The Montreal Canadians

Sports et politique



Guy Carbonneau, Alex Tanguay, Patrice Brisebois, Steve Bégin, Francis Bouillon, Mathieu Dandenault, tous des francophones sacrifiés par le directeur général des «Montreal Canadians», Bob Gainey, au cours des derniers mois. Aujourd'hui, le club de hockey préféré des Québécois ne compte plus que trois des leurs, Maxime Lapierre, Guillaume Latendresse et Georges Laraque.
Que Bob Gainey et Pierre Boivin sachent que les Québécois en ont ras le bol. C'est d'ailleurs ce qu'ils expriment clairement dans le dernier sondage Léger Marketing réalisé pour TVA. Près des deux tiers des gens estiment que le nombre de Québécois jouant pour le Canadien de Montréal est insuffisant. Pire, la majorité des gens interrogés affirment que l'organisation du Canadien n'a pas fait le maximum pour s'assurer d'avoir un nombre optimal de Québécois dans le club. D'ailleurs, seulement 29% des Québécois donnent une note de passage (plus de 6 sur 10) à Bob Gainey.
Ce mépris pour les Québécois et les francophones en particulier est impardonnable, et a un impact négatif auprès des jeunes joueurs de hockey:
1) Comment voulez-vous que les jeunes francophones percent au niveau professionnel sans le support du Canadiens?
2) Comment motiver les jeunes francophones s'ils perdent espoir de jouer un jour pour le Canadien?
3) Comment voulez-vous faire la promotion de notre sport national auprès des jeunes, si ses leaders ne parlent même pas la langue de chez nous?
4) Et que dois-je répondre à mon fils lorsqu'il me demande si c'est parce que les joueurs francophones ne sont pas assez bons, qu'ils ne sont pas choisis par le Canadien de Montréal?
Je peux lui répondre que les champions de la coupe Stanley en 2009 comptaient au moins sept francophones dans leur équipe. Ou encore, je peux lui suggérer de joueur plutôt au football ou au soccer, là où les Québécois sont plus respectés. Ce n'est pas pour rien qu'une très forte majorité de Québécois souhaitent le retour d'une franchise de hockey à Québec. Ils veulent appuyer un club auquel ils seraient émotionnellement attachés, et qui serait plus près d'eux. La majorité appuierait même ce nouveau club de Québec au détriment des «Montreal Canadians». D'ailleurs, c'est au moment où la lutte contre les Nordiques était à son plus fort que les «Montreal Canadians» s'étaient remis à embaucher des francophones. Il est temps que la direction du club du Canadien arrête de compter dans ses propres buts.


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