Soudas prépare l’arrivée d’une entreprise qui veut acheter des terres

Dbcf1beea1d042ec203fa0fbce6b24a7

Un proche de Steven Harper au service des spéculateurs fonciers

L’ancien directeur des communications du premier ministre Stephen Harper, Dimitri Soudas, préparera la venue d’une entreprise qui veut investir dans l’achat de terres au Québec.
Tout en se défendant d’agir à titre de lobbyiste, Dimitri Soudas dit vouloir faciliter la venue de l’entreprise exportatrice de fruits Canadian Nectar Products (CNP).
« L’entreprise veut acheter des terres au Québec pour produire des pommes et les exporter, a expliqué à la Terre celui qui se décrit comme membre du conseil d’administration de CNP. La demande mondiale est plus forte que l’offre présentement. On veut créer de la richesse au Québec. »
Dimitri Soudas indique qu’il fera des représentations auprès du premier ministre et du ministre de l’Agriculture pour assurer que l’arrivée de CNP se fasse dans les règles de l’art.
En plus de vouloir acheter des terres, l’entreprise exportatrice dit qu’elle aimerait aider les pomiculteurs de la Belle Province à se moderniser. « Nous sommes à la fine pointe de la technologie dans la production de pommes. On peut venir en aide aux producteurs d’ici », soutient Dimitri Soudas, qui a toutefois refusé de dévoiler la forme que prendrait un partenariat avec un agriculteur.
Pour pallier le manque de travailleurs agricoles, CNP veut également faire venir des étrangers au Québec. « Il manque de relève en agriculture, note Dimitri Soudas. On veut faire immigrer des investisseurs qui souhaitent acheter des terres pour les cultiver. » Soudas travaillera avec le ministère de l’Immigration pour faciliter l’arrivée de ces investisseurs.
CNP, une entreprise canadienne
L’entreprise Canadian Nectar Products est canadienne, aux dires de Dimitri Soudas. Il n’a toutefois pas été en mesure de confirmer à la Terre qu’elle n’avait pas d’intérêts étrangers. CNP possède notamment 500 acres de terres à l’Île-du-Prince-Édouard, des terres agricoles en Géorgie (anciennement de l’URSS) et une usine au Chili.


Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé