    Merci Madame Ferretti.
    Merci Luc Archambault pour cette constance à l'appel à l'Union des forces, la seule et totale voie vers le pays.
    Gaëtan Dostie

  • Archives de Vigile Répondre

    31 octobre 2011

    Le machisme n'a rien à voir là-dedans, mais rien du tout ! Pauline Marois doit partir, comme Boisclair devait partir, et comme tous ceux qui freinent l'idée d'indépendance politique de notre peuple.
    Quand un chef est à la traîne de son parti, il doit quitter,du moins s'il lui reste un peu le sens de l'État. Et tous ceux qui regardent ailleurs que la possibilité de reprendre le pouvoir à la prochaine élection sont dans un grand champs de patate, peu importe leur âge, leur faits d'armes, leurs diplômes ou que sais-je.
    Pauline Marois ne remontera pas la pente, c'est devenu impossible ; si cette femme est incapable de le comprendre de façon raisonnable,d'ouvrir ses « lumiéres » comme on dit en bon Québécois, et si elle continue à s'agripper au parti qu'elle dessert depuis plus de six mois, alors il faut tout simplement la foutre dehors ! C'est ce que dise d'ailleurs 80% des Québécois.
    On lui déposera nos hommages après, mais là, faut qu'y se passe de quoi ! S'il elle a été incapable de capitaliser aprés toute la merde que les libéraux ont fait, alors on ne pourra jamais y arriver avec elle.
    Ce n'est pas une opinion, c'est un constat.
    André Vincent

  • Archives de Vigile Répondre

    31 octobre 2011

    Chère madame Ferretti,
    votre très beau discours fait jaser.On vous reproche la partisannerie. On a pas tord. Mais pour le fond vous avez raison sur toute la ligne! Vous faites superbement ressortir l'aspect authentiquement révolutionnaire du projet d'Indépendance.Quel projet emballant!... Mais tellement exigeant!D'où l'incontournable et urgente nécessité de l'unité des troupes militantes. Exactement ce qui manque au Mouvement Indépendantiste...
    Mais qui donc a raison, vous et votre appel pressant au ralliement derrière le PQ et madame Marois ou ceux qui vous le reprochent? Je n'arrive pas à me faire une idée nette sur la trajectoire tactique la plus souhaitable parmis les options réalistes qu'on pourrait envisager.Avec ou sans alliance PQ-QS, avec ou sans Marois, avec ou sans Duceppe? Chose certaine cependant le niveau d'intensité de la guerre des clans doit baisser et vite! Les états-majors auront-ils la sagesse requise? Je ne les connais pas; ils me font peur.
    Idéalement il faudrait que le PQ arrive à prendre le pouvoir à la prochaine élection.Et avec une bonne dose d'indépendantisme dans son discours et son action. Plus facile de retoucher un programme que de changer de chef. Madame Marois n'a plus beaucoup de temps pour agir sur l'opinion publique et remonter dans les sondages. J'espère que le clan des indépendantistes pressés lui donneront jusqu'en mars.Le printemps c'est un bon temps pour retrouver sa pleine vitalité en vue de la grande moisson d'automne.

  • Luc Archambault Répondre

    31 octobre 2011

    Quand AUCUNE femme n'est sur les rangs pour accéder au sommet du pouvoir, puisqu'on refuse d'admettre Pauline Marois et qu'il n'y en a pas d'autre, c'est qu'on vit dans un État patriarcaliste misogyne et machiste. Si nous vivions dans un État égalitaire, les femmes seraient admises ÉGALEMENT au plus haut sommet de l'État. Ce n'est pas le cas.
    Ce qui est admis, c'est de les admettre à l'échelon inférieur. Ainsi, oui, des ministres femmes parviennent à l'être et à avoir un certain succès. Finalement on peut dire qu'à cet échelon inférieur, la parité est relativement... égalitaire. Mais il n'y a pas de parité à l'échelon supérieur.
    Pauline Marois est la première et SEULE cheffe de parti
    À QS, la cheffe est co-cheffe... Qu'on ne vienne pas dire que c'est un hasard. C'est juste que l'égalité des sexes n'a pas atteint le sommet de l'État du Québec. Ni celui du Québec, ni celui du Canada, ni celui de l'Amérique du Nord, et que très peu en Europe et ailleurs dans le monde. Normal, nous sommes héritiers de 10 000 ans de patriarcalisme triomphant. Les femmes sont encore voilées...
    Nous avons la chance d'être à l'avant-garde, suffit d'admettre Pauline Marois, et non pas la congédier. Ce qui encourage grandement les femmes à s'impliquer de plus en plus en politique au Québec. Le cri du coeur d'Andrée Ferretti en témoigne éloquemment. Nous avons besoin de toutes nos forces, il faut les additionner.
    Répudier ce cri ne fera que laisser des marques. Les femmes ne pourront que se sentir rejetées, avec raison, puisqu'il n'est pas question d'admettre à l'échelon supérieur une femme méritante, qui a cumulé des années de services à l'échelon inférieur pour faire les basses oeuvres de l'échelon supérieur, et en plus on lui en tient rigueur... l'injustice est patente. Il faut être aveugle pour ne pas voir que la misogynie est en cause quand on est prêt à admettre un MESSIE-Sauveur qui met de l'avant le MÊME h... de programme de GOUVERNANCE COLLABO, et qui triple le score du PQ d'un coup, avec LE MÊME PROGRAMME COLLABO.
    Ne reste qu'à mettre fin à la GOUVERNANCE COLLABO et à l'isolationnisme électoraliste partisan. Quand Gilles Duceppe décidera de le faire avec Pauline Marois, nous pourrons élire un tandem gagnant, qui n'évacuera pas les femmes du sommet de l'État. Un tandem UNI Marois/Duceppe/Khadir/David & Co.
    PÉTITION - COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    31 octobre 2011

    Bonjour Mme Ferretti,
    Votre discours me semble ambivalent et dispersé. je comprends que vous me prêtez des intentions quant à mon billet sur Le Syndrome Marois : Des militantes aveuglées par leur féminisme.
    Cependant, à lire les nombreux commentaires que vous avez reçus, je constate que ni vous, ni personne pourra attacher Pauline Marois sur son siège, car la vague se transforme actuellement en tsunami, et personne ne peut résister à une telle catastrophe... (Métaphore bien sûr). J'ai un grand respect pour votre carrière indépendantiste, mais je ne peux m'empêcher de constater les faits.
    Si mon billet a pu apporter une réflexion jusqu'à vous, mon but est atteint...!
    Salutations militantes et souverainistes;
    Michel Dion
    Charlevoix

  • Archives de Vigile Répondre

    31 octobre 2011

    Comment peut-on vouloir rejeter si facilement Mme Marois alors qu'on lui a donné un appui massif il y a à peine six mois. Si ce n'est pas la misogynie.. alors c'est tout simplement de l'opportunisme... Ça fait pas sérieux de vouloir changer de chef pour la nouvelle saveur du mois (Duceppe) juste à cause de UN sondage.
    Je comprends pourquoi il n'y a plus de leader charismatique qui se présente pour le PQ... À force de recevoir des couteaux dans le dos de ses propres membres, on fini par comprendre... Quand je pense que même René Lévesque a été traité de la sorte!
    Honte à ceux et celles qui ont votés à plus de 93% pour Mme Marois lors du dernier congrès!
    On dira ce qu'on voudra du PLQ, mais au moins eux respectent leur choix de chef, même dans les moments les plus difficiles !

  • Michel Laurence Répondre

    31 octobre 2011

    Madame,
    Vous avez effectivement perdu toute crédibilité à mes yeux aussi.
    Finalement, le seul argument qui va rester à ceux qui ne veulent pas voir la réalité en face, c'est que Mme Marois a les mêmes initiales que la fonction qu'elle convoite. P-M
    Nous direz-vous que cela est suffisant ?

  • Archives de Vigile Répondre

    31 octobre 2011

    J'ai demandé à monsieur Frappier de retirer ce texte publié sur Tribune libre sans mon autorisation.
    Voici le texte de cette demande.
    Je vous demande de retirer de Tribune libre, le texte du discours que je prononçais, samedi, dans le cadre de la marche organisée par Cap sur l'indépendance.
    Je l'ai envoyé en guise de commentaire à la chronique d'André Savard. C'est donc sans mon autorisation qu'il se trouve ici. Contre ma volonté, parce que je ne désire pas donner aux Pierre Cloutier, Nestor Turcotte et autres scribouillards qui n'ont rien moins à coeur que l'avenir de notre nation, l'occasion de dénigrer à tort et à travers le Parti québécois et Pauline Marois, en ce moment de graves difficultés que traverse notre lutte.
    Andrée Ferretti.

  • Archives de Vigile Répondre

    31 octobre 2011

    "Et en ce moment, leur cible principale, c’est le Parti québécois, d’où le discours largement déployé contre Pauline Marois,"(Andrée Ferretti)
    Leur discours est loin d'être contre Marois ! Ils n'auraient pas mobilisé ainsi leurs caméras sur cette marche avec elle en tête !
    Marois est leur "homme" !
    Leur cible principale c'est les syndicats, organisateurs de la marche.
    Mais vous avez raison de dire que l'indépendance nationale n'a rien à voir dans cette bataille de coqs.

  • Archives de Vigile Répondre

    31 octobre 2011

    Et comment que notre opposition au parti Québécois est fondée.
    La principale raison pour la fondation de Québec solidaire en 2006 demeure tout à fait valide.
    C'est que le PQ, que ce soit Pauline Marois ou Gilles Duceppe qui en assume la chefferie, est complètement inféodé à l'aristocratie capitaliste de la finance et des affaires du Québec et totalement voué aux intérêts de cette aristocratie.
    Et un Québec souverain mais toujours esclave de cette aristocratie n'est pas dans l'intérêt du peuple.

  • Archives de Vigile Répondre

    31 octobre 2011

    Madame Ferretti,
    On aura beau unir tous les souverainistes de toutes les manières possibles et impossibles, mais sous Pauline Marois, tout autant le PQ que le projet d'indépendance nationale du Québec seront confrontés à un échec cuisant, et un risque de disparition pure et simple pour le PQ.
    Les gens au Québec ne veulent tout simplement pas de madame Marois. Pourquoi est-ce si difficile à comprendre?
    De Soulanges,
    Normand Perry

  • Claude Richard Répondre

    31 octobre 2011

    Malgré tout le respect que je vous porte, madame Ferretti, vous n'étiez pas dans le ton samedi dernier. Il y a d'ailleurs eu un mouvement dans la foule quand vous avez lancé un appel en faveur de Pauline Marois. Vous êtes aussi la seule des orateurs-oratrices à voir évoqué P.M.
    La marche de samedi avait pour but l'union de toutes les forces indépendantistes. Ce n'est pas aller dans le sens de l'unification que de prendre parti pour une dirigeante qui est contestée par plus de 50% des indépendantistes. Vous avez le droit d'appuyer qui vous voulez mais ce n'était tout simplement pas l'occasion de le faire avant-hier. Votre discours était divisif et il ne servira pas à grand-chose parce que le sort de Pauline Marois est scellé. Entre elle et la catastrophe et un autre qu'elle et la possibilité de battre Charest, le choix est facile. Et, de grâce, cessez de parler de misogynie: c'est comme si vous manquiez de raisons pour appuyer Pauline Marois.

  • Archives de Vigile Répondre

    31 octobre 2011

    J'ai beaucoup de respect pour vous Mme Ferretti pour ce que vous avez fait dans le passé et pour ce que vous faites encore aujourd'hui. Cependant je déplore que ce discours ait été prononcé en grande partie au rassemblement de la marche sur l'indépendance qui se voulait en passant NON PARTISANE.
    Le but des discours au rassemblement n'était surement pas de faire les éloges de quelques politiciens que ce soit , mais de promouvoir l'indépendance. Mme Marois n'a été présente que quelques minutes au départ de la marche et on apprend que le PQ ne fera pas la promotion de l'indépendance dans sa campagne publicitaire.
    Cap sur l'indépendance se veut un réseau NON PARTISAN de CITOYENS et non de politiciens

  • Archives de Vigile Répondre

    31 octobre 2011

    Vous prêchez l'union mais vous semez la division en traitant de misogyne tous ceux qui s'opposent à Pauline Marois en oubliant toutefois qu'il n'y a de nombreuses femmes sur Vigile et ailleurs qui ne lui sont pas favorables.
    En tenant de tels propos vous vous discréditez, d'autant plus que vous avez passé une bonne partie de votre vie à vilipender le Parti Québécois et récemment à faire la promotion de Québec solidaire.
    Vous n'êtes pas crédible, Madame Ferretti. C'est tout.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    31 octobre 2011

    Vous avez vu, comme moi, la marche des indépendantistes en fin de semaine. Elle fut la preuve du cul-de-sac de notre option.
    On y a vu: 1-la chef du PQ et son programme 2-la co-chef de QS, Françoise David, pour qui il faut d'abord tous tirer à gauche avant de parler indépendance 3-le chef de OPTION NATIONALE, le député Aussant, député et chef, dit-il, d'un parti
    4-Les députés indépendants Curzi,Beaudoin, Lapointe avec leur colloration, pour moi, imprécise...5-Peut-être y avait-il des gens du PI?
    Pour ma part, j'ai regardé cette marche avec tristesse. Elle illustre la cacaphonie dans nos rangs. Nous sommes incapables de travailler ensemble. Comment l'électeur nationaliste mou peut-il s'y retrouver là-dedans?
    J'en suis à me dire que François Legault aurait peut-être raison ? Devant ce cul-de-sac cacaphonique, pourquoi ne pas oublier le tout et s'en reparler dans 8-10 ans?

  • Archives de Vigile Répondre

    31 octobre 2011

    Misogynie mon oeil. Le politicien de la semaine c'est Lise Thériault. Tout le monde en parle. Tout le monde applaudit à son "courage" face aux gros bras de la FTQ. Le Québec serait prêt demain matin à avoir une femme première ministre. Aucune objection. Mais ca ne sera pas votre Pauline. Pas parce qu'elle est une femme, mais simplement parce qu'elle ne l'a pas. Vraiment pas.
    Vous avez vu sa dernière connerie? Une campagne du PQ où on ne parle pas d'indépendance alors qu'Harper nous offre la plus belle cible qu'on ait jamais eue.
    Qu'elle parte au plus sacrant. Elle et sa gouvernance chouverainiste.